Je n'ai pas vraiment accroché à cette nouvelle de
Théophile Gautier. Je me suis beaucoup ennuyé et c'est à cause d'Octavien, le personnage principal qui visite Pompéi en compagnie de deux amis, Fabio et Max. Vu par les yeux de l'un d'eux, le récit de la visite aurait probablement été plus gai, plus désinvolte voire plus ironique.
Octavien a un esprit rêveur et introverti, un véritable romantique. Son imagination est plus digne d'intérêt que la réalité pour lui. La façon dont il voit Pompéi ne met pas en avant la beauté de ce site antique et son admiration, mais la réduit plutôt à de la nourriture pour son imagination, qui se mélange à son état d'esprit taciturne et triste. Je suppose que le style de l'auteur peut être qualifié de beau mais il ne m'a pas enivré. Il a même plutôt eu tendance à dégrader mes propres très agréables souvenirs de cette ville.
La deuxième partie m'a plus accroché. L'impossible se produit et renvoie le jeune homme un peu avant l'éruption, et l'on profite alors de la vie pompéienne, ses commerces, son théâtre et, bien sûr, de ce miracle d'amour qui rapproche deux être séparés par des millénaires. Rêve ou sorcellerie, on n'en saura rien ; c'est le propre du fantastique. Cela n'a d'ailleurs pas vraiment d'importance.
Malgré cette partie plus « vivante », le genre de plume poétique employée n'est pas vraiment pour moi. Dommage. Je me demande, du coup, si je dois attendre la même chose d'autres récits de
Théophile Gautier comme
Capitaine Fracasse ou
le roman de la Momie.
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