Citations sur Debout-payé (93)
« Grosses. Souvent, les femmes grosses commencent d’abord par essayer des habits plus petits… avant de disparaître discrètement avec la bonne taille dans les cabines d’essayage. »
SENS. Dans les allées des parfums, l'éclairage est feutré. Privilégier l'odorat.
Dans les allées des maquillages, l'éclairage est vif. Privilégier la vue.
Partout, la musique est nulle. Privilégier la surdité.
98% coton +2% Élasthanne=Jean slim
95% Coton +5% Élasthanne = Fuseau
Pour être cool ou ringard, cela se joue à 3% d’élasthanne
Révolution IL est désormais reconnu qu'il n'y avait que 7 prisonniers hagards enfermés à la Bastille le 14 juillet 1789. Autrement dit, il n'y avait presque personne à libérer. Mais l'Histoire retient plus les symboles que les faits. Si elle se répétait aujourd'hui, la prise de la Bastille libèrerait des milliers de prisoniers de la consommation.
CHINOIS. Avec la quantité énorme d'habits fabriqués au pays de Mao, on peut dire qu'un Chinois dans un magasin de fringues, c'est un retour à l'envoyeur
TATOUAGES. Sur le cou, son tatouage aux traits fins et précis représente un lotus qui a le même graphisme que "Lotus", la marque de papier hygiénique. Avec sa peau très pâle, c'est un peu comme si elle avait un rouleau de PQ coincé entre la tête et les épaules.
"%". Telle une bite au milieu de ses gonades, le signe "%", frappé sur de nombreuses affichettes qui pendent du faux plafond, se balance au-dessus des têtes de toutes ces femmes excitées par les soldes.
Culture et surgelés
Sur les Champs-Elysées, le Virgin Megastore se trouve au-dessus du Monoprix. Le plafond des surgelés est le plancher du rayon des livres. Le filet de cabillaud surgelé d'Alaska prédécoupé Queens Ocean, juste au-dessous d'un Anna Gavalda : rencontre des fadeurs.
RADIO CAMAÏEU 2 … Du vivant même d’Aretha Franklin, comment peut-on laisser sévir toutes ces sous-chanteuses et dire qu’elles font de la « soul » ? On n’a même plus ni le temps, ni la décence de permettre à des morts illustres de se retourner dans leur tombe. Désormais, on les outrage de leur vivant.
Du vivant même d'Aretha Franklin, comment peut-on laisser sévir toutes ces sous-chanteuses et dire qu'elles font de la "soul" ? On n'a même plus ni le temps, ni la décence de permettre à des morts illustres de se retourner dans leur tombe. Désormais, on les outrage de leur vivant.