Le temps des ombres, tome 1 : Le dernier printemps

Pour ma 700e critique sur Babelio (le temps passe, dites-donc), j'ai eu la chance de tomber (presque sans le faire exprès) sur une bonne pioche ;)
Bon, j'avoue que j'attendais sa sortie mais je ne pouvais pas prévoir que cette BD jeunesse toute neuve serait un coup de coeur 5 étoiles couplant dessin tout doux et scénario fantasy très prenant.

Le temps des ombres, comme son nom l'indique, nous plonge dans un (petit) monde au premier abord bucolique mais menacé par le mal, par les ombres, sorte de miasme mélange de pollution et de virus, qui prive les habitants de leur conscience et les rend apathique. Face à cette situation, la jeune herboriste Mycène tente de trouver un remède, mais rien n'y fait. Il faudra qu'elle s'allie à son ennemi de toujours (pour la suite on espère un petit flashback ou autre moyen pour nous en apprendre davantage sur origine de leur brouille), un alchimiste du nom de Roch, pour espérer vaincre la menace.
Et les voilà partis pour une quête mêlant pouvoir des plantes, de l'esprit, de l'ingéniosité, de la foi (ou pas ? quid du Sanctuaire qui doit posséder une place importante mais qu'on ne voit peut-être pas encore assez), de l'entraide et de l'amitié malgré les différences. Car au delà de la simple quête pour sauver le monde, ce tome met en place une opposition (et nécessaire entente et symbiose) entre ruralité et urbanisme, entre remèdes et potions, entre les simples des grand-mères et les sirop des docteurs, l'occasion, à un second niveau de lecture, de réfléchir un peu sur l'orientation prise par notre monde...
Bref.
Le scénario est envolé et la BD se dévore rapidement malgré ses 80+ pages. le dessin est très doux avec ses plantes presque rieuses, sa nature luxuriante, ses personnages rapidement croqués et ses habitations peu communes. Petit coup de coeur pour la maison en quartier de fromage et les habitations en trous de hobbits du village d'en haut. Car oui, on sent une certaine influence de la fantasy traditionnelle dans le récit, du vieux sage du village à l'arbre sacré en passant par les potions de simples, les décoctions alchimiques, les jeunes gens partant pour "une aventure" et j'en passe. Il faudra que je la relise pour en découvrir les clins d'oeils, et de toute manière je compte bien la relire juste pour le plaisir ; plaisir de retrouver Mycène et ses cheveux dont on ne voit jamais les pointes, plaisir de retrouver l'ambiance verdoyante et calme de cette quasi-ermite digne héritière de Radagast (coeur sur le pigeon de compagnie vraiment top), plaisir de retrouver le speed post élément déclencheur, la course effrénée vers un remède, les tribulations de Roch et la gentille compétition entre les deux protagonistes, plaisir de revoir (comment n'en ai-je pas parlé avant !) les Kayayas, ces petits bonshommes-plantes (?) aux mimiques si parlantes, plaisir d'assiter aux discussions d'arrière plan entre des personnages secondaires (la légende raconte qu'elles sont toujours en train de débattre pour savoir si c'était rouge ou fushia).
Plaisir aussi de parcourir le cahier de suppléments retraçant quelques points de la construction de ce tome, de la fluctuation de la figure de l'ancien (qui a échappé à la bouille de père Noël et aux endouillets du roi-cerf) aux anecdotes concernant le nom des protagonistes ou en passant par les souvenirs éditoriaux.

Une superbe découverte qui promet une suite encore meilleure si elle parvient à ne pas s'essouffler dans une quête ronronnante, mais étant donné la carte en début de tome et la direction prise par les deux héros, ça ne risque pas d'arriver ;)
J'espère qu'on aura droit à un développement plus poussé concernant le mystérieux pouvoir du sanctuaire mentionné plus haut, avec ses vitraux qui promettent la nécessaire alliance des bonnes volontés.

Un petit bémol visuel ? Les expressions faciales de certains personnages et notamment les bouches ; on aimera ou pas, j'avoue ne pas avoir accroché tout de suite (et avoir dû expliquer à mon grand ce que c'était sur ce "truc" en gros plan ^^) mais finalement c'est un style particulier qui donne une touche originale aux dessins (comme ce village d'en bas tout en hauteurs et rondeurs).

À propos, mon fils m'a chipé la BD à peine sortis de la librairie pour la dévorer en un temps record et il a beaucoup apprécié (un peu effrayé à un moment mais rapidement rassuré). Alors M. Furtaen et Mme Pernette, il va falloir nous offrir la suite ! C'est inhumain de nous laisser attendre comme ça ! :)

Finalement, une BD jeunesse qui ravira petits et grands, et qui fonctionnera comme une lecture doudou.

Extrait de chronique disponible sur le compte Instagram @capharnaum_livresque (https://www.instagram.com/p/ChFcBRkqS1m/)

❤️❤️❤️❤️❤️/5. - Petit coup de coeur (...) Avant même de commencer ma lecture, j'étais persuadée d'adorer cette BD… et ça n'a pas loupé ! J'ai dévoré cet ouvrage et maintenant je n'ai qu'une seule hâte : avoir la suite entre les mains ! Je ne vous explique même pas ma frustration quand j'ai tourné la dernière page de la bande dessinée et que je me suis rendue compte que j'allais devoir patienter pour connaître la suite des aventures de nos protagonistes… une torture ! Mais cela prouve bien que cette histoire m'a totalement embarquée.
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Ce premier tome reste assez introductif puisqu'il nous présente les personnages, le monde dans lequel ils évoluent - dont on a une très belle carte au début et à la fin de l'ouvrage - ainsi que cette maladie bizarre qui se propage et qui contamine humains comme nature. Dans cet opus, nous n'avons pas beaucoup de réponses, plutôt d'innombrables questionnements et des noeuds au cerveau à chaque nouvelle bribe d'information pour tenter de percer les mystères de ce mal. J'étais forcément un peu frustrée car je ne suis pas connue pour ma patience mais c'est normal de ne pas tout savoir dès le premier tome. Ça renforce donc d'autant plus mon envie d'avoir la suite sous la main, même si je sais que je vais devoir encore attendre !
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Évidemment, tous ces mystères rendent cette histoire très intrigante et prenante. On suit avec plaisir la quête de Mycène et de Roch qui tentent ensemble de comprendre quelle est cette affliction qui rongent les habitants des deux villages et comment faire pour les soigner. Au début, au vu de la couverture de la BD très colorée, je pensais découvrir une aventure doudou et toute mignonne… j'ai donc été très surprise de voir que c'était bien plus complexe que cela puisque l'intrigue devient parfois assez sombre et violente - les ombres n'étant pas inoffensives. Il y a donc beaucoup de nuances dans cette bande dessinée, avec des moments mignons et joyeux, d'autres plein d'humour ou encore des passages plus graves et sombres. Cela fait qu'on ne s'ennuie jamais !
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J'ai aussi beaucoup apprécié l'importance de la nature dans cet ouvrage et le lien avec la botanique, ainsi que les herbes et plantes nécessaires à la confection des remèdes. Il m'a d'ailleurs semblé voir une pointe d'engagement écologique dans ce tome. J'espère que cet aspect sera plus développé dans la suite de la série.
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Concernant les personnages principaux, je les ai adoré tous les deux. Mycène et Roch se détestent sans qu'on sache véritablement pourquoi. Néanmoins, pleine de joutes verbales, de taquineries et de piques, leur relation est très chouette. Ce sont deux protagonistes attachants, chacun avec leur fort caractère et traits distinctifs qui décident de s'allier pour le bien commun.
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J'ai beaucoup apprécié la représentation graphique de Mycène avec ses très longs cheveux blancs (un peu comme Raiponce) dont on ne voit jamais la fin. Par contre, je n'ai pas cessé de me demander comment c'était possible que ses cheveux ne se coincent pas quelque part et ne s'emmêlent pas au gré de ses pérégrinations dans la nature. de même, Roch et son énorme sac à dos m'ont beaucoup fait sourire (qu'est ce qu'il trimballe donc là-dedans d'aussi énorme ?)
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Impossible pour moi de ne pas mentionner dans cette chronique les Kayayas, des petits êtres résidants dans l'arbre sacrés et qui m'ont fait éclater de rire à plusieurs reprises (vraiment, juste pour eux vous devez lire cette BD) . Ils m'ont beaucoup fait penser aux Chevaliers Châtaignes qu'on trouve dans la saga Aubépine de Karensac et Thom Pico (BD également coup de coeur).
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J'ai eu un énorme coup de coeur pour les graphismes, dessins et couleurs de cette bande dessinée. Que ce soit les personnages ou les représentations de nature, je suis tombée amoureuse de bien des planches. J'ai adoré les expressions faciales des personnages, parfois exagérées mais tellement drôles (vraiment Mycène c'est un meme à elle seule). Certains traits rappellent parfois les illustrations d'Amélie Fléchais (BD Bergères Guerrières, coup de coeur également) et comme je suis une grande fan, c'est super positif pour moi de pouvoir faire ce petit lien.
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Enfin, j'ai beaucoup aimé trouver à la fin de l'ouvrage une petite galerie des personnages, expliquant les différents changements et évolutions dans leur façon d'être dessinés, mais aussi les différentes inspirations et des anecdotes.
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En bref, une bande dessinée que je vous recommande de tout coeur, tant pour son intrigue prenante et mystérieuse, que pour son ambiance, ses personnages hauts en couleurs et ses illustrations incroyables. J'espère vous avoir donné envie de vous lancer dans cette lecture avec cette loooongue chronique (...)
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Deux personnages principaux qui ne s'entendent pas. C'est tout l'opposé du dessin et du scénario. Ce dernier utilise habilement le style de la dessinatrice pour nous faire parcourir ce monde très coloré, aux couleurs marquées, confronté aux ombres et à la noirceur qui va avec.

Un tome 1, qui nous fait nous déplacer pour découvrir le monde dans lequel nous sommes. La BD nous indique de suite un point qui à son importance : 1/4. 4 tomes, ce qui nous préserve du risque de l'histoire tirée en longueur pour continuer (ce que je reproche régulièrement à mes séries favorites...). Ici, les choses sont annoncées. Ce tome 1 nous présente le problème et nous fait sourire, les suivants vont nous plonger la tête dans les ennuis. le Dernier Printemps nous le montre bien, il y a une origine à ce mal mystérieux, reste à découvrir laquelle.

Bref, conquis ! J'attends avec impatience la suite, et je compte sur l'auteur pour ne pas céder à l'oubli sur les 4 tomes. le duo de la BD pourra bien faire d'autres histoires ensuite s'il le souhaite ! :D

Superbe récit de Fantasy, émouvant, poétique, merveilleux et inquiétant, avec des personnages très touchants, très bien campés, dans la veine des Bergères guerrières, Ultralaser, le veilleur des brumes, et quelques autres perle de la BD jeunesse. Mycène, jeune sorcière, se lance dans une quête pour soigner son pays d'un mal étrange et terrible, elle va mener sa quête avec le jeune alchimiste Roch, magie et science vont devoir s'allier, pour vaincre ce mal. le dessin est simple, vivant, je trouve cependant la colorisation un peu trop basique. le ton du récit est enjoué, dynamique, le livre se dévore, alors vivement la suite.

Bienvenue en fantasy ! On plonge avec bonheur dans le monde de Mycène et de Roch, les deux héros.
Dans ce paysage très enchanteur, un mal étrange gagne les habitants au point de devenir des ombres. La jeune Mycène, herboriste et passionnée de plantes, tente de les guérir avec ses remèdes. Pour l'instant, tout a échoué. Une dernière recette pourrait être la bonne. Malheureusement, pour obtenir des baies de serpe, il lui faudra rejoindre le village d'en bas où habite Roch, alchimiste, et son ennemi de toujours.

Un premier opus très introductif, qui plante le décor avec une nature très présente et deux héros en bisbille.. J'espère que les auteurs reviendront sur l'origine de la brouille entre les deux protagonistes, ou le pourquoi du mal dans les tomes suivants. On a hâte.

Les personnages sont attachants, Mycène est pétillante, vive et sa longue chevelure blanche est impressionnante et originale. Roch est plus rigoureux mais tout aussi intelligent.
Même si je n'adhère pas totalement aux dessins, ils complètent parfaitement le scénario et apportent une touche poétique.
Tous les ingrédients de la quête et de la fantasy sont présents et les deux personnages vont devoir associer magie et science pour réussir. Malheureusement, il faudra attendre les tomes suivants pour savoir s'ils vont réussir.
Évidemment, on sent l'influence du seigneur des anneaux (l'ancien ou le sage, l'importance de la nature et des arbres, les maisons, les êtres mystérieux que sont les Kayayas…), mais qu'importe, la lecture est plaisante, enjouée, et petits ou grands devraient y adhérer.

Le petit plus de l'album, ce sont les dernières pages, avec les crayonnés et les explications des auteurs.
Merci à Masse critique Babelio et aux éditions de la Gouttière pour ce livre et les jolies cartes qui accompagnaient l'ouvrage..