The Horus Heresy Primarchs : Les fils de l'empereur - Anthologie

— Tu as versé ton sang pour eux. Pourquoi? demanda-t-il.

Le géant d'onyx sourit et déplaça son bras afin de révéler la présence d'un enfant à peine plus grand qu'un nourrisson, caché au creux de son coude, terrifié mais vivant.

Les yeux rouges de Vulkan brillaient comme des charbons ardents, diaboliques mais chaleureux. C'était la première des nombreuses contradictions que Ferrus découvrirait à propos de son frère.

Elle aussi, elle a survécu, dit-il. J'ai versé mon sang pour sauver la vie, l'innocence. Elle n'est pas seule. Il y en a d'autres. Cette guerre est terminée.

- Des traîtres? cracha Akhtar. Nous n'avons trahi personne. Nous avons été trahis.

Perdita n'était pas aveugle. Ulatal savait qu'elle avait identifié l'ombre de l'obsession qui menaçait de s'emparer de son commandant, ce besoin enfiévré d'aller jusqu'au bout des choses. Elle avait déjà vu le phénomène par le passé. Ils l'avaient tous vu, à un moment ou un autre. Ce besoin, chez les guerriers qui avaient survécu aux flammes et avaient émergé des décombres en rampant, d'accomplir quelque chose.

Je me tiens au sommet de la tour la plus haute de la cité des montagnes.
La chaleur des flammes rampe sur
la chair nue de mon visage.

Mes traits sont maculés de suie. Mes cheveux ont brûlé sur mon crâne, et l'or de mon armure est noirci par le toucher du feu et du sang.
Mes joues sont couvertes de cloques à cause des radiations, brûlées par les incendies que j'ai dû traverser.

Ces blessures guériront dans le laps de temps qu'il me faudra pour retourner à mon vaisseau en orbite, mais pour l'instant je ne ressemble pas à un ange de lumière et de beauté; je suis l'ange de la ruine, dont le passage réveille les dormeurs, terrorisés.

je ne suis pas vivant. Je ne suis pas une ceature qui vit je ne suis que le jugement, je suis la mort. Et pour l'instant ie ne ressens aucune peine