« Pour démasquer un être humain , il n’y a rien de mieux que l’art, c’est le détecteur de mensonges le moins cher que je connaisse » .
« Je pense que les gens méprisent les critiques parce qu’ils détestent la faiblesse or la critique est le genre le plus bas dans l’échelle de la littérature .
Mais c’est justement parce qu’il est le plus faible qu’il jouit d’une séduisante impunité . »
De temps à autre la monotonie du monde s'interrompt avec splendeur.
J'ajouterais une dernière chose à propos d'Enriqueta : elle était très vivante, et pour moi l'aider à faire des mots croisés, retirer les arêtes de son poisson, et même dénouer les lacets de ses chaussures quand les rhumatismes lui grippaient les doigts, tout était poésie (...)
Soudain, je la voyais pour ce qu'elle était : une oeuvre d'art en soi.
Je lui fis comprendre sans tarder que j'étais à son entière disposition, qu'il s'agisse de lui servir un café ou de commettre un meurtre avec préméditation.
Ne vous attendez pas à des noms, des statistiques, des dates. Le solide m'échappe, il ne reste qu'une atmosphère imprécise entre mes doigts, techniquement je suis un impressionniste de la vieille école. Aussi, toutes ces années passées dans le monde de l'art m'ont rendue méfiante. Je me méfie surtout des historiens qui, avec leurs données précises et leurs notes de bas de page glaciales, exercent une sinistre coercition sur le lecteur
Il m'est venu à l'esprit qu'on n'écrit pas pour se souvenir, ou pour oublier, ou pour trouver un soulagement, ou pour se guérir d'une douleur. On écrit pour sonder ses propres profondeurs, pour comprendre ce qu'il y a à l'intérieur
Tant de choses peuvent échouer que c'est presqu'un miracle lorsqu'une seule aboutit.
Un bon faux, ne peut-il pas procurer le même plaisir qu'un original ? À un moment donné, le faux n'est-il pas plus réel que l'authentique ? Et au final, le marché n'est-il pas le vrai scandale ?
Après avoir écouté une musique irrésistible, nous devons nous contenter d’un robinet qui fuit