La Maison des absents

Un long moment à passer...
Un livre qui m'a paru particulièrement long. L'intrigue est mince et le personnages principal ainsi que sa vie familiale sans grand intérêt. Je me suis souvent demandé pourquoi avoir fait un roman aussi long (plus de 600 pages sur un sujet aussi ténu, ou rendu peu intéressant, au choix).
Toutefois je dois reconnaitre après avoir fait quelques petites recherches sur le sujet qu'il y a derrière cette intrigue (une maison non finie, une famille impactée par la crise de 2008, l'aspiration à la maison individuelle dans un pays en plein boom immobilier) un véritable reflet de l'histoire contemporaine de l'Irlande. Mais bon n'en reste pas moins que le livre m'a pris un long moment, et bien peu captivant. Dommage !

j'ai dévoré tous les Tana French avec délectation, mais pour ce roman ce ne fut pas le cas, un mal fou de le terminer.
Je l'ai trouvé très long, sans rebondissements.
Le lecteur se laisse bercer par le fil de l'enquête et les nombreuses questions que se posent les enquêteurs.
J'ai eu l'impression que l'auteur brodait beaucoup pour faire durer l'histoire.
Un peu déçue, pourtant l'histoire était bien posée et semblait captivante mais en vain.
Toute une famille tuée: la proie d'un tueur fou ou drame familial ?
Les enquêteurs sont assez attachants et leurs histoires personnelles seraient presque plus intéressantes que l'intrigue principale.
Pour ma part, ce n'est pas le meilleur roman de Tana French.

Plutôt grand admirateur de Tana French, j'avoue avoir été très déçu par ce livre-ci. Ma lecture a trainé pendant des nuits et des nuits. Deux ou trois coupables possibles, la découverte d'indices contradictoires, des aveux peu convaincants - au point de se demander si le coupable final est le bon !
Reste l'ambiance, une de ces ambiances que T.F. sait si bien créer : ici, une Irlande en crise, et un coin de nature sauvage dénaturé par des bétonneurs : un ensemble résidentiel construit à la va-vite et abandonné en chantier quand la récession a frappé et quelques jeunes ménages désespérés de ne jamais pouvoir revendre ce bien. Un vison qui ronge la maison des personnages principaux est le symbole de ce désespoir. Valeur symbolique intéressante, heureusement, car pour le reste, il crée un faux suspense barbant qui m'a fait vingt fois déposer ce live pour passer à autre chose. Il vaut mieux lire "les lieux infidèles"

Dès les premières pages j'ai retrouvé l'atmosphère du livre d'Adrian McKinty « une terre si froide ». Nous voilà plongé dans une Irlande inhospitalière, frappée de plein fouet par une crise économique qui ronge, telle la gangrène, le pays.

Pédant, l'inspecteur titulaire de l'affaire… son arrogance est agaçante dans le début. Rapidement on s'aperçoit que sous ce masque se cache un être humain, fier de son métier, qui a souffert dans ses relations familiales et qui souffre encore. Sans pitié pour les protagonistes il s'oppose d'ailleurs parfois à son coéquipier, jeune dans le métier. Ce dernier n'aura d'ailleurs pas droit à une deuxième chance dans la profession. Ce qui est un peu dommage car il avait des qualités non négligeables pour être en empathie avec les personnes qu'il interroge.

Par ailleurs si la soeur de l'inspecteur principal tient un rôle dans l'affaire, elle devient vite envahissante et toxique. Pourquoi autant de lignes sur l'histoire personnelle ? On peut comprendre que les lieux rappellent de mauvais souvenirs à K. Scorcher, mais là on rentre parfois trop dans le détail. Détail qui n'a rien à voir avec les personnes retrouvées mortes.

L'intrigue nous plonge dans un monde inquiétant et tourne autour des bruits entendus dans la maison. L'auteur aurait pu nous épargner les longues retranscriptions des échanges de posts sur les forums qui à mon sens n'apporte rien de concret à l'histoire. On le sent bien que c'est le noeud de l'affaire. D'un autre côté on reste sur notre faim à ce niveau car malgré l'insistance de l'auteur sur ce sujet (on a droit à une nouvelle description approfondie par Jenny) on ne sait au final pas ce qui s'est passé. Pure imagination, intrusion animale, humaine ? c'est le flou.

Un roman abordable et sans prétention, pas assez abouti à mon idée car trop redondant. Bref ce ne sera pas un souvenir de lecture marquant.

Fichtre ! Voilà un roman qui m'aura causé des soucis ! Incapable d'enchainer plus d'une trentaine de pages à chaque lecture je me suis posé des questions : Suis-je si fatigué ? Est-ce le livre de trop ? Qu'est-ce qui fait tourner le monde ? ^^ ....
Finalement la réponse est simple : je me suis ennuyé pendant pratiquement 500 pages. Trop de longueurs et surtout un essoufflement régulier font que, d'un postulat simple mais efficace, l'intérêt que j'ai pu éprouver à la lecture du résumé et des premières pages s'est trop vite estompé. La fin, sans surprise ni coup d'éclat, arrivant comme une délivrance.
Bref, un sujet complexe, on se rend bien compte que Tana French possède un talent certain et une envie d'émouvoir le lecteur mais dont la réalisation, de mon point de vue, pêche et déçoit.
Je n'ai pas trouvé dans ce livre mon quota de plaisir, tant espéré pourtant.

L'histoire en elle même n'est pas passionnante. 600 pages de répétitions et très peu de rebondissements. le dénouement peu se deviner aisément. le plus grave, c'est qu'on se demande si l'autrice aime vraiment ses personnages ? Il est quasi impossible de s'identifier à l'un d'entre eux. Elle les détruit ou les salit irrémédiablement. C'est vraiment étonnant ! Qu'est-ce qui lui est passé par la tête ? En parlant de tête, je ne me souviens plus si l'un des protagonistes est dénué de névrose. Meurtriers, victimes, policiers etc, aucun n'est épargné par la plume dévastatrice et castratrice de Tana French. Cerise sur le gâteau, on nous sort du tiroir une psychose irrationnelle et très peu crédible sur un animal sauvage. Bon, et puis, c'est bien beau de prendre pour cadre la crise financière en Irlande, encore faut-il la comprendre et l'expliquer. Tana ne maitrise pas son sujet ni son histoire qui comporte de nombreuses incohérences. Dommage, le sujet, le décor et le contexte était original...

Dans la banlieue de Dublin, la famille Spain est retrouvée dans un bain de sang. le père et les deux enfants sont morts. La mère est grièvement blessée. L'inspecteur Mike Kennedy, avec sous son aile de tout nouvel inspecteur Richie Curran, est chargé de conduire les recherches. Drame familial ? Règlement de compte ? Crime crapuleux ? Mauvaise rencontre ? Les premières conclusions restent obscures, les pièces ne s'imbriquent pas comme elles le devraient, les éléments ne sont pas clairs, l'enquête piétine.

La maison des Spain est située dans ce que l'on pourrait appeler un lotissement fantôme dans la banlieue de Dublin, un nouveau quartier construit au pied de l'océan, paradisiaque sur le papier mais loin de l'être dans la réalité. Les constructions sont de piètre qualité et la totalité du projet n'a même pas abouti. Les Spain se sont manifestement attachés à cette maison, toujours proprette et bien soignée. Pourtant, les policiers observent rapidement de gros trous dans certains murs et constatent l'installation de caméras et moniteurs vidéos dans la maison.

Si Tana French aborde le contexte social et économique de l'Irlande, la crise immobilière, le chômage, ces sujets restent assez anecdotiques. C'est davantage un élément du paysage qu'un personnage à part entière comme ça peut l'être dans les romans d'Adrian McKinty par exemple (lire absolument Une terre si froide, aux éditions Stock).
Tana French s'attache davantage aux répercussions de ce contexte sur l'humain, sur cette famille. Elle gratte le vernis qui recouvre la famille modèle.

C'est une tragédie familiale, que nous découvrons au fil de l'enquête que l'on suit progressivement. La construction est assez classique et manque un peu d'originalité, avec le vieux routard de flic resté sur le bord de la route et le jeune premier qu'il doit former. Les personnages sont assez lisses (un peu trop), on peut trouver quelques longueurs, mais ce roman reste agréable à lire, bien écrit, bien mené, Tana French maîtrise l'art du suspense.
A lire sur la plage .
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