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Jusqu'à l'âge de 6 ans, elle (Claire Gallois) vivait avec Yaya, dans un petit hameau de la Creuse. Une vie simple, pleine de petits bonheurs et surtout emplie de l'amour de sa nourrice auprès de laquelle elle a appris les secrets de la nature, voir sentir et regarder autour de soi, tout en apprenant à lire. Car Yaya était plus que la simple personne que l'on croyait, elle savait créer le bien-être et susciter la curiosité.

« J'étais sa vie, elle était la mienne. Je ne le savais pas encore. »

Mais un dimanche de juillet, d'une grande voiture noire, descend une dame qui l'emmène tambour battant. C'est sa mère… qu'elle n'a jamais vue.
Dès lors commence une vie sans la douceur de Yaya, une vie pleine de secrets, de non-dits, d'apparences, de conventions. Et surtout commence un long parcours pour retrouver Yaya.

« Rue de Courcelles, le mot d'ordre semblait circonscrit aux règles de la bienséance dans une vie de famille réussie. Calculée dans le moindre déroulement des faits er gestes de chacun. »

Un très beau roman sur l'amour maternel, les liens du sang et les liens du coeur.
Un très beau roman qui se déroule dans les années 40, avec pour décor une famille bourgeoise et pétainiste prête à tous les accommodements pour sauvegarder les apparences, dans laquelle religion et morale prennent une place prépondérante. Une famille dans laquelle la construction de soi est impossible.
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Le roman commence lorsque la narratrice a 6 ans... Elle partage la vie de Yaya, sa nourrice. Elles sont toutes les deux heureuses et se vouent un amour sans borne. Mais la mère vient récupérer son enfant et cette petite fille est alors intégrer à sa famille sans comprendre vraiment ce qui lui arrive... Et nous non plus !!!
Je ne me suis pas sentie à l'aise dans cette histoire, cette écriture, au milieu de ces personnages. Je n'ai ressenti aucune douceur, aucune chaleur et je n'ai pas vraiment compris le sens de ce roman... L'enfance, les souvenirs, les liens du sang et du coeur... Tout est trop mélangé, confus et je referme ce livre sans savoir ce qui m'y a amené...
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Je ne connais Claire Gallois, âgée maintenant, que par son roman" Une jeune fille cousue de fil blanc", lu et apprécié Il y a longtemps.

Les critiques concernant ce récit autobiographique ne sont pas tendres, et je peux le comprendre. Oui, l'ensemble est confus et mêle les époques de façon en apparence illogique. Certains y ont vu aussi un manque d'émotion.

J'irai un peu à contre-courant de ces avis. J'ai aimé cet aveu d'une enfance coupée en deux.

En effet, jusqu'à l'âge de six ans, l'auteure sera élevée et chérie par sa nourrice Yaya ( Emilia) sans avoir aucun contact avec sa famille. Puis , brutalement, sa mère vient la chercher au fond de la Creuse, où elle vit heureuse et l'emmène sans explication.

Au fur et à mesure de sa découverte de la maison familiale, à Paris, elle comprendra, par bribes, les raisons de son éloignement. Elle cachera ses peines, bien au fond du coeur. Car elle a un but, elle avait fait la promesse à Yaya qu'elle la retrouverait. Et , avec obstination, elle mène l'enquête...

Ce n'est pas un livre que je relirai, mais je l'ai trouvé émouvant, la fin surtout, et fort bien écrit. Bien sûr, d'autres livres sur l'enfance sont plus intenses, plus marquants, mais Claire Gallois fait entendre une voix originale, et j'espère que ce livre lui a permis de s'alléger du poids de ce rejet violent qu'elle a subi, et son hommage à Yaya est sincère et vibrant.
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Court roman sur la recherche de la mère nourricière à qui la narratrice a été arrachée par la mère génitrice à l'âge de 6 ans. Beaucoup de haine, de cynisme, d'ironie dans ce récit. le style est abrupt, on passe du coq à l'âne parfois dans la même phrase et jamais l'émotion n'est retranscrite. Ça commence par « J'aurais voulu naître sous X » et ça continue comme ça pendant 150 pages sans chapitres.
J'ai trouvé ce récit très confus, fatiguant à décrypter. Je n'ai ressenti aucune empathie pour la narratrice malgré les paragraphes sur l'absence de sentiments de sa famille et notamment sa mère.
Je ne connaissais pas l'auteur qui écrit des chroniques pour la presse écrite. C'est le même style à l'emporte-pièce avec des articles qui me font également l'effet d'être décousus.
Bref, lecture désagréable. Dommage, le sujet est très intéressant.
(Editions Stock / Netgalley)
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Je dis à cet écrivain : ‘Et si votre livre n'existait pas, il ne m'aurait pas manqué.'
Des bouts de chansons, des phrases toutes faites, des questions sans réponses. L'histoire d'une fillette placée chez une nounou jusqu'à ce que sa mère, qu'elle ne connaît pas, la reprenne à l'âge de 6 ans. Pourquoi ? Alors que les parents, gros bourgeois, ont gardé les autres enfants plus vieux et plus jeunes. Ces 6 années, elle les revivra toute sa vie. Paragraphes qui sautent du coq à l'âne avec, tour à tour, du passé, du présent, du futur, des phrases et propos incompréhensibles qui n'ont rien à voir avec le sujet. le tout sans émotion. Comme un devoir qu'un élève est obligé de rendre. Faut remplir, quitte à mettre n'importe quoi ! Un petit aperçu du style : collé de traviole, bêtise crasse, peau de balle, machin, baraque, fessée au portemanteau, etc.
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J'ai été déçue par ce livre qui m'a semblé brouillon et inégal. La dernière partie est pour moi la plus intéressante et qui a le plus de sens dans le récit et dans la part émotionnelle. Je me plais à penser que c'est volontaire de la part de l'auteur.
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Ah les souvenirs d'enfance ! Que de lignes romancées, reconstituées, remodelées, écrites à l'os au plus près du souvenir ne furent écrites, publiées. le sujet voisine inévitablement avec le ou les portraits d'un père aimant ou pas, d'une mère adorable ou marâtre, tant l'enfance reste liée à un attelage familial plus ou moins disparate et confortable. La source ne se tarit jamais et c'est toujours avec une même curiosité, teintée du plaisir de replonger dans ce moment si particulier et si fondateur de nos vies, que l'on continue à découvrir celle des autres. Ces parcours si divers, filtrés par l'écriture, le style ou le regard d'un auteur, font de ces souvenirs un espace réflexif où nous nous confrontons à l'autre mais aussi à nous même. Bien sût tout ne se vaut pas, loin s'en faut. Cette réécriture du passé peut engendrer banalité, point de vue trop sentimental ou au contraire sensationnalisme, tout étant affaire de dosage, de sensibilité, de talent.
Claire Gallois dans "Si tu n'existais pas" n'échappe pas aux règles du genre, la famille est bien présente. Père, mère, aïeux, tous ont participé à accompagner ses pas dans la vie mais pas plus ( et peut être moins) que le couvent des oiseaux où la petite fille fut paisiblement enfermée durant dix années. Celle qui reste dans son coeur, dans sa tête, gravée sur sa peau, c'est Yaya, nourrice qui durant quatre ans, dans un hameau de la Creuse, a su lui donner tout ces bons ingrédients que sont l'amour et la tendresse, étais pour toute une vie. Arrachée brusquement à cette femme pour un retour impromptu dans son vrai foyer parisien et bourgeois, la petite fille n'oubliera jamais ces mois de bonheur uniques. Une fois adulte, elle cherchera à retrouver celle qui sut lui offrir, plus que personne au monde et à un moment crucial, tout ces sentiments fondamentaux.
A première vue, rien d'extraordinaire donc, ni d'original.... Détrompez-vous ! Dans cette trame linéaire, à l'écriture soignée et subtile, serpente comme dans un thriller psychologique, un mystère constant dont je ne dévoilerai rien. Il est question de parentalité, d'un passé assez simple qui devient de plus en plus trouble lorsque adulte on y repense. Mine de rien, au creux de ces mots sautillants comme l'enfance se nichent des secrets de famille mais aussi un regard décalé sur l'amour filial. Qui est sa vrai mère ? La bourgeoise distante qui soupire et délègue ou la nourrice aimante et présente ?
La fin sur le blog
Lien : http://sansconnivence.blogsp..
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Ce court roman nous plonge dans les souvenirs d'enfance d'une petite fille durant la deuxième guerre mondiale.

Arrachée par sa mère biologique à Yaya sa mère nourricière la narratrice va devoir intégrer sa famille sans que rien ne lui soit expliqué. Elle n'a alors que six ans. Alors qu'elle était très heureuse auprès de Yaya, elle va grandir en rejetant sa famille et avec pour seul objectif de retrouver sa nourrice.

Dans sa famille qui habite dans les beaux quartiers elle va devoir respecter les règles de bienséance d'un monde feutré qu'elle découvre, un monde dans lequel les sentiments ne doivent pas être exprimés. Sa mère biologique est une femme froide qui attend de sa fille un comportement irréprochable.

Malgré les différents souvenirs évoqués, on ne saura pas pourquoi elle a été abandonnée et confiée bébé à une nourrice ni pourquoi finalement ses parents la reprennent au sein de la famille. J'avoue que j'aurai aimé comprendre...

Ce court roman sans chapitres m'a mise mal à l'aise car j'ai trouvé sa lecture désagréable et laborieuse tellement le récit était confus, je n'ai pas réussi à le décrypter, la narratrice passant souvent du coq à l'âne au gré de ses souvenirs. Pour moi l'ensemble a un côté superficiel et donne une impression de fouillis. le sujet aurait pu être intéressant mais j'ai également déploré le fait qu'aucune émotion ne transperce dans le récit.
Cette lecture aura été une grosse déception...









Lien : http://leslivresdejoelle.blo..
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Merci à Babélio qui m'a permis de découvrir ce livre pour masse critique de janvier. "Et si tu n'existais pas" m'a énormément plu, bouleversée même.

Cet un magnifique livre d'amour d'une petite fille pour sa nourrice qui l'a élevée dans la simplicité et la joie jusqu'à son "enlèvement" par sa mère à l'âge de 6 ans. Tout au long de sa nouvelle vie, entourée de ses parents, de son petit frère, de ses soeurs aînées et grand-mères, elle n'aura de cesse de retrouver sa Yaya.
Elle grandit et ne change pas d'objectif.
On n'apprend pas pourquoi elle a été confiée tout bébé à cette nourrice, quel rôle a tenu tel ou tel, l'attitude ambiguë du papa ... mais cela ne m'a pas gênée, la poésie des mots et les déclarations d'amour priment. le dernier chapitre est particulièrement émouvant
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En terme d'entrée en matière, ce court roman s'avère redoutablement éloquent et ciselé. Les secrets de famille, en littérature, ont toujours été une matière insatiable et avec des résultats plus ou moins probants mais ici c'est une lecture qui a fait mouche et ne peut laisser indifférente.

Récit par la narratrice d'une enfance partagée entre une mère nourricière au grand coeur et impliquée sur les  premières années de cette enfant mais aux revenus modestes, la délicieuse Yaya et ce qui semble être sa famille d'origine, bourgeoise, collaborationniste sous Pétain dont la mère supposée va brusquement briser cette alliance et cet amour, pour la faire ré intégrer un cercle qui décidément, n'a pas grand chose à partager. Même si l'enfant a toujours été averti de cette issue, la rupture n'en est pas moins terrible, cela d'autant plus qu'on va lui imposer de ne plus revoir celle qui donna sens et goût à ses premiers années.

Cette blessure qui deviendra sa quête, une fois l'indépendance acquise, va amener la narratrice à établir froidement et sans aucun affect la galerie de portraits de cette famille qui ne pourra jamais être la sienne, et dont on connaîtra la raison principale du rejet de cette enfant à la fin du livre.

Entre un père peu présent, des soeurs totalement dédaigneuses, une belle-mère aux pouvoirs de nuisance infinis, une grand mère méprisante et une mère froide, seules les domestiques semblent avoir un brin d'humanité dans ce récit.

On est là dans un roman à la Lionel Duroy, c'est à une véritable autopsie à charge à laquelle on assiste, ici aussi l'expression " famille je vous hais", mais pas sur les même bases prend tout son sens. Chronique au vitriol de ce milieu inhospitalier, on se demande comment dans un tel contexte, la narratrice peut retrouver un semblant de confiance en elle et pouvoir se construire une vie d'adulte saine ou à peu près....

Cynisme, cruauté, autopsie terrible, cela laisse au lecteur une impression de malaise profond mais ravi de cette découverte d'une auteure inconnue pour moi.
Lien : http://passiondelecteur.over..
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