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Critique de Lagagne
Laurent Gaudé est fort, très fort. Il arrive toujours à m'emporter dans ses récits d'une force incroyable. Même ici, alors qu'au début de ma lecture je me disais : "tiens, serait-ce ma première déception chez Gaudé?".
Je n'arrivais pas à entrer dans son récit polyphonique cette fois. Je restais à côté des personnages, surtout les fictifs. Et puis à un moment Hannibal a été le déclic : j'étais embarquée! Et là Hannibal, mais aussi Grant, Hailé Sélassié et même Assem et Mariam (les personnages fictifs) étaient avec moi. Grandioses, jusque dans la défaite et l'exil.
Le mélange d'histoire (certains extraits de discours sont utilisés) et de fiction est fait avec beaucoup de génie. On passe d'une voix à l'autre de manière fluide (avec l'habitude), presque naturellement. Les personnages échouent, perdent mais restent grands, d'une dignité inébranlable.
J'ai traversé les époques, les pays au son de l'écriture de Gaudé, avec bonheur et tristesse, chargée d'émotion.
Je n'arrivais pas à entrer dans son récit polyphonique cette fois. Je restais à côté des personnages, surtout les fictifs. Et puis à un moment Hannibal a été le déclic : j'étais embarquée! Et là Hannibal, mais aussi Grant, Hailé Sélassié et même Assem et Mariam (les personnages fictifs) étaient avec moi. Grandioses, jusque dans la défaite et l'exil.
Le mélange d'histoire (certains extraits de discours sont utilisés) et de fiction est fait avec beaucoup de génie. On passe d'une voix à l'autre de manière fluide (avec l'habitude), presque naturellement. Les personnages échouent, perdent mais restent grands, d'une dignité inébranlable.
J'ai traversé les époques, les pays au son de l'écriture de Gaudé, avec bonheur et tristesse, chargée d'émotion.
