L’injustice, la trahison des profiteurs et des insatisfaits... Il y a de tout sur terre. L’important, c’est d’être entouré d’amour, de s’y accrocher et d’oublier le reste. On ne peut changer le monde.
Il faut crever l’abcès si on ne veut pas qu’il nous empoisonne!
Vous traitez votre fils comme s’il était encore un enfant. C’est presque un homme. Vous ne le voyez pas, et c’est mal, bien mal. Vous l’empêchez de s’épanouir, de se former une volonté de mâle.
Le métier entre, l’endurance suivra.
Ce n’est pas de la peine, c’est de la frustration, de l’orgueil de femme déçue. Aurais-tu par hasard le syndrome des femmes battues, qui fuient et reviennent vers leur bourreau sous prétexte que, au moment où ils se retrouvent, tout est beau, merveilleux, avant que l’œil ne soit encore une fois poché. Et ça continue et ça recommence, jusqu’à ce que, bien souvent, il soit trop tard!
Il avait toujours faim. Mon oncle expliquait qu’il devait avoir le ver solitaire, une drôle de bête, qui reste accrochée dans l’intestin par une espèce de pince. Si tu casses le ver sans passer le crampon, il va se reconstituer et continuer de te faire souffrir.
Qui était-il, lui, Roméo? Un simple humain de qui on espérait tant, à qui on demandait des miracles. Et les plus vulnérables, ces enfants qu’il mettait au monde, à qui parfois le premier souffle de vie était refusé... En ces moments, surtout, il était péniblement mis en face de son impuissance, de la faiblesse de sa science.
Réfléchir, chercher, approfondir. Sauver la vie n’était pas glorifiant. C’était un devoir moral. Il luttait. Une lutte contre la fatalité ultime qu’impose le terme de la vie; éloigner ce moment pour tout être vivant.
Le bruit de l’eau, le ciel pur qui s’y mirait, la paix ambiante faisaient des lieux un endroit où il faisait bon réfléchir loin des regards indiscrets.
L’âme de chacun diffère, même si tous ont été coulés dans le même moule. Il a été notre bébé plus longtemps, c’est normal qu’il soit plus tendre