On ne saurait être responsable des pensées d’autrui.
Choisir sciemment d’accomplir un devoir qui revêt plus d’importance à ses yeux que ce que d’autres considéreraient comme des plaisirs. Et accepter ce qui est rarement accepté par quiconque, en dépit de ce que nous enseigne le Christ. À savoir que nous sommes tous responsables les uns des autres. Sinon de l’âme de notre prochain, du moins de son bien-être physique. Et que nous devons faire tout notre possible pour que son âme ne se laisse pas corrompre par les souffrances du corps.
Le mensonge n’était pas une solution honorable.
Elle préfère avoir de la beauté autour d’elle de son vivant qu’une effigie de pierre froide que seuls les autres pourront voir une fois qu’elle ne sera plus là.
La règle de silence imposée au couvent l’avait aidée à apprendre à tenir sa langue, mais pas toujours ses pensées.
Une religieuse n’était pas censée faire des serments qui sortaient du cadre de l’obéissance due à sa prieure, et qu’il lui serait impossible de tenir sans obtenir la permission de celle-ci.
Le jugement, la justice et l’équité, tout cela existait. Et ces choses étaient censées être équivalentes, mais elles ne l’étaient pas, pas aussi souvent qu’il l’eût fallu.
Lorsqu’on n’était ni lâche ni stupide, il existait des moyens d’attirer la chance qui ne vous avait pas été donnée à la naissance.
L’été arrive, chante haut et fort, coucou ! Tandis que pousse la graine, ondoie la prairie et reverdit la forêt…
Ça, c’était le bon côté des femmes : il suffisait de les satisfaire au lit et de les engrosser, et elles s’estimaient contentes jusqu’à ce qu’il soit temps de recommencer.