Le Grand Alexandre va mourir.
Il congédie gardes et servantes de sa chambre pour un ultime corps à corps, un dialogue avec la mort. Alexandre l'Ambitieux, conquérant magnifique de trois continents. Alexandre le Vaniteux, qui interpelle la mort sans baisser le regard. Alexandre l'Humble, qui demande une ultime faveur à la mort.
Magnifiquement écrit, ce court ouvrage, classé en « théâtre » alors qu'il faut plutôt parler de poème, se lit rapidement, nerveusement, fébrilement. Et lorsqu'on le dépose, son écho résonne encore longtemps dans le silence de notre condition humaine.
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