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3,63

sur 650 notes

Critiques filtrées sur 3 étoiles  
Une falaise impressionnante 390 m !

Vertigineuse !

Un roman policier avec Cap Canaille pour titre m'a tout de suite attirée.

"Drôle d'endroit pour mourir. La beauté des lieux l'avait saisi. Il ne pouvait s'empêcher de s'émerveiller. Malgré
les quatre hommes qui l'entouraient, le flingue qui le menaçait et la peur qui lui trouait le bide. La lune était de sortie pour éclairer les dernières heures de sa courte vie. Elle lui permettait de voir comme en plein jour les
falaises qui le dominaient et la mer qui l'aspirait. Qui l'espérait. 390 mètres plus bas. Magnifique endroit pour
mourir."

Policier classique qui commence avec un "barbecue marseillais" : cadavre calciné retrouvé dans une voiture brûlée. C'est le corps de la Carlton une truande de haut vol, braquages Place Vendôme, habituée des Palaces comme l'Intercontinental  De Marseille (anciennement Hôtel-Dieu), se déplaçant sur une moto de rêve....

Enquête classique, sans grande originalité à part peut être l'excès d'acronymes spécifiques à la police, peu gracieux et indigestes pour le lecteur. Des traits d'humour assez lourds, utilisation systématiques de citations archiconnues, un peu agaçantes

L'humour potache de la PJ prend souvent le dessus dans ce genre de débats. Larrivée tape du poing sur la table
pour rétablir le silence. Les flics ont l'humour léger, mais le sens de la hiérarchie.

Des enquêteurs sympathiques, avec ce qu'il faut de faiblesses pour les rendre humains. Une histoire d'amour qui tombe bien. Des courses poursuites dans Marseille. Un match de l'OM. Des trafiquants plutôt minables. Des légionnaires virils. Classique.

Mauvaise chance pour ce livre, je viens de terminer trois polars remarquables de Jean Claude Izzo, la classe!  Cap Canaille se trouve relégué au niveau des séries policières régionales de Fr3 qui se regardent et s'oublient. 
Lien : https://netsdevoyages.car.bl..
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Le prix attribué à ce roman est justifié par son intrigue menée avec gyrophares et sirènes hurlantes. L'ambiance d'un commissariat et les arcanes de l'enquête semblent bien restituées. Les principaux protagonistes ont des caractères forts et nuancés, avec leurs secrets dont la révélation offre des scènes touchantes. le portrait de l'admirable et belle voleuse contraste avec celui des autres malfrats qui paraissent moins subtils et aux agissements moins surprenants. Néanmoins, les contre-temps nourrissent des rebondissements et du suspense.
La narration en chapitres courts est nerveuse, les références plus ou moins avouėes amusent, mais le style m'a paru parfois maladroit.
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Henri, ancien du 36, est désormais en poste à Marseille, et est confronté à son premier « barbecue ». Dans le jargon, il s'agit d'un règlement de compte qui consiste à enfermer un corps dans le coffre d'une voiture à laquelle on met le feu. Pas très joyeux tout ça…

Cette lecture était agréable mais elle ne m'a pas laissé de trace indélébile. La preuve, je dois fouiller dans ma mémoire pour vous en faire un retour. Mauvais signe.

L'auteur est commissaire divisionnaire, ça se sent et c'est tant mieux ! Cela dit, j'ai eu la sensation d'un Olivier Norek moyen. Henri est entouré d'une « équipe haute en couleur ». Mouais. Oui, les personnages sont sympathiques, ont des personnalités tranchées, mais la magie n'a pas opéré pour moi. Pour ceux qui connaissent, l'équipe du Capitaine Coste m'a laissé un bien meilleur souvenir, tant qu'il me tarde de les retrouver. Ce qui n'est pas le cas ici.

Quand à l'enquête, elle remplit le travail du genre sans casser 3 pattes à un canard. Ça se lit bien et vite, mais vous ne serez pas époustouflés. La chute est belle, par contre. S'il y a bien un personnage qui a réveillé mon attachement, c'est celui d'Henri, homme meurtri et profondément empathique.

Pour conclure, ce sera une lecture qui fait le job mais « sans plus ». Un livre à lire sans en attendre trop, pour se divertir le plus simplement du monde. N'hésitez pas à vous faire votre propre opinion !
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Faut-il être de la maison pour écrire un livre dans lequel transparaît autant de connaissance de la police, autant de respect pour l'institution et d'une forme de tendresse pour ceux qui font régner l'ordre dans un désordre orchestré par la multitude des services.
Il y a la solidarité des équipes, les personnalités qui s'affrontent, des histoires d'amour naissantes, des petits et grands malheurs qui touchent tout le monde mais surtout il y a un monde ou la violence n'épargne jamais ces femmes et hommes de terrain.
Ce n'est pas un roman qui étale l'hémoglobine et le sensationnel, mais une enquête qui se résous en nous immergeant dans l'évêché de Marseille comme si nous y étions.
Il y a aussi cette ville aussi envoûtante que redoutable qui est un personnage à part entière.
Un livre ou l'on s'attache, on l'on compatis et ou l'on se plaît à croire qu'il existe encore cette police avec des valeurs.
On peut reprocher quelques clichés et une absence de critique, mais finalement c'est presque une histoire dont espère avoir une suite.
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Rendez-vous dans la cité phocéenne, en compagnie d’Henri, Lucie et Basile, 3 flics au caractère bien trempé (mention spéciale pour Lucie).
Malgré le prix « quai des orfèvres » 2021, gage d’intérêt et de réussite, « cap canaille » se révèle être un polar assez insipide, de surface et peu prégnant.
On reste sur sa faim. Dommage.
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Cap Canaille est un polar écrit par Christophe Gavat. Il est lauréat du prix du Quai des Orfèvres 2021.
Dans ce roman, nous faisons connaissance avec le personnage principal, Henri Saint-Donat, qui est confronté à son premier barbecue : un corps est retrouvé calciné dans une voiture volée. Il s'avère que la victime est une femme qu'il a connu il y a de nombreuses années et qui oeuvrait dans le vol à main armée dans la région parisienne.
Saint Donat et son équipe mènent l'enquête.
Dans l'ensemble, j'ai apprécié ce roman bien que la fin m'a semblée plutôt poussive notamment en ce qui concerne la scène finale qui s'est tenue au stade Vélodrôme.
J'ai trouvé également qu'il y avait un peu trop de jargon policier ce qui m'a parfois perdue.
Enfin, même si j'ai été parfois gênée par les trop nombreux clichés caractérisant la ville de Marseille (le foot, les quartiers ...), j'ai apprécié cette lecture ainsi que les différents personnages aux profils très différents.



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Quand on attaque un roman récompensé par le Prix du Quai des Orfèvres, on sait pertinemment sur quoi on va tomber: une enquête typiquement policière dans le respect des procédures.
Et ce roman de Christophe Gavat primé en 2021 est plutôt un bon cru même si le début de l'enquête est un peu long. Malgré tout, on s'immerge dans l'ambiance marseillaise sous le regard bienveillant de la Bonne Mère et au fil des pages, l'enquête s'épaissit et on se laisse prendre par cette histoire.
Même si ce n'est pas le roman de l'année, j'ai passé un agréable moment de lecture en sa compagnie.
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Quand l'auteur est lui même un policier le roman gagne en vérité à toutes les pages. Ce roman nous transporte de Paris à Marseille à la poursuite d'un gang spécialisé dans les casses importants dont la cheffe a été assassinée par un malfrat marseillais. Se lit d'une traite!
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J'ai choisi de lire ce roman policier, au plus pur sens du terme, car son auteur Christophe Gavat vient d'obtenir le Prix du Quai des Orfèvres 2021, cela a joué sur la curiosité et l'envie de découvrir les raisons de l'obtention de ce prix. le jury comprend policiers, magistrats, avocats et journalistes et prend en compte notamment la crédibilité de l'histoire. Christophe Gavat est commissaire de police, avec à son actif, un parcours pour le moins semé d'embuches. Ledit Quai des Orfèvres, célèbre par son trentième-sixième numéro, a été le siège de la police judiciaire parisienne.

C'est un roman policier pur jus. Très loin de ce que je peux lire d'habitude dans le genre, on touche réellement du doigt du travail de nos officiers de police judiciaire, quel que soit leur grade, leur quotidien, leurs difficultés, les dilemmes auxquels ils font face. Ainsi que l'ordinaire de ces métropoles françaises qui abritent toutes de sortes de trafics, de crimes et de délits. En l'occurrence, nous sommes à Marseille et cela n'étonnera personne qu'au coeur du sujet qu'a choisi de traiter Christophe Gavat se trouve celui du trafic de drogue, de ses barons – et leur cour de vassaux – et des règlements de compte.

C'est un roman policier pur jus. Très loin de ce que je peux lire d'habitude dans le genre, on touche réellement du doigt du travail de nos officiers de police judiciaire, quel que soit leur grade, leur quotidien, leurs difficultés, les dilemmes auxquels ils font face. Ainsi que l'ordinaire de ces métropoles françaises qui abritent toutes de sortes de trafics, de crimes et de délits. En l'occurrence, nous sommes à Marseille et cela n'étonnera personne qu'au coeur du sujet qu'a choisi de traiter Christophe Gavat se trouve celui du trafic de drogue, de ses barons – et leur cour de vassaux – et des règlements de compte.

Non seulement on y découvre le monde de ces petits criminels, ces petites-mains de banlieue qui se verraient volontiers parrain de leur cité, mais aussi celui de ces grands criminels, pas plus vertueux que les premiers, qui ne font pas couler le sang eux-mêmes, les dominants, les grands. On y découvre le monde de ces enquêteurs de terrain, de ces policiers, qui croulent tous sous différents titres, on y est assommé par les acronymes qui ne facilitent pas franchement la lecture. Et malgré mon assiduité devant La Crim, je n'ai pas encore réussi à comprendre la différence de fonction entre le commissaire-divisionnaire, la capitaine, chef de groupe à la BRB, ou encore le chef inspecteur divisionnaire.


C'est un roman, quelque part touchant, car c'est le récit d'un véritable policier qui y a mis toutes ses années d'expérience, sa hargne, ses peurs, son coeur et ses drames. Un monde ou à force de côtoyer l'autre côté de la barrière, celui de l'illégitimité, des liens se forment malgré tout. Une voix authentique, brute, qui nous amène au beau milieu d'une bande de durs à cuir, dont pourtant il explore minutieusement les failles. le métier du policier, un travail en équipe, qui forme des liens indéfectibles et forts, parfois conflictuels, parfois filiaux, parfois même amoureux, Ils entretiennent tous des liens parfois ambigus nés de l'excès de proximité d'un travail, usant à certains moments, qui les confronte au pire de ce que l'homme est capable, chacun s'attache alors à retrancher son intimité derrière la porte de son bureau,

Que l'on aime ou pas, cette gouaille de flic authentiquement savoureuse nous entraîne dans le Milieu, au fin fond de ces appartements glauques de cités, qui servent de repaire à tous les petits trafiquants, aussi bien que dans ces hôtels de luxes qui abritent les têtes pensantes. le sordide, et l'abject, côtoient le sublime, non loin de la beauté de ce cap canaille. La mort ne devient plus qu'un pion sur cet échiquier, dont la partie n'a pas vraiment de fin, et un roi, sans cesse rétabli, jamais mat. Les reines, et les rois, sont immédiatement remplacés dès qu'ils sont mis hors-jeu. On ressent parfaitement le ton un peu désabusé de cet éternel combat contre l'adversaire qui sans cesse se renouvelle. Lorsque l'un pion tombe, dix autres attendent derrière leur chance.

Avec ce récit qui casse toute idée de binarité bien/mal, gentils/méchants, ses personnages peu importe qu'ils soient commandant divisionnaire, lieutenant ou capitaine, mettent à mal eux également toute idée préconçue, il n'y a pas de personnalité univoque, l'auteur s'attache à en complexifier leur personnalité qui ne se limite pas simplement à celle de l'ancien barbouze, autoritaire et sur de lui face au petit « minot » désinvolte et impétueux, à côté de la belle et caractérielle capitaine qui cherche à s'imposer de partout.

Voilà un roman purement marseillais (fans de l'OM, il vous comblera davantage, quant aux autres, respirez et encaissez calmement les tacles), foncièrement policier, d'une simplicité et d'une véracité indéniables, il s'avère redoutablement efficace et très prenant pendant ses 319 pages de fiction.
Lien : https://tempsdelectureblog.w..
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Très attirée par la quatrième de couverture, emballée au début mais c'est un peu retombé comme un soufflet.
J'ai très vite apprécié le rythme du roman, les enchaînements, le côté hyper documenté du milieu policier et de ses services. L'histoire se met vite en place.
Je crois que j'ai perdu en intérêt avec le passif des personnages principaux : le stéréotype des flics torturés : deuil, chagrin d'amour, maladie... Dommage, je les trouvais plutôt attachants et les pans personnels n'ont fait qu'alourdir l'histoire sans la développer. Second point de déception : l'intrigue elle-même, un peu simpliste, facile à résoudre : le genre qui manque un peu e résistance et de rebondissements à mon goût.
J'ai beaucoup aimé le cadre du roman car j'adore identifier clairement un lieu dans ce genre de roman.
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