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Warhammer 40.000 - L'Hérésie d'Horus tome 50 sur 55
EAN : 9781780307336
312 pages
Black Library (09/02/2019)
3.62/5   4 notes
Résumé :
Un roman Horus HeresyTandis que la flotte des félons se rapproche de Terra, elle est en proie aux dissensions. Horus est blessé, et à la veille de la plus grande bataille de tous les temps, c'est à Maloghurst le Retors qu'il revient d'assurer la cohésion des forces et de sauver le Maître de Guerre.POURQUOI LIRE CE LIVREL'heure est bientôt venue… mais pour le moment, les événements du Fléau du Loup ont affecté Horus, et nous profitons d'un aperçu des rouages de la fl... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (1) Ajouter une critique
John French ne sait décidément pas écrire les Space Marines du Chaos. Et à nouveau, les conseils Goodreads ne sont pas pour moi (enfin certain). Ce tome sert à conclure l'arc de la plupart des légions traîtres à part la Death Guard. le petit texte qui explique quel est le projet de ce livre est bon. le but est de faire de cette force anarchique, une force indivise. Mais dans cette bonne idée, on remarque le manque flagrant de complexité de ces méchants, leur manque de caractérisation. Je me suis simplement ennuyé tout au long de ce livre.

Ce livre conclut un arc qui n'a pas existé, on ressent un manque dans tous les aspects du livre. On veut faire suite à la blessure infligée par Leman Russ , mais le gros problème de ceci, c'est qu'il n'y a eu aucun pov chez les Sons of Horus dans cet ancien livre. On doit tout réinventer, les liens et les personnalités car moi Aximond ou Abaddon. Depuis le tome 3, je n'ai rien eu de significatif sur eux. L'état de cette légion, ces membres qu'on nous rajoute, tout ceci nous est installé de manière chiante et inintéressante.

Il y a un une énorme évolution dans cette légion depuis le tome 3 mais on ressent trop la Black Légion. Comme si en M31, les Sons of Horus étaient déjà la Black Légion. On ressent aussi que cette légion n'a aucune culture propre, les World Eaters, les Thousand Sons, elles ont des particularités, eux n'en ont pas... Et cela se ressent, mais le pire, c'est que cette légion n'est qu'un fil de l'intrigue.

Le second, c'est Lorgar et il est à la recherche de son frère Fulgrim. Il fait avancer l'intrigue, mais sa présence ne semble être là que comme un simple véhicule. Il existe pour montrer quelques scènes intéressantes tout en faisant défiler l'histoire vers un nouvel endroit, et ses propres développements personnels n'apparaissent que très tard dans l'histoire. Et encore, ils sont peu intéressants et peu logiques... Et on ressent le manque de Lovecrafterie quand il va dans le Warp.

Le troisième fil de l'intrigue est sur Perturabo... La représentation du personnage par John French n'a pas été populaire dans le passé, réduisant souvent le Seigneur de fer à un maniaque hurlant. Il semble l'avoir approché avec l'impression qu'il était plus intéressé à trouver des excuses pour tuer ses propres troupes qu'à mener efficacement ses forces au combat. Cela était le plus évident par rapport à l'examen plus détaillé du personnage qu'Angel Exterminatus offrait. Et même si on le rend beaucoup plus tempéré et moins con, il reste un personnage assez monolithique. Ah et il doit aller retrouver son frère Angron.

Pour un livre sur plusieurs primarques, on s'ennuie ferme. le seule primarque plus ou moins bien décrit, c'est Fulgrim. Mais le reste, entre un Horus brisé entre j'ai trahi l'empereur bouuuh et je suis le grand méchant A grou grou... On est sur de la décomplexification totale de ces primarques. Mais pourtant, il y a quelques points positifs intéressants.

Trop souvent le Chaos lui-même est traité comme une chose ordonnée et régimentée. C'est plus un moyen de montrer à quelqu'un qu'il devient un peu fou, de coller des pointes sur son armure, puis de voler avec tous ces nouveaux pouvoirs de démons. Malgré tous les différents romans qui contredisent directement cela, l'opinion générale du fandom a tendance à catégoriser et à étiqueter le Chaos de cette manière facilement définie. le chaos, comme il est montré dans ce livre, est autodestructeur, complètement corrodant et loin de ce chemin vers le pouvoir facile que vous pourriez imaginer. Même si on manque d'une dimension plus lovecraftienne.

A nouveau, on hésite entre nous montrer l'état des Sons of Horus, l'utilisation du Warp et les primarques traîtres. Cette hésitation se ressent surtout quand le livre ne fait même pas 300 pages. Et puis encore une fois, on ne sait pas ce qui se passe vraiment dans la galaxie. On dirait que les traîtres combattent n'importe ou mais sans poser les problèmes qui vont avec. On dirait que la galaxie ressemble déjà à l'univers 40k et on ne ressent pas la guerre civil apocalyptique sur 1 millions de mondes.

Finalement, ce livre sent le "il faut avancer l'intrigue rapidement parce qu'on vend plus, vite le Siège de Terra". Ce livre est en fait statique pour certaines légendes, on doit ressentir la décadence et non un état de fait. Et trop dynamique, ce rassemblement est fait à l'arrache. A ne décrire que les loyalistes, et bah les traîtres en perdent en consistance. Mais bon, on ressent vraiment la décomposition de cette saga, vivement la fin...
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