Cormoran Strike, tome 5 : Sang trouble

900 pages. Il faut être prévenu avant d'acheter ce roman fleuve. Beaucoup de critiques très élogieuses, j'avoue en être loin. 4 enquêtes en même temps et tout est fouillé, disséqué. Pourquoi pas mais du coup, c'est tout de même très long !
Je l'ai lu pour retrouver le binôme Strike et Robin, détectives privés et amoureux sans se l'avouer. Bien sûr, de livre en livre, nous les voyons traverser leurs aventures de vie personnelle mais là, j'ai vraiment envie de leur dire : bon, allez, quand est-ce que vous concluez ? mis à part ça, JK Rowling a le talent de faire vivre ses personnages dans toute leur complexité, tous très bien étudiés.
Là, l'enquête se porte sur un an, pour trouver le pourquoi de la disparition du Margo Bamborough, médecin disparue en 1974, laissant une petite fille et un mari éploré, mais surtout, disparue au moment où un tueur en série sévi dans le coin. Et tout porte à croire qu'elle en est la énième victime. D'interminables interrogatoires en filatures, l'enquête avance au milieu d'autres qui occupent nos héros à temps plein mais m'ont noyée.
Dommage, car j'ai beaucoup aimé « l'appel du coucou » et « le ver à soie ». Les 2 derniers m'avaient moins plu et celui-ci encore moins. Allez, un peu plus court, Robert, et ça devrait le faire.

Une année d'investigations, une enquête sur une disparition datant de quarante ans, celle de Margot Bamborough, grande et belle femme de quarante ans, médecin généraliste dans un cabinet de groupe à Londres …
C'est sa fille qui confie ce cas plus que froid à l'équipe déjà renommée que forment Cormoran Strike et Robin Ellacott et les collaborateurs de leur agence de détectives.

Une intrigue foisonnante, des tas de témoins pas toujours fiables, une série de personnages plus complexes les uns que les autres : un tueur en série qui refuse de révéler l'endroit où sont enfouies certaines de ses victimes (comme Michel Fourniret), un détective privé médiatique (comme un certain Hercule Poirot) et qui ne passe pas facilement inaperçu avec sa jambe artificielle, des suspects à multiples identités (Lupin ?), des théories ésotériques délirantes …

La créatrice d'Harry Potter renoue ici avec les forces occultes. Il ne s'agit plus de magie mais d'astrologie de bazar, de signes du Zodiaque et de Tarots divinatoires. En fait, si l'enquête sur la disparition et la mort vraisemblable de Margot n'a jamais abouti, c'est en grande partie du fait de l'obsession maladive de l'inspecteur chargé à l'origine du dossier et qui a concentré ses recherches sur une unique piste et donc en a négligé d'autres.

On doit sans doute au talent de la traductrice – Florianne Vidal – et à la clarté fluide de son style, le fait de ne pas lâcher ces 900 pages avant la fin. Car la galerie des nombreux personnages complexes, logés dans des «univers » naturellement connectés entre eux - fait souvent perdre le fil. il faudrait, dès le début, prendre des notes : difficile avec un bouquin qui représente déjà un certain poids !

On retrouve en arrière-plan plusieurs thèmes chers à l'auteur : les paysages des Cornouailles (clin d'oeil à Elizabeth George ?), les rues et les magasins de Londres, l'impact des drames criminels sur les victimes et leurs familles, et surtout la souffrance infligée – volontairement ou pas – aux enfants par leurs parents. Et en bonus, plusieurs histoires d'amour : tragiques, désassorties, compliquées, brûlantes mais impossibles à exprimer. La sensibilité féminine affleure (Robin serait-elle le double de l'autrice ?), la simplicité de l'âme masculine lui répond souvent de façon maladroite.

Comme il est de règle, la solution de cette énigme à multiples inconnues n'intervient que dans les toutes dernières pages, alors que tout au long du roman, de petits cailloux blancs ont été semés, mais bien recouverts de poussière. On apprécie l'énorme travail de surveillance, les planques sous la pluie dans les voitures enfumées, les dangers physiques traversés par les enquêteurs … et le rôle néfaste de la presse à sensation britannique avide de sang comme d'étaler à plaisir la vie trouble des « célébrités ».

le sens du titre du roman, sans doute ?
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Cinquième volume des aventures de Cormoran Strike, le détective unijambiste créé par J.K.Rowling sous son pseudonyme de Robert Calbraith, ce Troubled Blood se lit tout aussi facilement que les quatre premiers, sans pour autant apporter autant de satisfaction que Lethal White. D'autant plus que ce que je reprochais au volume précédent est amplifié dans Troubled Blood entre Robin et son divorce et Cormoran Strike, sa famille et son ex. Plus encore, j'ai été gênée par la façon dont l'auteur insère ses obsessions sur sa vision du féminisme aux forceps dans cette histoire quitte à faire régresser la psychologie de ses deux protagonistes. L'affaire principale est ici un « cold case » où une femme leur demande d'enquêter sur la disparition de sa mère 40 ans auparavant et chercher à savoir si celle-ci fut victime d'un tueur en série. le premier détective chargé de l'affaire en plein burnout a parsemé ses notes de considérations ésotériques et astrologiques rendant son raisonnement encore plus compliqué à comprendre. S'y mêlent des histoires sur la vie de l'agence, de ses différentes affaires et des employés qui y travaillent sous les ordres de Cormoran et Robin. Si le style de Robert Calbraith est toujours aussi fluide et que les pages se tournent toutes seules, la révélation du nom de l'assassin, autre tueur en série jusqu'ici non détecté, tombe comme un cheveu sur la soupe et m'a personnellement laissée dubitative. S'il doit y avoir un sixième volume, j'espère que celui-ci se concentrera plus sur la partie policière et surtout qu'il s'éparpillera moins dans tous les sens.
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1340 pages et des poussières dans le format Poche !
Gros, gros bouquin !
Et en plus quand les personnages sont médiocres et que l'auteur se régale à nous les ciseler dans les moindres détails de leur pauvre vie banale, dotés de bas instincts bien glauques dans un pays où la pluie imprègne et colle tous les miasmes exhalés par la ville et ses humeurs.
Aucune lueur d'espoir se dégage de ce 5ème tome des aventures de Cormoran et Robin qui n'ont toujours pas conclu et ce n'est pas « spoiler » de le dire. Pour qu'une histoire dure elle ne doit pas bien se terminer, genre « ils vécurent heureux et eurent beaucoup d'enfant », le lecteur doit se dire : ouf !!! j'ai une plus belle vie que ces personnages. Les contes de fées sont remplacés par les lectures « feel good », genre bien à part et heureusement pour le moral des troupes (il faut toujours un contrepoids) .
Bref, je m'égare… hélas voilà ce qu'a provoqué cette lecture chez moi. J'ai lu les 4 précédents opus et je lirais probablement le suivant, histoire de voir jusqu'où l'auteure va aller.
Alors, bon courage à vous qui le lirez, munissez-vous de douceurs chocolatées, de macarons, de boissons relaxantes, de tout ce qui vous fait envie dans les moments de déprimes, après une journée de labeur où vous aurez subi vos chefs de services, les infos de la télé, les news d'Internet, la guerre en Ukraine, le dernier féminicide, toutes les mauvaises nouvelles dont on nous abreuve à longueur de journée, J. K. Rowling vous en remet une couche !

Impatiente de découvrir la suite des aventures de Cormoran et de Robin, j'ai lu ce pavé en anglais et la lecture en a été un peu laborieuse... plus de 900 pages, et deux mois de lecture pour aller au bout. Cormoran et Robin travaillent sur une affaire classée datant de plus de 40 ans. L'enquête est donc essentiellement basée sur l'interrogatoire des différents protagonistes de l'époque. Beaucoup de personnages, on peut s'y perdre un peu... peu d'action, un peu d'ésotérisme, des enquêtes qui piétinent pour un dénouement final surprenant où tous les éléments font sens. Même la relation entre Cormoran et Robin traîne en longueur, un pas en avant, deux pas en arrière ...J.K. Rowing reste très forte pour décrire des personnages très réalistes dans leur imperfection. Au final, un bon roman mais un peu long.

Robert Galbraith est le pseudonyme de J.K. Rowling. C'est sous ce nom qu'elle écrit des romans policiers. La série des Cormoran Strike compte cinq ouvrages. J'ai beaucoup aimé les trois premiers, j'ai été déçu par le quatrième, et, hélas, également par celui-ci. Certes, les personnages de Cormoran et de Robin sont toujours attachants, et l'intrigue dans un style « cold case » est bien construite. La plume est agréable, et on lit avec plaisir les aventures de nos deux détectives. Mais j'ai trouvé beaucoup de longueurs à cet opus. Les descriptions sont nombreuses, parfois inutiles, je pense à des détails sur les cafés où les héros déjeunent sur le pouce où des endroits où les personnages ne font que passer. Il faut attendre un gros tiers du roman pour qu'enfin l'intrigue accélère.
Je remercie les editions Grasset et Netgalley
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Un tome très dense et très long mais je ne me suis pas du tout ennuyée. J'aime retrouver ces deux détectives, et j'ai apprécié l'humour qui surgit agréablement au milieu de toutes les noirceurs.
L'enquête est une vraie pelote de laine, noueuse, entremêlée, parfois le fil se casse…
Je n'ai pas vu venir la fin… avant la fin !
Un bémol cependant : je n'ai pas du tout accroché aux données astrologiques qui émaillent les recherches…

Cinquième tome des aventures de Cormoran Strike et de sa collègue Robin. 920 pages : gros pavé et pas en petit format ! J'avais été très déçue du quatrième et la suite ne me disait rien. Bon… j'ai craqué quand j'ai vu que le cinquième était disponible à la bibliothèque. Pure curiosité pour la suite de la « relation » entre le détective unijambiste et de son assistante. Les enquêtes sont du même tonneau que les autres : toutes s'emmêlent et compliquent l'histoire. Nous les suivons dans leurs quotidiens et c'est plutôt longuet en étant tout de même intéressant. Mais au final, je me suis dit : ouf ! Enfin, j'arrive à la fin et tout ça pour ça !! Ce coup-ci, je crois bien que je ne craquerai pas sur le sixième tome si il y en a un !

Très grande fan de la série de Cormoran Strike, je dois avouer que j'ai été déçue par celui-ci. L'histoire est intéressante car j'aime ce côté enquête qui me tient en haleine dans un livre. Mais nous voilà avec un pavé en main et l'impression que le but à chaque nouveau tome est surpasser la taille du précédent.
Même s'il me faut admettre que la nature intrinsèque du métier de détective privé est de passer du temps à attendre et à perdre du temps sur une fausse piste avant d'en trouver une bonne, dans roman c'est un peu pesant. Entre ces enquêtes qui avancent à deux à l'heure et la relation entre Robin et Cormoran qui piétine comme dans un premier amour entre deux enfants de primaires naïfs et innocents... ma patience fut à rude épreuve. J'ai éprouvé de la frustration et de l'ennui avec ce tome.

Alors qu'il traite déjà plusieurs affaires dans son agence de détective privé avec plusieurs filatures en tous genre, Cormoran Strike accepte de reprendre un cold case : la disparition de Margot Bamborough, une docteur disparue dans les années 1970 à la fin d'une journée pluvieuse, son corps n'a jamais été retrouvé. Les soupçons se portent vers un tueur en série qui habitait dans son quartier mais celui-ci n'a jamais avoué le meurtre. En interrogeant les témoins de cette affaire, en déchiffrant les notes ésotériques du premier policier en charge de l'enquête, Cormoran et son associée Robin, ont un an pour tenter de découvrir ce qui s'est passé ce soir là. Pendant ce temps Strike doit accompagner du mieux qu'il peut celle qui l'a élevée et qui se meurt d'un cancer et Robin désire divorcer au plus vite de son mari adultérin afin de récupérer sa part et de reprendre son indépendance.
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Après avoir lu il y a quelques années les 4 premiers tomes, et ayant eu envie de poursuivre les aventures de Cormoran Strike, j'ai réservé ce bouquin dans ma médiathèque mais je n'imaginais pas qu'il faisait plus de 900 pages ! J'avoue que c'est vraiment très et trop long : j'avais hâte que tout cela se termine.

L'auteur (autre nom de plume de J.K. Rowling) traite de bien trop de sujets dans ce bouquin : émancipation de la femme, syndrome génétique, homosexualité, vi-ols, paraphilie, prostitution, drogue, empoisonnement, sadisme, tortures, meurtres atroces, avortement, fausse couche, cancer, cela fait beaucoup même en 900 pages. Comme je suis plutôt du genre cosy mystery que thriller dégueulasse, je n'ai pas tellement apprécié de roman à sa juste valeur (certes, il y avait aussi des scènes dégoutantes dans les premiers tomes mais pas autant). J'espère que les histoires suivantes seront plus plausibles et avec moins de scènes pénibles.
Le plus : l'évolution de la relation entre Strike et Robin (je les aime bien ces deux là)
Les moins : trop de personnages (on s'y perd dans les prénoms et les métiers), trop de détails sordides, trop de pages, les enquêtes secondaires inutiles, le cold case aurait été suffisant pour un seul volume et les autres enquêtes ne font que leur faire perdre du temps même s'ils sont nombreux dans l'agence à travailler avec Strike et Robin, trop de cigarettes, d'alcool et j'en passe et pour finir l'explication de la disparition de Margot très décevante.

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