Tous les athlètes du plus génial au plus médiocre d’entre eux ressentent la même fierté lorsqu’ils se tiennent sur le terrain.
Ce n’est jamais un plaisir que d’assister à une rencontre depuis le banc de touche, mais… J’ai le sentiment d’avoir pu observer les autres joueurs avec plus de lucidité que d’habitude. Durant tout ce temps où je ne jouais pas, je me suis nourri du travail des autres.
Je veux jouer… Toucher la balle… Et jouer encore. Me battre à vos côté. Je veux prendre part au match… Laissez-moi partager la tension qui règne sur le parquet… Faites-moi suffoquer avec vous… Appelez-moi sur le terrain !
Je veux rester ici le plus longtemps possible. Je veux me battre avec mes partenaires… Et faire des passes… Encore et encore… Ainsi, c’est en donnant chacun le meilleur de nous-mêmes que nous remporterons la victoire.
Vous savez ce qui fait la force de Kageyama ? C’est non seulement son ego surdimensionné, mais c’est aussi une soif de progresser qui dépasse cette envie de reconnaissance.