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Tant d'ingéniosité pour faire durer un plaisir !
Surtout qu'il se révèle très vite tout relatif car effectivement assez répétitif. et ce - plus bête que meurtrier - sultan qui ne se dit même pas que sa belle-soeur doit souffrir d'un vieux toc chaque jour à la même heure, et sa femme qui s'interrompt elle aussi à heure dite !

C'est un peu le propre (défaut) des contes, la répétition d'une situation qui les rend populaires dans le temps mais qui peuvent vite lasser le lecteur dans le présent.
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Pour compléter le challenger ABC à la lettre X, j'ai trouvé les contes des mille et une nuits. J'avoue ne les avoir jamais lu bien que j'en connaisse quelques-unes par le biais de la télévision.
Ce fut une belle écoute qui est très immersive. Histoires pleines de morale, ( je n'ai pas tout compris toutes celles que j'ai lu LOL celle du vizir en particulier).
Cependant, je ne regrette pas mon voyage et je m'y replongerais avec plaisir.
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« Pour peu même que ceux qui liront ces Contes soient disposés à profiter des exemples de vertus et de vices qu'ils y trouveront, ils en pourront tirer un avantage qu'on ne tire point de la lecture des autres Contes, qui sont plus propres à corrompre les moeurs qu'à les corriger. »
C'est ainsi qu'Antoine Galland, le traducteur au XVIIe siècle de ces contes populaires, finissait sa préface des Mille et Une Nuits. Il s'agit ici du tome 1 de l'édition GF et il se finit par la cent soixante-sixième nuit. Il est clair que si l'on multiplie cent soixante six par trois, on n'obtient pas mille et un. Il faudrait peut-être préférer la version anglaise du titre qui les nomme : « Arabian Nights », les « nuits arabes ». Ici, nul besoin de compter sur ses doigts.
Donc il s'agit de contes racontés par Shéhérazade, chaque nuit au sultan Schahriar et interrompus par l'aube et la voix - du moins au début – de la soeur de Shéhérazade, Dinarzade. On peut presque penser que ces contes interrompus sont un lointain ancêtre de nos séries actuelles. On sait qu'il existe un texte arabe datant de 879 de notre ère mais il s'agit probablement d'une tradition orale. le sultan Schahriar couche avec chacune des femmes de son harem une fois et les fait exécuter. Shéhérazade a trouvé l'astuce : tous les soirs, elle raconte une histoire mais en partie seulement pour que le sultan veuille en entendre la suite et épargner sa vie. Il faudra aller au bout des trois tomes pour savoir si Shéhérazade a réussi son pari et a « gagné » sa vie.
Contes édifiants ou contes souvent cruels, histoires d'amour plus ou moins déçues, le texte est une mine d'idées. Il y a un peu de tout, comme au souk mais un souk riche et étincelant. Des princes éprouvés, des marchands amoureux, des bossus conspués ou au contraire admirés pour leur esprit, des génies et bien sûr le très célèbre Sindbad dont les aventures rappellent l'Ulysse d'Homère (j'allais écrire « l'Ulysse de mer » !) L'infatigable voyageur (tous les voyageurs sont infatigables, non ?) continue à risquer sa vie au mépris des périls et des monstres dont l'un préfigure le Cyclope.
Shéhérazade, la narratrice a aussi inventé la fameuse « mise en abyme » et certaines histoires font l'effet de poupées russes car elles en renferment plusieurs et changent de narrateur. On ne s'ennuie pas même si, évidemment, on rencontre des aprioris et des clichés dirait-on de nos jours : la difformité est souvent synonyme de malheur et de défiance. Les femmes sont belles à rendre malade, les hommes sont prêts à tout pour les séduire, même à se faire couper des membres. Non, pas celui-là ! Ce sont les mystères de Paris avant l'heure où les voleurs se font encore couper la main pour une peccadille mais aussi les frères Grimm pour la cruauté, Edgar Poe pour le mélange « grotesque et comique ».
Lu en plusieurs étapes, interrompu, comme par Shéhérazade, ce tome, une fois recommencé, je ne l'ai plus lâché. En attendant le tome deux.
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Cela fait des années que je suis curieuse quant à l'histoire des Mille et une nuits. Alors quand j'ai su que Hugo allait le proposé dans sa collection classique, je n'ai pas hésité une seconde.

Alors que le sultan a peur de l'infidélité de sa femme il décide d'en épouser une chaque jour et de la tuer ensuite. Femmes après femmes, ce cycle continue. Jusqu'à l'arrivée de Shéhérazade et de sa soeur. La jeune femme est bien décidée à mettre fin à cela et use de stratégie en se proposant d'elle-même pour berner le sultan. Commence alors un rituel, celui ou Shéhérazade raconte à son époux et sa soeur un conte, sans en terminer son histoire au lever du jour. le sultan lui laisse alors un sursit et chaque nuit, le conte continue.

Je dois avouer que j'ai été particulièrement surprise par le début de l'histoire, mais de la bonne manière. J'ai apprécié les premières pages et me suis laissée embarquer par ce début. Il faut dire que Shéhérazade ne manque pas d'ingéniosité pour parvenir à mettre fin à ce massacre. J'ai aimé cet aspect de l'histoire.

Vient ensuite le conte, ou plutôt les contes. Chaque nuit, elle continue son histoire. Si au début j'ai trouvé cela sympa à découvrir, je ne vous cache pas que ce n'est pas ce que je préfère. On a la sensation d'avoir une histoire, dans une histoire, dans une autre histoire. Au fil des nuits, j'ai quelque peu perdu le fil. Au final, on est sur une boucle et l'histoire principale me donne la sensation de stagner... Certes, les contes ne manquent pas d'intérêt mais au bout du compte, j'en attendais un peu plus de l'histoire principale et un peu moins des contes en eux-mêmes.

Peut-être que si je n'avais pas lu 90% de ma lecture d'un coup et plus, une nuit par jour, comme petit rituel, ça n'aurait pas eu cet effet sur moi, mais personnellement, ce n'est pas ainsi que j'aime lire. Je n'aime pas faire durer un roman sur la longueur, je n'aime pas prendre plusieurs jours pour lire un livre. du coup, cela a eu un effet répétitif d'avoir cette succession d'histoires dans l'histoire et je me suis un peu perdue en cours de route pour finir par décrocher sur la fin.

En conclusion, je ne regrette pas d'avoir découvert Les mille et une nuits, du moins cette première partie de l'histoire. Après, je ne sais pas si l'envie de poursuivre est là et de pousser jusqu'au second tome. Car c'est assez lent et comme je vous le disais, ce n'est pas tout à fait ce à quoi je m'attendais. Affaire à suivre !
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L'intérêt des contes et des recueils de contes, comme les Mille et Une Nuits mais aussi le Décaméron (de Boccace), les Contes de Perrault, ou encore les Contes de Canterbury (de Geoffrey Chaucer) c'est qu'à travers leurs histoires, les auteurs nous révèlent involontairement leur perception et leur compréhension du monde. Ces histoires sont d'autant plus intéressantes et surprenantes pour un lecteur étranger à la culture de l'auteur, dont la propre culture est déterminée par des conceptions du monde différentes.
Même si Galland a quelque fois (comme on peut l'apprendre dans la préface) transformé l'histoire pour l'occidentaliser à dessein de la faire comprendre par un lecteur « latin » on découvre des façons de vivre, une morale, des traditions, etc propres au Moyen-Orient de l'époque.

Antoine Galland, auteur de la version des Mille et Une Nuits que j'ai lue, disait que « cette vision du monde est solidaire d'une civilisation, d'un ensemble de pratiques culturelles, sociales, religieuses, morales, et que son intérêt [à lui en tant que traducteur de contes étrangers] est de faire connaitre ce monde » auquel appartient l'auteur original des contes.
Galland assume aussi tout à fait que ce recueil de contes ne soit pas issu d'une seule et même oeuvre originale (c'est un condensé de plusieurs sources de contes du Moyen-Orient). Il doute d'ailleurs que tous les contes originaux puissent provenir d'une seule main. L'oeuvre qu'il a traduite au 18ème siècle serait « une oeuvre collective formée progressivement » inspirées de contes datant au plus tôt du 8ème siècle.

Lire les Mille et Une Nuits c'est aussi re-découvrir les histoires extraordinaires de Sindbad le marin (et ses voyages fabuleux – dignes de l'Odyssée d'Homère), Ali Baba (et sa fameuse caverne), Aladin (et le génie) et tant d'autres. Des histoires d'aventures, de princes et de princesses, de gloire, de trahison, de pouvoir et d'humilité aussi. Des histoires imbriquées dans d'autres, et d'autres courtes. Des histoires avec une morale, d'autres simplement pour l'émerveillement des sens.
Lire les Mille et Une Nuits c'est s'ouvrir à un imaginaire fabuleux qui inspira les fantasmes du monde occidental sur l'Orient au 18ème et 19ème siècle.
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Livre composé de plusieurs récits fantastiques, ce qui le rend très facile à lire par intermittence.

Il est difficile de rédiger un avis sur ce livre très particulier. Il mélange à la fois pensée philosophique, fantastique et poétique. Je ne peux pas dire que je l'ai particulièrement apprécié mais il est vrai que je l'ai lu très vite. J'étais en effet très intriguée de découvrir, à l'instar du roi, de connaître le dénouement des histoires.
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les mille et une nuits
Voyage, légende, conte
Très bon livre car selon moi il est plutôt simple à lire et on ne se lasse pas de l'histoire même après l'avoir lu plusieurs fois et on rentre vite dedans.
Ce livre reprend la légende des mille et une nuits qui est très connue mais je trouve d'une façon beaucoup plus simple et claire.
Je trouve que quand on l'a déjà lu la fin est est très prévisible et je n'ai rien ressenti de passionnant pendant ma lecture.



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Livre très connu, un classique.
Je me suis plongée dedans avec plaisir et envie.
La lecture et très simple et plaisante. Cependant, comme ces contes proviennent de la "tradition du conte oral", beaucoup de répétitions et redondances se montrent.
J'ai commencé le tome 2 (j'en suis à la moitié) et ces redondances m'ont poussé à le mettre sur "pause". Je le reprendrai peut être un peu plus tard avec plus d'envie.
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Ma critique va être assez courte étant donné que je ne sais pas trop quoi dire… Je me suis lancée dans ce tome un par curiosité et aussi parce que j'ai pris la résolution de lire certains grands classiques. L'ensemble est très bien écrit, on retrouve un style désuet des contes de cette époque avec une touche d'exotisme mais je n'ai pas accroché. L'idée de départ était bonne mais on se retrouve avec une répétition et un découpage qui sont assez désagréable.

Toutes les quatre au cinq pages, nous sommes interrompus avec cette même rengaine que Shéhérazade doit s'arrêter jusqu'à la prochaine nuit. Les contes en eux-mêmes sont ainsi hachés quand ils ne sont pas imbriqués les uns dans les autres. de quoi en perdre le fil à certains moments. J'aurais préféré un recueil de contes à ce niveau-là. Quant aux histoires en elles-mêmes, certaines m'ont plus attirées que d'autres mais j'ai un peu de mal avec les morales de ces dernières.

Je ne poursuivrais pas avec les deux autres tomes, d'autant plus que je me doute assez facilement du devenir de notre conteuse. Donc pas de grand mystère de ce côté-là qui demande à être assouvi.
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Pourquoi se contenter d'une histoire quand on peut en avoir mille de plus ? En vrai il n'y en a une soixantaine et c'est déjà pas mal, environ 1400 pages !
Les histoires sont d'une grande diversité, j'ai quand même une préférence pour le premier de 3 livres, les histoires sont un peu plus courtes sont ponctuées des moments avec Sheherazade, le sultan qui veut la tuer et la soeur de cette dernière. Pour vivre elle commence une histoire et la coupe à l'aube, toujours en plein suspens. Cette habille découpe de ses histoires, donne donc envie de connaître la suite et quand une histoire se termine, il y en a toujours une autre meilleure ensuite.
Les personnages se croisent au fil des histoires, d'ailleurs je note la différence culturelle ou générationnelle. Quand j'étais petit il y avait des monstres des fantômes mais là ce sont des personnes où animaux.
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