Outlander, tome 2 : Le Talisman

Je suppose que le pouvoir et le luxe doivent bien se payer d'une manière ou d'une autre.

Aux yeux de la populace, les méchants d'hier deviendront les héros de demain.

On peut apprendre beaucoup sur ce qui a été, en observant ce qui reste.

"Jamie ... Je ne veux pas ... Je ne peux pas ... Je ne vivrai pas sans toi, un point c'est tout !"

"Mon corps et mon esprit étaient épuisés, mais je luttais contre la fatigue, repoussais mes limites, comme je l'avais fait si souvent. Bientôt, je pourrais reposer mes membres las et mon cœur meurtri. Bientôt, je pourrai dormir tranquille. Alors, je me blottirais dans le petit salon douillet du bed and breakfast, seule près du feu avec mes fantômes. Je pourrais les pleurer en paix, et me laisser sombrer dans l'oubli ou ils m'attendaient."

"Je n'avais pas peur de mourir, tant que j'étais avec lui. Mais, il fallait que je survive ... Sans lui. Il avait raison; de nous deux, c'était lui qui s'en sortait le mieux. J'ai tenu ma parole, parce que je l'aimais. Et nous avons survécu, toi et moi, parce qu'il t'aimait."

"Je te retrouverai, murmura-t-il à mon oreille. Je te le promets. Si je dois endurer deux siècles de purgatoire, deux siècles sans toi, c'est que tel est le prix que je dois payer pour mes crimes. J'ai menti, j'ai tué, j'ai volé, j'ai trahi et j'ai manqué à ma parole. Mais lorsque je me tiendrai devant Dieu, j'aurai un argument pour ma défense : "Le Seigneur m'a donné une femme d'exception, et je l'ai aimé de tout mon être.""

"De nous deux, c'est encore moi qui m'en sors le mieux. Car si tu ressens ce que je ressens pour toi, alors ce que je te demande revient à t'arracher le cœur et à accepter de vivre sans moi. Tu dois le faire, mo duinne. Il le faut."

"Laisse moi te dire combien je t'aime moi aussi dans ton sommeil car, quand tu es éveillée, je ne sais que répéter toujours les mêmes mots. Mais quand tu dors dans mes bras, je peux te dire tout ce que je ressens et je sais que, dans tes rêves, tu m'entends et me comprends. Alors, rendors-toi, mo duinne."

"Nous étions en vie et nous étions un. Rien ne semblait pouvoir nous arriver."