Le portrait que trace
Max Gallo de
Rosa Luxembourg n'est pas un exercice d'admiration. Même s'il vante son intelligence et ses qualités d'orateur, elle apparait sectaire, entièrement vouée à son rôle de propagandiste, ayant peu de sentiment amoureux ni de vie de femme sincère. Manipulatrice, intellectuelle cherchant dans les livres la réalité de la vie ouvrière, on est loin d'une personne prenant son inspiration dans les "masses" laborieuses, masses dont elle se réclame pourtant sans cesse, ce qui aboutit à un discours coupé de la réalité sociale réelle. C'est la première fois que je lis une biographie qui met aussi peu en valeur les qualités de la personne évoquée.
Max Gallo serait-il un socio-démocrate rebuté par la gauchiste
Rosa Luxembourg ?
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