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Critique de LeScribouillard
Qu'y a-t-il de plus pénible, entre lire un roman pour adolescents et écouter un mix de skweee ? Difficile de départager. Sans être franchement mauvais, le skweee est une musique électronique sans profondeur, pour ainsi dire kitsch, et dont les clips ressemblent à une parodie des Inconnus. Ici, on retrouve cette même volonté de bien faire sans franchement y arriver.
La plume, pas franchement belle, ne va pas chercher bien loin. le worldbuilding est fait à l'arrache, un monde médiéval qui ne prend même pas la peine de s'établir une carte, dont seul l'au-delà est pour ainsi dire travaillé. le magicbuilding est des plus classiques, les personnages, piètres et mièvres. Il reste la Tour. Mystérieuse, sombre, lugubre, tout comme le Maître, ce personnage en première de couverture (particulièrement réussie, par ailleurs). Une Tour hantée, inquiétante, un microcosme rempli de mystères et d'histoires immémoriales, voilà ce que je m'imaginais. J'en attendais bien trop.
Bref : au moins l'histoire a le mérite d'aller un peu vite, parfois même trop. Deux ou trois bonnes révélations, puis nous passons au final, avec au menu possession, sortilèges et autres petits trucs amusants. À la fois j'ai été déçu par le fait que le Maître ait eu finalement une histoire simpliste et soit en définitive un méchant stéréotypé, à la fois je me suis réjoui que l'auteure commence à développer un poil son imagination en imaginant la nature des autres dimensions (une qui, par exemple, n'aurait pas d'espace-temps). Et le roman se termine de façon optimiste, avec je dois l'avouer tout de même une épilogue réussie, mais le tout forme un ensemble insatisfaisant, voire médiocre. Pourtant il y a eu tous ces petits évènements qui ont fait que le livre n'était pas si mauvais, disséminés ici et là, tels ceux que j'ai évoqué par moments, ce qui fait que, naturellement indulgent, je n'ai pas trouvé ma lecture si désagréable, et j'ai décidé de m'atteler le tome 2. Et là, sans être parfait, c'est déjà allé beaucoup mieux.
La plume, pas franchement belle, ne va pas chercher bien loin. le worldbuilding est fait à l'arrache, un monde médiéval qui ne prend même pas la peine de s'établir une carte, dont seul l'au-delà est pour ainsi dire travaillé. le magicbuilding est des plus classiques, les personnages, piètres et mièvres. Il reste la Tour. Mystérieuse, sombre, lugubre, tout comme le Maître, ce personnage en première de couverture (particulièrement réussie, par ailleurs). Une Tour hantée, inquiétante, un microcosme rempli de mystères et d'histoires immémoriales, voilà ce que je m'imaginais. J'en attendais bien trop.
Bref : au moins l'histoire a le mérite d'aller un peu vite, parfois même trop. Deux ou trois bonnes révélations, puis nous passons au final, avec au menu possession, sortilèges et autres petits trucs amusants. À la fois j'ai été déçu par le fait que le Maître ait eu finalement une histoire simpliste et soit en définitive un méchant stéréotypé, à la fois je me suis réjoui que l'auteure commence à développer un poil son imagination en imaginant la nature des autres dimensions (une qui, par exemple, n'aurait pas d'espace-temps). Et le roman se termine de façon optimiste, avec je dois l'avouer tout de même une épilogue réussie, mais le tout forme un ensemble insatisfaisant, voire médiocre. Pourtant il y a eu tous ces petits évènements qui ont fait que le livre n'était pas si mauvais, disséminés ici et là, tels ceux que j'ai évoqué par moments, ce qui fait que, naturellement indulgent, je n'ai pas trouvé ma lecture si désagréable, et j'ai décidé de m'atteler le tome 2. Et là, sans être parfait, c'est déjà allé beaucoup mieux.
