AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
Cormoran Strike tome 4 sur 7
EAN : 9782253181354
960 pages
Le Livre de Poche (01/04/2020)
  Existe en édition audio
4.1/5   475 notes
Résumé :
Lorsque Billy, un jeune homme perturbé, vient demander l'aide du détective privé Cormoran Strike pour enquêter sur un crime dont il pense avoir été témoin durant son enfance, Strike est perplexe. Billy, de toute évidence, est psychologiquement instable et ne parvient pas à se souvenir de nombreux éléments concrets. Il semble néanmoins sincère et son histoire crédible. Mais avant que Strike n'ait le temps de l'interroger, Billy, paniqué, parvient à s'enfuir.
... >Voir plus
Que lire après Cormoran Strike, tome 4 : Blanc mortelVoir plus
Critiques, Analyses et Avis (97) Voir plus Ajouter une critique
4,1

sur 475 notes
💍🏐🎨Quatrième tome de la saga Cormoran Strike.💍🏐🎨


Le livre débute exactement là où s'achevait le précédent. Après cet aparté dont je ne parlais pas afin de ne pas gâcher la lecture, notre détective Cormoran Strike et son associé ne manquent pas d'affaires à traiter. L'activité est tel que l'équipe s'est étoffée de détective en free-lance, une nouvelle secrétaire a été engagée, le compte en banque de la société est enfin au vert... bref le bonheur. Sauf qu'un jour surgit à l'agence un jeune homme perturbé, Billy. Il demande l'aide de Strike parce qu'il est persuadé d'avoir assisté à l'assassinat d'un enfant une vingtaine d'années plus tard... puis se sauve.
Cormoran Strike est persuadé qu'il y a quelque chose de vrai dans ce qu'a dit Billy, même si son comportement perturbé semble indiquer le contraire. de plus, cette enquête lui permet de sortir de son ordinaire professionnel où il est question de divorce, de filature. Ici, une véritable enquête en perspective... donc un défi pour notre détective et son acolyte...


Sérieusement, ce quatrième tome est le plus sombre et le plus tordu. Robert Galbraith, alias J.K. Rowling nous propose une aventure mêlant politique, chantage, assassinat, sexe, pouvoir. Après le monde de la mode, le monde de l'édition, le mariage de Kate Middleton, voilà que les Jeux olympiques sont au programme. C'est d'ailleurs cette intégration du récit dans l'actualité réelle qui apporte cette ambiance spécifique à cette série. le héros prend une aura moins virtuelle et plus consistante au milieu de faits réels. Quand on pense que la série compterait au final 7 tomes, reste à découvrir quels autres événements seront prévus. Peut-être que le mariage de Harry et Meghan sera l'occasion de les voir se marier... mais bon, je m'éloigne du sujet.


Côté intrigue, c'est du costaud. Entre la sphère politique et ses magouilles, le monde des nantis et privilégiés, vous avez de quoi vous passionner par le récit. L'intrigue au départ semble aisée : un jeune homme quelque peu déboussolé affirme avoir vu un enfant se faire assassiner. Rapidement, nos héros se retrouvent plongés dans un monde où les secrets d'alcôve sont légion avec pour cadre l'ouverture des Jeux olympiques imminente. Suis la mort dans des conditions effrayantes d'un des ministres du gouvernement et vous êtes bon pour ne plus dormir.
Cette intrigue policière est certes passionnante, mais c'est l'intégration de la vie personnelle de nos héros dans l'nttrigue qui la rend encore plus captivante. Suivre la nouvelle relation de Strike avec Lorelei, le retour de Charlotte, les soucis de Robin avec Matthew... Cela donne une dimension plus profonde à l'ensemble.


Côté personnages, comme toujours Robert Galbraith aime mettre l'accent sur les dissemblances. Ici, il est question de la haute société, de celles des privilégiés face à un jeune homme vivant à la rue et un détective dont l'activité professionnelle peut le conduire à la ruine.


Le seul point négatif concerne le style lent et lourd de l'ensemble. L'auteur aime s'attarder sur certains faits pour nous conduire sur de fausses pistes, revenir en arrière, puis repartir de plus belle pour s'arrêter de nouveau su un détail. Cela donne un rythme pesant lors de la lecture.😓


🤜Ce quatrième volet était très attendu et cela valait toute cette attente. La fin du roman laisse penser que le prochain tome pourrait voir nos deux détectives enfin ensemble. Espérons-le !😝

Commenter  J’apprécie          1230
J'ai trouvé le début de ce roman tellement long a démarré, que j'ai même envisagé d'arrêté à un moment. Mais comme je n'aime pas ça j'ai persévéré et grand bien m'a pris . Donc passé les 150 premières pages l'intrigue et le suspens s'installe enfin et je me suis prise au jeu.

Je pense que Robert Galbraith est un super auteur, qu'elle instille parfaitement le suspens et donne envie au lecteur de tourner les pages. Ce que j'ai fait avec plaisir. Malheureusement je crois que cette fois elle a voulu en faire de trop.. trop de pages (Une mise en place qui traine), trop de personnages et de ce fait une intrigue qui ne se tient pas tout a fait jusqu'au bout. On devine qui sont les "méchants" en présupposant la relation cachée entre les deux, mais sans réellement savoir le pourquoi du comment . de ce fait je trouve que ce tome est en dessous des précédents.

J'aime toujours autant la plume de l'auteur qui est addictive , ses personnages ( ou pas). Mais voilà Cormoran et Robin jouent un peu trop au chat et a la souris ce qui présuppose une suite, ce qui n'est pas pour me déplaire, mais néanmoins ça traine en longueur.
Matt est un vrai connard, encore un des atouts de l'auteure , de pouvoir insuffler sympathie et répulsion pour ses personnages. Je reste persuadée que c'est un pervers narcissique comme on en fait peu.


Bon je reste sur ma fin (et ma faim) je ne suis pas complètement conquise par ce tome, mais Cormoran et Robin étant des personnages tellement bien campés, que je serais dans l'obligation de suivre leurs nouvelles aventures , qui ne pourront être que meilleures en ce qui me concerne.
Commenter  J’apprécie          634
J'avais refermé le 3° tome en faisant Arghhhh...
Robin s'apprêtait à se marier , ( et pas avec Strike ! )...
Et même si ce n'est pas encore dans ce volume qu'ils finiront ensemble, disons qu'on est en bonne voie ...
Ce livre est un gros pavé de 694 pages mais il se boit comme du petit lait. Chaque soir, j'avais un immense plaisir à retrouver ce duo si charismatique et quelques pages de plus ne m'auraient pas dérangées...
Dans ce tome, Robert Galbraith s'attaque aux privilèges, ceux de la bonne société anglaise , si proche de l'aristocratie. Nous sommes prés du pouvoir, puisque un ministre engage nos détectives préférés, (il est victime de chantage); Robin, sous l'identité de la très chic Venetia, rentre au Parlement et fait connaissance de ses (grands )enfants.
Milieu social huppé, dont ils tirent des bénéfices , plus enclins à accepter les droits que les devoirs. J K Rowling fustige ce petit milieu privilégié ( dont elle fait désormais partie ...) , qui, de la maternelle au mariage , en passant par les amis, n'offre que très peu d'ouvertures aux moins argentés.
Mais tout cela n'en fait pas un roman policier social, car cet aspect n'est qu' une toile de fond, noyé sous une autre enquête (concernant un jeune homme atteint de troubles mentaux) , et sous la vie privée ( compliquée) de nos détectives .
Le fait que l'auteur ancre son histoire dans la réalité , n'en offre que plus de relief, de réalisme et de " touche britannique". On est au beau milieu des Jeux Olympiques , les personnages regardent la cérémonie d'ouverture, le prince Harry fait une apparition dans une soirée. ( Il est d'ailleurs très amusant, pour nous français, de découvrir l'effet qu'il fait aux invités ...) . Robert Galbraith se moque gentiment, tout comme elle avait ,malicieusement dans le tome 3, développé en parallèle le mariage de Robin et celui de Kate .
Haute société, politique, élites, chantage, passe- droits, meurtre : 694 pages de pur délice, vivement le tome 5 !

Challenge Mauvais genres.
Commenter  J’apprécie          515
Ah que je l'attendais avec impatience ce quatrième tome ! Et encore une fois, je n'ai pas été déçue. Bien que le roman soit long, il se lit avec facilité, et je n'avais qu'une envie tourner les pages les unes après les autres. Pourtant, encore une fois, la résolution de l'intrigue ne se produit qu'à la fin, sans nous laisser de réels indices. Et malgré cela, impossible de ne pas être captivée.

En plus de cette nouvelle enquête, l'auteur explore encore une fois les vies privées des deux protagonistes. J'aime beaucoup cet équilibre car cela permet de mieux appréhender les détectives et aussi de les rendre plus humains. Bien entendu, Cormoran et Robin sont liés et nous voyons aussi leur relation grandir, ce qui est un plus. Cependant, le manque de communication entre les personnages est crispant… mais c'est une chose récurrente en littérature… Après, j'avoue que j'ai beaucoup aimé dans ce tome la tournure que prennent les choses. Les deux héros sont à un tournant et ils vont devoir prendre des décisions ainsi que passer outre les non-dits.

C'est d'ailleurs toujours un plaisir de les voir interagir ensemble. Ils font des erreurs tous les deux, et ils essayent de faire comme ils le peuvent, mais on sent toujours cette complicité et ce respect qu'ils ont l'un pour l'autre. Il y a plus, bien entendu, mais la ligne n'est pas franchi et quelque fois, j'en viens à me demander si j'apprécierai cela ou pas. En un sens, oui, car je veux les voir heureux, mais est-ce que cela ne détruira pas aussi leur alchimie.

Côté enquête, c'est une nouvelle fois la sphère de la haute société qui est décortiquée. Les politiciens en prennent pour leur grade, c'est le moins que l'on puisse dire. Entre chantages, magouilles, passe-droits, mensonges et hypocrisie… Les choses ne sont pas jolies jolies à voir. Et pourtant, le tout reste crédible. On s'y croirait et je pense que c'est ça qui rend le roman addictif même s'il ne se passe pas grand-chose en soi. C'est encore un processus lent où chaque détail compte mais nous nous en rendons compte qu'à la toute fin. Ce qui est probablement aussi plus réaliste.

J'ai adoré ce tome, cependant deux choses m'ont chagrinée. La première est le cynisme ambiant. J.K. Rowling a cette manie dans la description de ses personnages à les rendre laid d'une manière ou d'une autre. Cela en devient lassant. Personne ne semble être assez bien pour elle, même ce pauvre inconnu qui prend son petit-déjeuner au McDo et qui se retrouve avec un furoncle... La deuxième chose concerne Robin. Il y a une redondance avec notre héroïne, une situation de répétition qui fait qu'elle passe pour une victime plutôt qu'une femme forte, ce que l'auteur voulait probablement faire ressortir. Elle a vécu bien assez de choses…

Un quatrième tome donc encore réussi avec une enquête prenante et nos deux héros toujours aussi attachants. Les voir évoluer est un plaisir et j'espère les revoir très rapidement pour un autre mystère à résoudre, en espérant que J.K. Rowling ne finisse pas par être trop dur avec eux.
Commenter  J’apprécie          456
À l'image du paysage londonien tout en clair-obscur sur la couverture, cette lecture s'est révélée particulièrement contrastée. Raisonnable, j'avais patienté jusqu'à la sortie de ce roman en poche mais j'avais très envie de m'y plonger. Pour la distraction bienvenue offerte par l'immersion dans une enquête aux multiples ramifications qui serait, j'en étais sûre, à la hauteur des précédentes. Pour le plaisir de retrouver un duo de détectives auquel je me suis attachée au fil des tomes. Et, il faut bien le dire, pour savoir enfin comment évoluerait leur relation.

Très vite, j'ai eu le sentiment que ces promesses seraient tenues. L'intrigue est savamment construite à partir des souvenirs qui hantent un jeune homme tourmenté – des évocations anciennes, qui remontent à son enfance, mais dont l'écho continue de résonner. Cormoran et Robin décident de les prendre au sérieux et amorcent une enquête qui les mène du palais de Westminster aux bas-fonds de Londres où des militants se mobilisent contre la tenue des jeux olympiques. Des mondes qui devraient rester hermétiques, mais les interférences nombreuses se révèlent au fil des recherches…

Comme toujours, le regard sur la société britannique contemporaine est impitoyable, notamment sur les hautes sphères qui sont dépeintes au vitriol. Sans être familière de ce milieu très exclusif, j'ai le sentiment que ce portrait est juste et représentatif, du moins de ce que la couverture médiatique donne à voir de la politique outre-Manche (et pas seulement là-bas !). Robert Galbraith, alias J.K. Rowling, connaît son affaire et sait dévoiler l'affaire par petites touches piquant notre curiosité, pimentées par les dilemmes personnels des deux détectives.

Je n'ai donc pas boudé mon plaisir et je me suis laissé balader avec entrain… jusqu'à la page 900. Et là, blanc mortel, je n'ai pas compris ce qui arrivait : l'affaire s'est résolue en deux temps, trois mouvements, me donnant rétrospectivement l'impression qu'une bonne partie de ce qui précédait n'avait servi qu'à m'égarer, voire relevait d'une immense manoeuvre de diversion.

Je lirai quand même le prochain tome, à paraître au mois de septembre en langue originale, notamment pour connaître l'évolution personnelle des deux protagonistes. Cela dit, j'ai eu le sentiment, en lisant ce quatrième tome, que leur sort ne pourrait pas rester éternellement suspendu. Troubled Blood devra donc relever le défi d'achever cette série en beauté, ou de parvenir à la renouveler.
Commenter  J’apprécie          352


critiques presse (1)
LaPresse
10 juillet 2019
C'est que Blanc mortel n'est pas un roman policier parmi tant d'autres. C'est une énigme complexe, un casse-tête de près de 700 pages qui s'épaissit plutôt que de s'éclaircir à mesure que se dévoilent les pièces du jeu.
Lire la critique sur le site : LaPresse
Citations et extraits (64) Voir plus Ajouter une citation
Strike et Lorelei s’étaient rencontrés à l’anniversaire d’Eric Wardle. Une soirée qui s’annonçait mal puisque Coco y était. Il ne l’avait pas revue depuis le jour où il lui avait téléphoné pour lui dire que c’était fini entre eux. Coco avait bu comme un trou et à 1 heure du matin, alors qu’il discutait sur un canapé avec Lorelei, elle avait déboulé, leur avait balancé son verre de vin à la figure et s’était enfuie dans la nuit. Strike ignorait alors que les deux femmes étaient de vieilles amies ; il ne l’avait appris qu’au matin, en se réveillant dans le lit de Lorelei. Strike avait estimé que c’était le problème de Lorelei, pas le sien, et Lorelei avait trouvé qu’à tout prendre, elle préférait garder Strike et oublier Coco.
« Comment tu fais ? lui avait demandé Wardle, perplexe, quand ils s’étaient revus par la suite. Mince alors, j’aimerais bien connaître ton… »
En voyant Strike lever ses gros sourcils, Wardle s’était subitement interrompu, comprenant qu’il avait été à deux doigts de lui faire un compliment.
« Il n’y a aucun secret, avait dit Strike. C’est juste que certaines femmes sont attirées par les unijambistes en surpoids avec un nez de boxeur et des poils pubiens sur la tête.
— Si tu veux mon avis, le fait que ces femmes-là circulent librement prouve que les psys ne font pas leur boulot dans ce pays », avait conclu Wardle. Strike avait éclaté de rire.
Commenter  J’apprécie          230
Le samedi suivant, Matthew devait disputer un match de croquet au profit d’une œuvre de charité sponsorisée par son entreprise. Matthew avait hâte d’y être. Il était aussi bon dans ce sport qu’il l’avait été au rugby, ce qui le remplissait d’orgueil. Robin l’écouta se vanter et dénigrer par avance son ami Tom, qu’il disait empoté ; elle rit quand il fallait rire, s’exclama, produisit les onomatopées qui convenaient. Et pendant ce temps, une autre partie d’elle-même, malheureuse et transie, se demandait ce qu’il se passait à Londres, si Strike s’était rendu à la manif, s’il avait obtenu quelque chose d’utile. Elle se demandait aussi comment elle, Robin, avait pu épouser le type égoïste et prétentieux qui marchait à ses côtés et qui ressemblait vaguement au charmant garçon qu’elle aimé autrefois.
La nuit suivante, pour la première fois, Robin fit l’amour avec Matthew non parce qu’elle en avait envie mais pour éviter la dispute qui aurait éclaté si jamais elle avait refusé. C’était leur anniversaire de mariage et donc il allait de soi qu’ils devaient faire l’amour, comme on appose un cachet sur un document notarié. Une formalité qui ne lui procura aucun plaisir. Quand Matthew jouit, les yeux de Robin s’emplirent de larmes amères. Et la partie d’elle-même malheureuse et transie se manifesta de nouveau, s’étonnant qu’il ne remarque pas le chagrin qui l’étouffait, se demandant comment il pouvait croire un seul instant que leur couple était viable.
Apres que Matthew eut roulé sur le côté, après qu’il eut dit tous les mots qu’on dit dans ces moment-là, Robin replia son bras sur ses yeux humides et, pour la première fois, lui répondit « Je t’aime aussi » en sachant qu’il n’en était rien.
Commenter  J’apprécie          100
Quand Robin avait suggéré de louer plutôt que d’acheter, Matthew avait d’abord refusé. Elle avait fini par le convaincre en arguant qu’elle ne supporterait pas de rester un an de plus sur Hastings Road à attendre vainement qu’ils trouvent un logement dans leurs prix. Malgré les sous de l’héritage et le nouveau poste de Matthew, ils avaient juste de quoi payer le loyer de cette maisonnette de trois pièces sans toucher à l’argent que leur avait rapporté la vente d’Hastings Road.
Le propriétaire, un éditeur qui venait d’être muté à New-York dans la maison mère, s’était déclaré ravi de faire leur connaissance. C’était un homo d’une quarantaine d’années a qui Matthew, avec son look impeccable, avait tellement plu qu’il avait tenu à venir en personne lui remettre les clés le jour de l’emménagement.
« Je suis d’accord avec la définition que donne Jane Austen du locataire idéal, lui avait-il dit sur le trottoir : ‘Un homme marié, sans enfant ; on ne peut rien souhaité de mieux.’ Voyez-vous, seules les femmes savent entretenir une maison. A moins que vous ne partagiez les taches ménagères ?
- Oui bien sûr », avait répondu Matthew en souriant. Robin qui, à ce moment-là, passait derrière eux en transportant une caisse remplie de plantes en pot, avait dû se retenir pour ne pas leur balancer une remarque caustique.
Commenter  J’apprécie          60
Dans le milieu social où baignait Charlotte, tout le monde savait qui était qui. Deux personnes pouvaient ne s'être jamais rencontrées mais se connaître quand même, par l'intermédiaire d'un frère, d'une soeur, d'un cousin, d'un ami ou d'un camarade d'université, ou bien encore parce que leurs parents respectifs étaient liés. Cette microsociété formait une tribu étroitement soudée, refermée sur elle- même et défendant farouchement son territoire. Il était rare que ses membres aillent chercher l'amitié ou l'amour à l'extérieur.
Commenter  J’apprécie          150
On débarrassait les assiettes à dessert. Devant la mine inquiète du serveur qui lui demandait si elle désirait quelque chose d’autre, puisqu’elle n’avait rien avalé depuis le début du repas, Robin se fendit d’un sourire et répondit :
« Un pistolet chargé, si vous avez ça en cuisine. »
Commenter  J’apprécie          250

Videos de Robert Galbraith (5) Voir plusAjouter une vidéo
Vidéo de Robert Galbraith
Extrait du livre audio "Sang trouble" de Robert Galbraith lu par Philippe Résimont. Parution numérique le 7 mars et CD le 13 avril 2022.
https://www.audiolib.fr/livre/sang-trouble-9791035406424/
autres livres classés : romans policiers et polarsVoir plus
Les plus populaires : Polar et thriller Voir plus


Lecteurs (1123) Voir plus



Quiz Voir plus

L'appel du coucou

Pourquoi Strike a-t-il abandonné sa carrière militaire ?

Sa compagne le lui a demandé
Il est devenu papa
Il a commis une faute grave
Il a été blessé

7 questions
127 lecteurs ont répondu
Thème : Cormoran Strike, tome 1 : L'appel du coucou de Robert GalbraithCréer un quiz sur ce livre

{* *}