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3,63

sur 647 notes

Critiques filtrées sur 3 étoiles  
Le policier Henri Saint-Donat, vieux de la vieille, a quitté le « 36 » pour Marseille, où il doit enquêter sur un « barbecue », un assassinat où la victime est immolée par le feu enfermée dans le coffre d'une voiture. Il va se rendre compte qu'il a connu cette victime dans ses jeunes années. Les ramifications de son enquête vont plonger à la fois dans le banditisme parisien de haut vol et chez les dealers minables des cités marseillaises. ● Ce qui frappe avant tout dans ce roman policier, c'est son extrême classicisme. Il aurait pu, à quelques détails près, avoir été écrit dans les années cinquante. ● Il se lit sans déplaisir en dépit d'une certaine lenteur et de la démonstration que l'auteur veut apparemment faire qu'il connaît par coeur le code des procédures policières et les sigles en usage dans cette profession. ● Nulle originalité non plus dans les personnages, hantés par leur passé, ni dans l'histoire d'amour, passage obligé ici assez malhabilement traité. ● On comprend à la fois que l'auteur sait de quoi il parle et pourquoi il a été sélectionné pour le prix Quai des Orfèvres, le jury composé de policiers et de magistrats ayant sans doute apprécié l'authenticité des références et de l'enquête.
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Bon polar
J'ai eu l'impression de regarder un film d'Olivier Marshall quoique dans ce livre il n'y a pas de flics ripoux
A Marseille on retrouve dans une voiture brûlée le cadavre d'une braqueuse habituée au luxe
Saint Dona un policier d'une cinquantaine d'années qui vient d'arriver à Marseille connaissait cette braqueuse
De ce fait il y aura des flashs back expliquant comment il l'a connue
L'intrigue qui est prenante, nous emmène dans le monde des braqueurs et des dealers
Livre addictif que j'ai lu rapidement
L'écriture est fluide beaucoup de dialogues et des chapitres courts
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Lecture mitigée mais bilan positif.
Lecture sympathique mais pas vraiment transcendante, enquête intéressante mais un peu molle. Ce roman reflète très certainement la réalité du terrain, l'auteur étant bien placé pour connaître le quotidien de la police, mais j'ai besoin dans mes lectures de distraction et non d'un documentaire.
J'ai été un peu lassée par trop d'acronymes et de notes de fin de page mais j'ai apprécié de ne pas retrouver dans ce roman le héros flic très à la mode ces dernières années, c'est-à-dire le flic désabusé voire dépressif, bad boy borderline.
Ici les personnages sont plausibles, hommes et femmes normaux avec leurs qualités et défauts. Je remarque tout de même que le personnage féminin est à la limite de l'hystérie, y'a encore tant de chemin à parcourir.
Forcément une histoire d'amour débute, cela n'apporte rien, cela gâche même un peu le rythme. Non, je ne suis pas fleur bleue, je lis un polar pour de l'action, des rebondissements et une enquête, si j'ai envie de romance les rayons des librairies en regorgent.
Concernant l'intrigue, rien à dire. Elle est bien menée, les indices distillés à intervalle suffisamment régulier pour ne pas lasser le lecteur. Les personnages sont sympathiques, on déteste certains voyous et on en adore d'autres, j'aurais presque aimé que ces derniers soient les personnages principaux d'une série.
Si ces personnages devenaient récurrents, je lirai certainement la suite de leur aventure.
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Le style plat et minimaliste m'a un peu rebutée et empêchée de rentrer complètement dans ce polar.
Pour autant, l'intrigue est plutôt bien menée et les personnages sympathiques.
Marseille, le soleil, les calanques. Un corps carbonisé est retrouvé dans le coffre d'une voiture. L'identification tombe : il s'agit de Nathalie Fournier, connue dans le milieu sous le nom de la Carlton, talentueuse braqueuse depuis des années. Henri Saint-Donat l'a croisée il y a longtemps dans de tragiques circonstances et une belle relation s'était instaurée entre le flic et la jeune femme.
Dans le même temps, dans la région parisienne, un braquage a fait une victime, une personne âgée qui passait par là. Les deux affaires sont-elles liées ? Saint-Donat le pense mais pas Lucie, sa collègue de travail – aussi coléreuse que compétente. Les voici donc embarqués, avec le fidèle Basile, amoureux transi de Lucie, dans une enquête complexe où les liens entre les événements et les protagonistes sont difficiles à élucider.
On sent chez l'auteur une réelle affection pour ces personnages, et pour les flics en général. Il est de la maison et ça se sent : sigles, procédures, argot, tout y est. Gavat introduit quelques fêlures chez les uns et les autres, comme pour nous signifier que les flics sont aussi des êtres humains qui souffrent et qui ont des valeurs - ce dont personne ne doutait. C'est un peu maladroit mais, bon, cela amène de la tendresse dans une aventure où les méchants ne reculent devant rien.
Pas totalement embarquée donc.
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Ce polar a le prix du quai des orfèvres et c'est bien l'inconvénient de ce livre.
Les personnages sont bien campés et originaux. L'histoire est cohérente. Par contre, le style m'a beaucoup gênée. D'abord, pour avoir ce prix, il faut montrer qu'on connaît bien le milieu de la police, et là on en a sa dose, avec tous les sigles et tous les termes, cela alourdit la lecture. Savoir que tel personnage a fait telle école (en sigle) qui a changé de nom etc ... et bien pour les experts c'est peut-être intéressant pour une lectrice lambda comme moi, c'est fastidieux. Ensuite, le style est parfois maladroit, pour montrer que les policiers sont des hommes ou des femmes comme les autres.
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Avec ce roman , le lecteur est totalement immergé dans une enquête .
On voit que l'auteur est "de la maison" ...
l'intrigue et les dialogues sentent le vécu .
Des chapitres courts , aucun temps mort ,
une histoire qui se lit rapidement et agréablement
mais qui ne me laissera pas un souvenir inoubliable .
Ce roman a sans doute été distingué par le Prix du Quai des Orfèvres
grâce à ses accents d'authenticité ...
Une intrigue plus haletante eût été la bienvenue !
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Contrairement à d'autres lecteurs je suis partiellement déçue par la lecture du dernier prix du quai des Orfèvres.

Fidèle depuis plus de vingt ans à la découverte de ce prix, je constate, à la relecture de mes chroniques précédentes que, pour la troisième année consécutive, mon enthousiasme s' est un peu refroidi.

Où est le problème pour ce dernier opus ? du côté de la police les protagonistes sont sympathiques, leurs histoires personnelles les humanise, l'intrigue tient debout, le cadre où se déroule un certain nombre de passages est magnifique. (je ne connais pas mais j'ai regardé sur wikipédia)

La météo du jour quand je lisais - ciel gris, pluie continue, froid humide - aurait-elle pesé sur ma lecture ? je ne sais pas, mais je sais que je me suis ennuyée pendant une partie du livre. Mon intérêt s'est réveillé après le passage au CHU de Saint-Donat et Lucie pour interroger Ernesto Dominguez et la vision du billets de Doudou pour le match de l'OM. Enfin du suspens !

Mais après avoir lu un certain nombre de critiques favorables sur Babélio je me demande si je ne suis pas passée à côté de cette histoire.😥
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Le cap Canaille est l'un de mes souvenirs les plus marquants des vacances avec mes parents quand j'étais gosse. Une falaise à pic, sans garde-fou (à l'époque en tout cas), tout près de la route qui serpente dans le col de la Gineste, à 400 m. au-dessus de la Méditerranée.
J'ai trouvé le prologue brillant et littéraire, et puis ensuite j'ai rapidement compris que c'était juste un coup de semonce, et que ce serait assez "factuel".
Pas inintéressant pour autant. Christophe Gavat est un flic, et ça se sent. Il connaît les procédures par coeur, de même que les moyens modernes à disposition de la police, et on sait qu'il s'agit d'un pré-requis du PQO. Quelquefois, il en fait un peu trop et on a l'impression d'arriver dans un manuel de police, quand c'est pas dans un manuel de mécanique avec sa manie de nommer systématiquement la marque des motos.
Il n'est pas très à l'aise non plus quand il essaie de jouer sur la corde sensible du lecteur, arrivant rapidement dans le creux, frôlant parfois le ridicule.
Les personnages secondaires sont peu approfondis de sorte qu'on les confond facilement.
Néanmoins, l'intrigue tient la route, jouant sur l'opposition entre les bandits d'honneur à la "Heat" qui ont une sorte de respect réciproque pour les flics, et les petites frappes du narcotrafic qui ne respectent rien ni personne.
Le final est également assez réussi, ce qui fait que je n'ai finalement pas envie d'être trop sévère avec Gavat qui, à défaut d'être un bon écrivain, est un flic passionné qui réussit à peu près à nous tenir en haleine avec ce roman bancal et trop didactique.
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Bon petit polar sans prétention, qui se lit facilement grâce au style fluide de l'auteur, et rapidement car les chapitres sont courts (sans aucune raison...), mais s'oublie aussi vite qu'on l'a ouvert.
Le rythme est cassé par l'avalanche de notes de bas de pages pas toujours utiles.. n'est pas Pratchett qui le veut !
Malgré de bons personnages, une enquête bien menée, il y manque un petit quelque chose pour se distinguer dans le genre.
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Cela faisait quelques années que je ne n'avais pas eu le lauréat du Prix du quai des Orfèvres entre les mains. La cuvée 2021, sans me ravir tout à fait, m'a bien plu. J'ai apprécié cette histoire de flics marseillais traquant des braqueurs de fourgons bancaires suite à la découverte du cadavre carbonisée d'une des spécialistes du genre dans le coffre d'une voiture. On appelle ça un « barbecue » du côté des calanques et ce n'est pas très appétissant, même si les exécuteurs ont la délicatesse de vous coller une balle dans la tête avant d'approcher l'allumette. Bref, tous les services de la PJ de Marseille s'y mettent, aidés de leurs collègues parisiens, dans une belle unité confraternelle. Pas de guerre des polices ici mais des mecs et une ou deux filles qui font leur boulot avec coeur et professionnalisme. Évidemment c'est un peu trop beau pour être vrai, mais l'intrigue est bien ficelée et on y croit. 0n se surprend même à tourner les pages de plus en plus vite vers la fin.

Quelques réserves toutefois. Comme dit plus haut, il y a un petit côté « tout le monde il est beau… » qui dérange. Même si ces flics sont des femmes et des hommes comme les autres, les histoires de coeur, les amitiés surprenantes, les blessures intimes, cela rappelle trop la série télé Meurtres à… sur France 3 le vendredi soir. Il y a même aussi une (petite) trace d'humanité et comme un code de l'honneur chez certains des truands : différence de générations entre spécialistes du braquage propre « à l'ancienne » et petits caïds des cités Nord trop pressés de prendre la place ? Enfin, on peut penser que les nombreuses notes de bas de page sur les différents services, les jargons, etc. nuisent à la fluidité du récit. C'est le défaut d'une série dont les auteurs, pour la plupart d'entre eux des policiers ou des juristes, veulent montrer le travail de la police de l'intérieur.

Cela dit, redisons que Cap Canaille se lit avec grand plaisir. C'est un bon polar à la française avec une histoire crédible et prenante, du suspense et des personnages convaincants, humains et faisant bien le job. Un monde (presque) parfait !

Lien : https://www.polarsurbains.co..
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