Cormoran Strike, tome 5 : Sang trouble

Cormoran Strike, détective privé, ancien soldat de Sa très royale Majesté, The Queen, ayant perdu un morceau de guibole, a créé son petit cabinet qu'il partage avec son associée Robin, faisant appel à d'autes collaborateurs. Il s'apprête à se rendre chez sa tante qui l'a élevé avec beaucoup d'amour et qui se meurt d'un cancer. Son père, un illustre chanteur qui a semé sa petite graine par-ci, par-là, ne s'en est jamais occupé. Quant à sa mère… Seuls ses petits plaisirs comptaient. Son gamin ? Pfff ! Quelle plaie ! Enfance difficile donc, qui n'a nullement empêché le petit Strike de devenir un homme débrouillard, intelligent et courageux.
Cormoran s'apprête à partir lorsqu'il est abordé par une femme qui lui demande de retrouver sa mère, Margot Bamborough… disparue depuis une quarantaine d'années… En 1974 pour être précis. Ce n'est pas un peu loin dans le temps, ça ?

Critique :

Robert Galbraith, aka J.K. Rowling, nous noie dans les 900 pages d'une histoire interminable, pénible à lire car Cormoran mène plusieurs enquêtes en même temps. Des enquêtes sans aucun intérêt, la seule qui compte réellement c'est celle qui vise à retrouver Margot Namborough, médecin apprécié de tous… ou presque !
Je me suis laissé séduire par les notes exceptionnelles attribuées à cet ouvrage et les commentaires dithyrambiques. Je n'y ai rien trouvé de ce qui me plaît dans un polar, à moins que ceci ne soit un thriller psychologique de haut vol, auquel, moi, pauvre petit béotien, n'ai rien compris du tout. Marre des états d'âme de tous ces protagonistes ! Quelle fatigue de passer son temps à lire leurs regrets, leurs manques de confiance, leurs interrogations, leurs hésitations… Et tout ça pour quoi ? Pour une solution tirée par les cheveux ! Horreur ! Moi qui suis presque chauve, j'aimerais garder les trois poils qui me restent.
Un polar, non ! Un livre sur les états d'âme, oui !
Une chose est sûre : plus de Cormoran Strike pour moi.