Même les araignées ont une maman

Rassurez-vous, aucune araignée en vue ! le titre vient en fait d'une philosophie en lien avec l'appréhension des peurs. La seule toile qu'on trouve entre les pages est donc celle du tueur en série, dont les fils pourraient bien attraper nos deux héros, la tension montant de plus en plus au fil des pages alors qu'Emma prend confiance en ses pouvoirs, mais se met en danger qu'elle est se rapproche trop du tueur…
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La quatrième de couverture de ce roman ne me faisait pas forcément rêver : un ado super inquiet pour son chat disparu alors qu'un meurtrier d'animaux domestiques sévit dans le quartier depuis quelques temps. Mais finalement, ce point est surtout un prétexte qui sous-tend le reste du récit, qui permet la rencontre des personnages et qui instaure un climat de peur et de panique.
Parce que l'intérêt de ce roman réside ailleurs : c'est une histoire qui parle de la peur, des peurs les plus profondes que l'on peut avoir au fond de nous et que l'on tente d'enfouir pour pouvoir vivre en société. Les peurs mais aussi les pensées intimes, celles qui dévoilent les personnes que nous sommes réellement et qui ne correspondent pas toujours à l'image que l'on renvoie. À ce titre, j'ai beaucoup aimé ce roman dans lequel il y a en plus beaucoup de suspense.

Il y a de nombreux meurtres d'animaux dans le quartier, le héros, un adolescent mène l'enquête et à cette occasion rencontre sa voisine de son âge qui ne va pas à l'école et n'a pas d'amis. Ils vont mener l'enquête et il va découvrir qu'elle est télépathe.
Le roman présente la recherche du coupable et comment le coincer car c'est un homme bien sous tout rapport qui cache bien ses pulsions.
Tout était là pour faire un bon suspense et pourtant, je me suis assez ennuyée à la lecture de ce roman. Peut-être parce que tous les ados du roman très sages manquaient un peu de folie ?