[...] il y a des moments où un petit subterfuge n'est pas sans avantage et ne nuit à personne.
La haine peut faire de vous un possédé du démon.
[...] des choses terribles peuvent se dissimuler derrière une belle façade.
On entendait toujours crier, parfois cela s'accompagnait d'un rire et parfois cela trahissait une douleur, et le.son se propageait sous les vastes plafonds sales tandis que, le long des murs et dans les angles, de sombres silhouettes forniquaient en se tortillant, ahanant bestialement, alors que les prostituées se contentaient de gémir d'un air ennuyé.
Elle ne s’intéresse qu’à l’intimité des hommes. Et cela, Diot, est la règle de base à l’origine de la prospérité de cette maison. Mes clients paient très cher, non pas tant pour coucher avec une jeune femme propre, souriante et parfumée, belle et désireuse de plaire, bien qu’aucune ne manque de charme et de ces autres qualités, mais essentiellement pour se sentir protégés des ragots. Ma clientèle se compose surtout d’hommes riches et certains, qui occupent des fonctions importantes, ne peuvent se permettre qu’on jase sur la manière dont ils satisfont leurs désirs. Ici, leur honneur, leurs affaires, leur intégrité physique, leurs biens, rien n’est menacé.
J’ai travaillé dans une maison de prostitution infecte pendant des années. Vous ne l’ignorez pas. Je me moque que les gens m’insultent, me lancent des objets ou me frappent. Mais je m’inquiète de rendre votre vie plus difficile.
Aucune loi n'interdisait à un homme d'avoir une maîtresse ; c'était une affaire entre Dieu et lui, un péché, non pas un crime.
Quand un être aussi accablé de tourments se voyait offrir un baume absolu et qu’on menaçait de l’en priver, son désespoir risquait de l’entraîner au meurtre.
Une excellente contrefaçon de l’affection, de l’admiration et du désir de convaincre chaque homme qu’il est beau, intelligent et merveilleux ; que les femmes qui s’occupent de lui sont impatientes de le revoir. Un client aime aussi à pouvoir trouver une oreille compatissante quand il évoque ses ennuis… mais il sait que ses ennuis ne l’autorisent pas à se venger sur les filles. C’est ce que vous craignez, mais ce genre d’abus, et les actes contre nature, ne sont pas tolérés ici et j’ai de puissants protecteurs pour faire respecter ma volonté.
Il était aussi très richement vêtu et sa bourse était pesante. Diot n’eut pas à feindre : elle avait toujours aimé forniquer et elle appréciait par-dessus tout d’exciter un homme jusqu’à l’épuisement.