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Critiques filtrées sur 4 étoiles  
Masse critique Babelio de mai 2021 : littérature jeunesse. Première réaction : ‘'ce n'est pas pour moi'', car je ne suis pas fan de ce genre littéraire. Deuxième réaction : ‘'je vais quand même voir ce qui est proposé'' (je suis d'une curiosité intellectuelle insatiable). Et je tombe sur un livre d'un ‘'nouvel auteur phénomène de la littérature jeunesse'' dont je n'ai jamais entendu parler. Je fais alors des recherches sur Enrico Galiano (l'auteur en question). Il semble que ‘'Et pourtant, le bonheur est là'' soit son premier roman, paru en 2017 en Italie sous le titre ‘'Eppure Cadiamo Felici''. Et je trouve des notes très élevées et des commentaires dithyrambiques… Ayant dans ma bibliothèque quelques (rares) pépites dans ce genre littéraire (1), je m'inscris et suis, par chance, retenue. Merci aux Editions PKJ et à Babelio.

Ce long préambule pour vous faire comprendre que j'étais très partagée lorsque j'ai ouvert le livre : réticence envers la littérature jeunesse vs enthousiasme des lecteurs ! le facteur m'a remis le livre hier en milieu d'après-midi, je l'ai ouvert en me couchant… et ne l'ai lâché qu'à 3h du mat' en tournant la 508e et dernière page. Ai-je besoin de préciser que j'ai rejoint la cohorte des lecteurs enthousiastes de cet auteur ?

Voilà comment celui-ci, dans une vidéo, présente son personnage principal, Gioia, et ses quatre caractérisques :
- rousse avec des taches de rousseur
- inséparable de son appareil photo avec lequel elle photographie les gens de dos
- une chanson de Pink Floyd toujours dans ses écouteurs
- inséparable de son cahier ‘'magique'' dans lequel elle inscrit les mots les plus bizarres et intraduisibles du monde : ex, le mot gallois cwtch signifie ‘'une étreinte dans laquelle on se sent chez soi, protégé'' (2)
Dès les premières pages, on s'attache très vite à cette adolescente intelligente mais terriblement seule : pauvreté, foyer dysfonctionnel, camarades de classe qui l'isolent lorsqu'ils n'en font pas leur tête de turc (ils l'ont surnommée Miss Rabat-joie). Alors Gioia s'est inventée une amie imaginaire, Tonia : ‘'elle est grande, elle a un léger accent du sud, elle joue au volley, elle est vulgaire, elle n'hésite pas à me dire les choses en face. Et ce que j'aime, c'est qu'elle me pose souvent des questions''. Et Tonia va l'accompagner dans une aventure magistralement orchestrée par l'auteur : un soir, Gioia fait la connaissance d'un ado, Lo, qui devient son amoureux… Mais voilà : où est la réalité dans tout ce qu'elle va vivre ? Comment démêler le vrai du faux, les bien-intentionnés des mal-intentionnés ? Les choses vont se compliquer avec le retour de son père, un looser de première ; mais, heureux contrepoint, Gioia trouve de l'aide et des réponses auprès de son professeur de philosophie, un enseignant qu'on aurait tous aimé avoir comme prof (voir la citation de la postface dans la page ‘'citations'' du livre) !

Enrico Galiano traduit très bien le mal-être de l'adolescence ; en le lisant j'ai revécu la mienne : les espoirs et désespoirs, les interrogations, les incompréhensions, les perspectives et les impasses, etc… Si vous ajoutez à cette réussite une touche d'humour et de thriller psychologique mené de main de maître, vous obtenez ‘'Et pourtant, le bonheur est là'' que je vous recommande vivement.

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(1) ‘'Wonder'' de R.J. Palacio, ‘'Le premier qui pleure a perdu'' de Sherman alexie… pour ne citer qu'eux
(2) L'auteur, dans la postface : « Pour moi, en tant que personne, pas en tant qu'écrivain, ça a été fantastique de partager cette passion avec Gioia, découvrir qu'il existe des mots de quatre syllabes qui à eux seuls signifient ‘'la lumière qui filtre à travers les feuilles des arbres'' ou ‘'la nostalgie des endroits où l'on est jamais allé''. C'est merveilleux »
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100 000 exemplaires vendus en Italie d'un livre écrit par "l'auteur phénomène", par ailleurs l'un des 100 meilleurs profs du pays (c'est quoi ce classement ?) : la maison d'édition ne lésine pas sur les arguments pour appâter le chaland adolescent. de mon côté, ça aurait plutôt tendance à me rebuter. 

Malgré tout, j'espérais une lecture facile et pas trop niaise pour ma pause entre Orwell et Chalandon.
Alors c'est sûr, on retrouve la jeune fille créative et incomprise de ses pairs, le garçon mystérieux, le prof de philo qui dispense des phrases dignes d'un livre de développement personnel et les parents (pas qu'un peu) défaillants.
Mais c'est bien fait. le balancement entre réalité et imaginaire est intéressant, il y a des idées très mignonnes (les mots intraduisibles) et Gioia est particulièrement attachante. Faut dire qu'elle aime la photo et les Pink Floyd, ça aide. 

Le fait que l'histoire se déroule en Italie apporte un dépaysement bienvenu, l'écriture est fluide et agréable. Un bon moment sans prise de tête. Ce n'est déjà pas mal !
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J'ai aimé ce roman, cependant, je suis assez déçue, car l'amour des mots de Gioia passe très vite au second plan pour une romance entre deux protagonistes. Gioia s'enferme dans le monde des livres et des mots au son des « Pink Floyd ». Son air de rat de bibliothèque roux et impeccable attire quand même le regard de quelqu'un. Elle le remarque aussi. Lo est un jeune homme solitaire. Il aide Gioia à sortir de sa bulle et à remettre les pieds dans la réalité. Pourquoi ne pourrait-elle pas garder un pied dans les bouquins et un pied dans la réalité auprès de Lo ?
La suite de ma chronique :
Lien : https://lesparaversdemillina..
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Ce qui m'a plu d'emblée en achetant Et pourtant, le bonheur est là d'Enrico Galiano, c'est la couverture avec ce superbe portrait. Même si c'est un roman ado, la masse critique du mois dernier m'a donné envie de le lire.
J'ai aimé dans ce livre l'histoire, le style narratif, les dialogues, les chapitres qui sont courts, le vocabulaire simple, la fluidité du récit. La lecture se fait rapidement de manière très fluide.
Tout cela rend l'histoire dynamique, accessible et passionnante. L'intrigue est bien menée. Les thèmes qui sont abordés peuvent bien répondre aux questionnements des adolescents.
J'ai bien aimé l'héroïne Gioia. Elle est hors normes et mûre pour son âge, fragile. Elle est un peu toujours sur le fil.
J'ai bien aimé le personnage du prof M. BOVE, qui a toujours de bons conseils et qui ouvre l'esprit de l'héroïne, qui la pousse vers le meilleur d'elle même.
Mon côté fleur bleu a bien aimé la fin de l'histoire. Je n'aurai pas voulu qu'elle se termine autrement. Elle laisse en plus la perspective d'une suite que l'on pourra bien s'inventer ou que l'auteur décidera peut être de nous donner.
Mention spéciale aux petits mots et à leur lexique.
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Tout d'abord, je tiens à remercier Babelio et les éditions Pocket Jeunesse pour m'avoir permis de découvrir cet ouvrage lors de la dernière opération Masse Critique.

On suit ici l'histoire de Gioia, une adolescente italienne qui s'est toujours sentie rejetée de la société. Sa vie est ennuyeuse, ses camarades l'ont prise pour bouc émissaire. Ses parents, sous couvert de violence conjugale et de boisson, se séparent et se rabibochent sans cesse. Seuls son professeur de Philosophie, son amie imaginaire Tonia, les Pink Floyd et sa collection de mots intraduisibles lui font enchainer les jours, les uns après les autres, en l'espoir d'une vie meilleure un jour.
Sauf qu'une énième dispute familiale éclate dans leur petit appartement. Gioia en à marre, décide de prendre l'air et de se rendre dans un bar désert la nuit. Là-bas, elle va rencontrer le mystérieux Lo, qui va devenir sa bouée de sauvetage. Mais quand il disparait soudainement, la jeune fille se demande si il était vraiment réel ou si il était lui aussi, comme Tonia, le fruit de son imagination ?

Gioia, sous ses airs étranges est un personnage assez attachant et atypique. Pourtant héroïne d'une histoire destinée aux adolescents, nous n'assistons pas ici à une bimbo vénale et superficielle. Gioia rêve de mieux, de plus grand. La culture est quelque chose qui lui permet de s'évader, de "s'élever au dessus des autres". On sent sa fragilité psychologique et émotionnelle. Par moment, on se demande même si elle n'est pas victime d'hallucinations.
Lo, lui, est un personnage mystérieux qu'on a beaucoup de mal à cerner. Tantôt doux, tantôt colérique, on se demande souvent s'il n'est pas bipolaire. On doute parfois de sa sincérité et et de son vécu, mais il est tellement démonstratif avec Gioia qu'on veut y croire à tout prix.
Enfin, nous avons pas mal de personnages secondaires. Parmi eux, Mr Bove, le professeur de philosophie de Gioia, qui a d'excellents conseils et est très amitieux. Un pilier pour la jeune fille. Nous avons aussi les détestables et égoïstes parents de Gioia, Tonia, ses camarades de classe etc...

D'un avis général, je dirais que ce livre m'a assez plu. Déjà, le rythme est soutenu. Les chapitres ne font qu'une à deux pages, on les avale vitesse record. Les dialogues sont courts, ciselés, on va à l'essentiel. L'écriture est très abordable et vive. On ne s'ennuie pas.
Ce que j'ai aimé aussi, c'est que, tout du long, malgré une histoire assez peu originale, on est toujours sur le fil du rasoir. On se demande sans cesse si tout cela est réel ou non. Cela donne pas mal de suspense à l'intrigue. On veut savoir la suite, et cela se lit à toute vitesse.
Pourtant destiné aux lecteurs à partir de 12 ans, " Et pourtant le bonheur est là", n'est jamais mièvre. On y aborde des thèmes graves tels que le deuil, le harcèlement scolaire, l'alcoolisme, le mensonge.
Mention spéciale aux mots intraduisibles que j'ai particulièrement appréciés. J'ai été ravie d'en découvrir quelques uns, cela apporte un bon plus à l'histoire.
Toutefois, j'ai un peu moins aimé cette impression de "huit clos". On retrouve souvent les mêmes lieux, et donc souvent les mêmes scènes. A certains moment, cela en est presque répétitif, et on a hâte que cela se termine.
De plus, j'ai trouvé la fin un peu prévisible pour moi, et la ficelle principale est un peu simple par rapport à la complexité du récit mis en place. Un peu dommage de ce côté là.

En conclusion, j'ai pas mal apprécié l'histoire de Gioia et Lo. Complexe, on se demande si tout cela est réel ou non, ce qui est l'élément qui fait qu'on lit cet ouvrage à toute vitesse. Cela me fait penser à un petit mélange entre les oeuvres de John Green et la série "21 reasons Why". Pas mal, un bon divertissement.
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Dans ce récit, on découvre la vie de Gioia, 17 ans, écrasée par une mère alcoolique, les disputes incessantes de ses parents et le harcèlement scolaire qu'elle subit.

Profondément seule, elle s'invente une amie imaginaire qui n'a pas sa langue dans sa poche. Une nuit, elle découvre par hasard Lo, une jeune garçon solitaire et mystérieux, dont elle tombe très amoureuse.

Lorsqu'il disparaît du jour au lendemain sans prévenir, Gioia se lance à sa recherche pour le retrouver et découvrir son secret caché. Comme seuls soutiens, elle pourra compter sur la musique des Pink Floyd et les réflexions sur la vie de son prof de philo.

Un roman haletant sur la précarité et l'enfance malheureuse, avec un questionnement sur le sens de la vie en toile de fond.
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Je ne savais pas à quoi m'attendre en lisant ce livre, l'ayant choisi principalement pour sa très jolie couverture 😅

Gioia est une jeune femme atypique. Solitaire, elle ne partage pas les loisirs et engouements de ses camarades de lycée, et est mise à l'écart, et même rejetée. Ses parents ont une relation compliquée, son père est violent, alors Gioia trouve refuge dans la photographie, sa passion, et la musique (Pink Floyd). Un soir, elle rencontre un jeune homme, Lo, qui joue aux fléchettes. Celui-ci l'intrigue, il est très secret et ne parle pas de sa famille. Petit à petit, tous deux se rapprochent, malgré le caractère fantasque de Lo. Gioia se sent vivre, jusqu'au jour où tout bascule...

Bien que n'ayant pas du tout accroché à la relation amoureuse de Gioia et de Lo, j'ai lu ce roman très vite, et j'y ai relevé un nombre impressionnant de jolies phrases, notamment dans les échanges entre Gioia et son professeur de philosophie, ou les réflexions de la jeune femme, à la fois poétiques et pleines de maturité. Grâce à cet enseignant, Gioia développe sa pensée et se questionne sur le sens de la vie.

De nombreux thèmes assez durs affleurent, la souffrance psychologique, le mal-être adolescent, les relations compliquées avec les parents, la violence, le harcèlement. La deuxième partie du roman développe enquête et mystère. Mais au final, malgré la difficulté des propos, la plume de l'auteur nous laisse une impression d'optimisme et de justesse. Les mots étrangers employés par Gioia ajoutent une touche d'originalité au récit.

J'étais assez sceptique au début de ma lecture, mais je suis tout de même contente de l'avoir lu, pour son côté original, et agréable à lire. Si ce n'est pas un coup de coeur pour moi, cette histoire touchera les adolescents, car les tourments de cette période, la question de l'identité, de la place dans la famille et la société sont très joliment évoqués.
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Ce livre a été un de mes grands bonheurs littéraires de l'été. J'ai eu un coup de foudre pour cette Gioia atypique qui est à part et acide dans ses réparties, mais qui porte en elle aussi énormément de bienveillance.

« Personne ne le sait, mais à l'école primaire quand on lui demandait : « Qu'est-ce que tu veux faire quand tu seras grande ? », Gioia Spada répondait toujours la même chose : « le bonheur de quelqu'un. » »
Lien : http://sophielit.ca/critique..
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Au vu du résumé, je ne m'attendais vraiment pas à grand-chose de ce roman... Alors là, je dois dire que je suis bluffée.

Bon, un début qui ne m'a pas tout de suite convaincue parce que ça restait du basique du roman pour ados avec une héroïne marginale, sans amie qui va faire LA rencontre avec LE gars mystérieux.

Mais dès le début, on sent qu'il y a plusieurs trucs en plus qui pousse à la lecture même quand on est pas forcément la cible des romans pour ados qui ne proposent rien de plus :

- Déjà l'écriture. C'est incroyablement bien écrit, on joue sur les mots (et notre protagoniste les collectionne, bon d'un point de vue pédagogique, je n'en ai pas vraiment retenu, mais ça reste intéressant). D'ailleurs le récit est plein de poésie, et surtout de philosophie. Forcément avec tous les passages avec ce charmant prof de philo qui apporte vraiment matière à réflexion, ça reste vraiment très plaisant à lire.

- Une héroïne bien construite. Parce que même si à première vue les personnages marginaux considérés comme "bizarres" c'est pas ce qui manque dans ce type de livre, il faut admettre qu'elle est relativement bien développée, tout en nuance et profondeur. Elle est crédible, tout simplement. Sa relation, compliquée, avec les gens qu'elle nous explique (de façon philosophique, toujours), sa douceur, sa sensibilité, et son rapport au bonheur. Sa curiosité, et son envie de comprendre le monde, même si elle a souvent du mal à se confronter à la réalité, au point de se réfugier dans un monde imaginaire et éviter les gens et les confrontations. Sans être un personnage torturé, c'est un personnage passionnant. Et elle est victime de harcèlement, mais on n'est pas dans l'excès et le déferlement de haine, ça reste mesuré. Pas d'exagération, juste une description vraisemblable.

Mais elle n'est pas le seul personnage intéressant de ce roman, et on va passer au deuxième personnage principal.

Et c'est assez fou comme une histoire qui semblait juste se transformer en romance consternante de banalité devient une histoire bien plus creusée, et qui nous offre un personnage extrêmement complexe et difficile à cerner.

L'auteur joue avec nos nerfs, et on se retrouve entre le thriller psychologique et la nouvelle fantastique : peut-on faire confiance à la narratrice ou bien est-ce que ce garçon n'est-il juste que le fruit de son imagination ? (après tout, elle a déjà une amie imaginaire, on est plus à ça près) Ou bien est-ce juste un conn*rd qui fait ce que beaucoup d'autres ont fait avant lui à faire le mort ? Et tout ce mystère qui l'entoure, on sait qu'il y a plus, donc forcément, impossible de décrocher avant d'avoir le fin mot de l'histoire. On reste dans le flou, jusqu'à ce que finalement...tout devienne clair.

Et l'explication est vraiment bien trouvée, et l'histoire de Lo en devient encore plus passionnante que celle de Gioia, et qui permet de mettre en lumière des sujets graves.

Bref, une très bonne surprise.
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Quand j'ai vu cette couverture je suis tombée aussitôt sous son charme. j'ai mis du temps à me lancer mais les échos que j'avais de ce roman m'ont fait me lancer dans sa découverte. Je dois dire que je ne m'attendais pas à ma lecture. En effet, difficile de se figurer ce scénario assez fou, difficile à imaginer d'un premier abord. Gioia est une jeune fille très solitaire, elle n'arrive pas à se fondre dans la masse, elle reste en retrait et malheureusement se prend les foudres de ces camarades de classe. Il faut dire qu'elle a envie d'évasion et on le comprend quand on voit comme est sa famille, elle est abandonnée à elle-même, ses parents sont très spéciaux. Un soir, elle fait une rencontre, un jeune homme qui joue aux fléchettes qui l'appelle Chose et dont elle ne connait pas le prénom. Elle finira par l'apprendre et l'appellera Lo. Ce dernier semble avoir une personnalité compliquée, son comportement change dès que l'on aborde son père. Gioia l'a bien remarqué mais elle se dit que lui aussi a des problèmes familiaux. Leur relation devient de plus en plus important pour Gioia, elle attend avec impatience ses rencontres avec lui. Mais un jour, il disparait, elle se demande même si elle n'a pas imaginer toute la relation qu'elle avait avec lui. Elle a besoin de connaître la vérité, elle a besoin de le retrouver, de comprendre. Les choses deviennent totalement folles après cela pourtant sa vie va changer, elle va ouvrir les yeux. J'avoue que j'ai été très surprise par le tournant pris par le roman à ce moment-là. Je ne m'attendais tellement pas à ce revirement de situation ni même au fin mot de l'histoire. Ce sont deux personnages qui sont assez torturés par les relations familiales, un les vit tandis que l'autre croit les vivre. Difficile de se respecter soi-même quand on ne se fait pas respecter dans sa famille. le roman aborde des thèmes assez importants entre la maladie, la jeunesse, la difficulté des relations, l'amour, l'amitié mais il y a un côté philosophique plutôt intérressant surtout avec la relation qu'a Gioia avec son prof de philo. J'ai beaucoup aimé leurs échanges et leur entente, j'aurais aimé avoir un professeur comme cela.

En résumé, Et pourtant, le bonheur est là est un roman original et surprenant ! Je ne m'attendais pas à cela en commençant ma lecture. j'ai été scotchée aussi bien par l'histoire de Gioia que celle de Lo. Cette jeune fille est très solitaire, elle n'a aucun ami, une famille très compliquée, elle commence à ressentir des choses après sa rencontre avec Lo et les perspectives changent pour elle. Pourtant tout n'est pas aussi simple et tout ne tourne pas aussi bien qu'ils l'auraient voulu. Une lecture très addictive grâce à son scénario qui nous change de nos lectures, qui nous fait réfléchir et qui mérite d'être découverte parce que c'est une belle histoire qui nous touche au plus haut point.
Lien : https://antredeluciole.fr/20..
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