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Alice Howland est une femme comblée. Mariée avec John, éminent chercheur, depuis des années, mère de trois grands enfants et un boulot qu'elle adore. Diplômée d'un doctorat de psychologie, elle est titulaire d'une chaire à Harvard depuis 25 ans, enseignant la psychologie cognitive tout en menant des recherches en linguistique et donnant des conférences partout dans le monde. Seule ombre au tableau à ses yeux : sa fille cadette, Lydia, qui veut devenir comédienne quand les deux aînés ont suivi de brillantes études de médecine et de droit. Un matin, alors qu'elle faisait son jogging habituel, subitement, elle ne se repère plus. Paniquée, il lui faudra un certain temps pour enfin reconnaître les rues. Malheureusement, ses trous de mémoire deviennent de plus en plus fréquents. Si elle n'en parle pas à John, elle décide tout de même d'aller consulter son médecin généraliste. Après avoir écarté les syndromes de la ménopause, effectué bilans sanguins et IRM, il l'oriente vers un neurologue...

Tragique diagnostique que celui posé sur Alice, à tout juste 50 ans, un Alzheimer précoce. Pour cette femme dynamique, passionnée par son métier, le monde perd peu à peu de ses couleurs. Consciente de ce qui lui arrive, elle sait que ses petits trous de mémoire s'aggraveront et redoute le jour où elle ne pourra plus reconnaître l'homme qui partage sa vie depuis tant d'années. Ce récit, intime et profond, dépeint avec un réalisme incroyable et beaucoup de tendresse ce que vit Alice, au jour le jour. Ses angoisses, ses peurs, ses colères, ses doutes, son impuissance devant cette maladie qui, elle le sait, la rongera petit à petit. Lisa Genova, diplômée en neurosciences et tenant une chronique sur le site de la National Alzheimer's Association, maîtrise parfaitement son sujet, sans jamais être larmoyante.
Un roman d'une grande justesse et bouleversant...

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Paradoxalement, ce roman qui illustre la perte de la mémoire risque bien de laisser de profondes traces dans celle du lecteur. Beaucoup plus angoissant qu'un thriller, dont on sait bien qu'une fois la dernière page tournée, la vraie vie viendra chasser les ombres funestes. Et dans les jours qui suivent, le moindre lapsus, la moindre faute d'étourderie prennent une autre dimension.
Car lorsque les premières bévues arrivent, Alice ne s'affole pas : la fatigue, la ménopause, la pression d'un travail passionnant mais très exigeant (elle est titulaire d'une chaire de psychologie à Harvard) sont autant d'alibis provisoires, jusqu'au jour où elle se perd dans son quartier, et où les mots semblent s'effacer de son lexique personnel. le doute s'installe, de plus en plus anxiogène, jusqu'au jour ou le diagnostic est établi, véritable coup de massue pour cette femme de cinquante ans brillante et reconnue dans son milieu professionnel. Pas besoin de lui faire un dessin : elle sait ce qui l'attend.
Même si les réactions de l'entourage proche ou professionnel sont évoquées et analysées, c'est tout de même la maladie vécue de l'intérieur qui est décrite, (pas à la première personne, ce qui conduirait vite à quelque chose d'incompréhensible, dès que les dégâts neuronaux sont suffisamment importants) , la longue descente vers l'enfer, la culpabilité d'avoir mis au monde des enfants porteurs de la mutation, l'aggravation inéluctable, les faux espoirs des traitements (aucun ne peut à ce jour, prétendre stabiliser et encore moins réparer les dégâts que cause la maladie d'Alzheimer).

Très bien documenté, le roman est un remarquable récit qui nous plonge au coeur de la souffrance inhérente à ce type de pathologie.

Julian Moore a reçu un oscar pour son interprétation d'Alice. Un film ne peut sans doute pas témoigner avec la même force du chemin de douleur des patients atteints, surtout lorsqu'ils sont jeunes au moment du diagnostic, mais il est tentant d'aller apprécier la performance de l'actrice.
Lien : http://kittylamouette.blogsp..
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Un bon roman, fort et touchant, et très bien documenté sur cette maladie terrible qu'est Alzheimer. et qui jette une nouvelle lumière sur les malades.
Lien : http://www.baz-art.org/archi..
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L'histoire nous parle d'Alice Howland, professeur douée et passionnée d'Harvard qui développe un Alzheimer précoce à l'âge de 50 ans. L'auteur, diplomée en neurosciences, nous faire vivre la dégénérescence de son héroïne de l'intérieur et waw qu'est-ce qu'on en apprend des choses. Je trouve que ce point de vue permet d'affiner de manière importante notre vision de la maladie et d'en comprendre les complexes méandres.
L'histoire est bien écrite, une écriture simple mais efficace.
J'ai adoré ce livre, je l'ai trouvé prenant et oui, il m'a arraché plus d'une larme!
La seule déception que j'ai eue concerne l'approche (de loin et sans l'évoquer noir sur blanc) de l'euthanasie. Est-ce que c'est parce que l'auteure est d'origine américaine? Je ne peux pas en dire plus sans déflorer l'intrigue...
Un livre que je vous conseille si vous êtes curieux ou si vous aimez pleurer en lisant....
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Brillante chercheuse en linguistique et très bonne enseignante à Harvard, Alice Howland a tout pour mener une vie épanouissante, entre étude et famille. Sauf que... Sauf que ses trous de mémoire ne sont pas dus à un manque de sommeil, le stress ou le surmenage. Mais bien à un Alzheimer précoce. A à peine 50 ans, Alice voit ses souvenirs disparaître irrémédiablement, sans espoir de les retrouver...

Ce que nous raconte ce roman, c'est la lente disparition de soi et des siens. Pourtant, ce n'est pas pathétique ou larmoyant. C'est triste mais jamais pessimiste, ce qui relève du tour de force vu le sujet et tout ce qu'il implique. C'est Alice elle-même qui refuse de se laisser aller, au début parce qu'elle ne veut pas que la maladie détruise tout, ensuite parce qu'elle n'a plus conscience d'être malade.

Ce n'est pas pour son intrigue que ce roman se lit,ni pour son écriture, plutôt classique, mais bien pour son "héroïne".
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J'ai décidé de lire ce roman, dans un premier temps, car il a été adapté au cinéma et sortira bientôt sur nos écrans (sous son titre initial, Still Alice). de plus, j'adore les actrices qui ont été choisies, comme Julianne Moore et Kristen Stewart. J'ai donc donné sa chance à Lisa Genova, sans regrets !

Même si l'intrigue est rédigée à la troisième personne, Alice est au coeur de son histoire et du processus de découverte de sa maladie. Avec elle, on assiste aux premiers symptômes, aux doutes, mais aussi aux rendez-vous médicaux. Elle n'a que 49 ans, aussi sa généraliste ne prend même pas le temps de penser à un Alzheimer précoce : c'est cette naïveté, ce manque d'informations, qui doit laisser passer de nombreux cas entre les mailles du filet. C'est terrifiant. L'auteure a mené un énorme travail de recherche (confirmé dans les remerciements) afin que son roman soit le plus réaliste possible. Pour cela, je la remercie.

L'écriture retranscrit très bien cela, et joue même avec l'évolution de la maladie : les phrases qui se répètent, les personnages qui ne sont plus reconnus.. On a parfois l'impression de vivre le calvaire d'Alice, et après avoir tourné la dernière page, je ne dois pas être la seule à avoir ressenti un peu de paranoïa au moindre trou de mémoire !

Si j'ai été très émue (vraiment), une petite curiosité me pousse à me demander : quelle aurait été l'histoire d'Alice si elle n'avait pas eu de famille aimante autour d'elle ? Personne pour la surveiller quand elle se perd ? Si son couple n'était pas aisé et n'avait pas accès aux médecins, aux traitements ? Son histoire est tragique, mais elle aurait pu être bien pire quand on y réfléchit.

C'est une lecture que j'ai adorée et qui m'a touchée, aussi j'ai hâte de voir l'adaptation au cinéma, et je me demande si la fin a été conservée. Cela a été ma petite déception, car Alice ne parvient pas à tenir son objectif (je ne dirai pas lequel). Cela ajoute cependant une vraie dose de réalisme, en montrant que la perte des capacités cognitives peut même faire oublier son projet de (fin de) vie.
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J'ai beaucoup aimé lire ce livre malgré le sujet lourd qui y est traité. L'écriture est vive, simple. On suit avec douleur le quotidien d'Alice, femme brillante, des premiers signes de sa maladie à son développement. On à l'impression de faire partie de sa famille du début à la fin. Pour un premier roman de cet auteur je trouve cela plutôt réussit surtout sur un sujet si dur à traiter sans tomber dans le pathétique. Une lecture" facile", sans prise de tête.
Lien : http://bourgeoiseblog.canalb..
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L'auteure a choisi de placer Alice au coeur de son roman. Alice ne restera pourtant pas la même : au fil des pages, elle se transformera, glissant d'une brillante professeur à Harvard à une femme qui oublie les gestes du quotidien et ne reconnait plus les siens...


Tout réussit à Alice : elle est reconnue de ses pairs, forme un couple solide avec John, entretient de bonnes relations avec ses enfants devenus adultes, même si un conflit d'opinion l'oppose à Lydia. Puis une étrange mésaventure lézarde son univers de certitudes : alors qu'elle termine son jogging quotidien, elle ignore quel chemin prendre pour revenir à son domicile. le stress peut-il avoir troublé ses repères ? D'autres petits signes l'interpellent, elle se décide donc à consulter et apprend qu'elle est atteinte d'un mal dévastateur : la maladie d'Alzheimer. Impossible songe son mari, elle est trop jeune. Pourtant si. Alice souffre d'Alzheimer... pire encore, son Alzheimer est génétique et elle pourrait bien avoir transmis cette forme précoce à ses enfants !
Au fil des pages, nous découvrons comment elle lutte pour garder le contrôle d'elle-même, combien très rapidement sa situation se dégrade ; son désespoir la première fois où elle urine sur elle-même, faute d'avoir pu retrouver les toilettes ; ce sentiment terrible de ne plus être maîtresse d'elle-même, d'être deux : celle qui observe les ravages de la maladie et celle qui les subit ; ces colères qu'elle ressent parfois. Comment ne pas les comprendre ? Elle devient incapable de savoir ce qui est vrai ou pas, ses repères s'effacent et un tapis peut ainsi devenir un gouffre infranchissable. Comment ne pas imaginer la peur qui s'empare d'elle ? En lisant ce roman, on comprend également à quel point cette maladie est difficile à vivre pour son entourage, mais également pour elle. Ainsi on la repousse, la regarde avec peur comme si elle était contagieuse, comme si elle pouvait devenir dangereuse. Elle se sent également terriblement seule puisqu'on lui demande de moins en moins souvent de participer aux conversations et qu'elle découvre qu'aucun groupe de soutien n'est prévu pour les malades alors même qu'elle endure la maladie et n'a pas encore perdu totalement la raison. On décide pour elle alors qu'elle comprend encore... jusqu'au moment où elle ne comprend plus...

Petit mot sur l'auteure :
"Lisa Genova est titulaire d'un doctorat en neuroscience de l'université d'Harvard. Elle tient une chronique en ligne pour la National Alzheimer's Association"

Lien : http://apprendreavecbonheur...
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Alors qu'elle mène une carrière vraiment brillante, Alice a soudain quelques petits symptômes qui deviennent de plus en plus alarmants. Lorsque le verdict tombe, c'est une spirale infernale qui l'attend : Alzheimer précoce. Sa mémoire devient aussi fragile qu'une aile de papillons et peu à peu, il ne lui est plus capable de travailler, rester seule, lire, et même de s'occuper d'elle-même...

En croisant ce roman à la médiathèque, je me suis souvenue avoir vu plusieurs fois sa bande-annonce lors de sa sortie cinéma, et donc souvenue du sujet traité dans celui-ci. Je n'ai donc pas hésité à emprunter Still Alice : L'envol du papillon de Lisa Genova afin de vraiment découvrir l'histoire de ce roman.

C'est donc l'histoire d'Alice, la cinquantaine, une femme brillante dont la mémoire, peu à peu, la quitte à mesure que son Alzheimer s'installe. C'est l'histoire d'une femme qui perd peu à peu ses facultés, celle de travailler, celle de se souvenir de telle ou telle personne parfois à seulement quelques minutes, celle de lire ou même ensuite de s'occuper d'elle-même.

Dans Still Alice : L'envol du papillon, on vit avec Alice l'avancée de la maladie. On découvre les symptômes avec elle, on vit le diagnostic qui lui est révélé et on subit tout ce que cela entraîne dans son quotidien. Au fil des pages, l'histoire devient de plus en plus poignante et bouleversante. J'ai eu l'impression d'être un membre de sa famille, de la soutenir à mesure que j'avançais dans son histoire, j'avais envie plus d'une fois de presque la tirer hors de ce livre pour l'aider.

À travers le portrait d'Alice, Lisa Genova offre celui de tous ceux qui sont atteints d'Alzheimer. Elle montre l'évolution de la maladie, l'impact que cela a sur la personne atteinte, mais aussi sur toute sa famille et son entourage. C'est une succession de bouleversements pour tous, de bouleversement dans la vie quotidienne, et peu à peu, c'est comme une page qui s'efface dans l'esprit d'Alice. On admire son courage à se battre pour essayer de ralentir la progression de ce mal, on admire tout ce qu'elle met en oeuvre pour elle et les siens.

Lisa Genova offre avec son roman, un livre poignant qui nous touche profondément. L'auteure ne tombe jamais dans le pathos, mais avec justesse et délicatesse à travers l'histoire de son héroïne attachante traite d'un sujet délicat et difficile. Au fil de la lecture, je vous avouerais que la gorge se noue, que les larmes viennent s'accumuler au bord des yeux parce qu'Alice on s'y est attaché, et parce qu'on pense à tous ceux qui vivent cela au quotidien.

Je ne peux que vous conseiller de découvrir ce livre, ce sujet délicat abordé au fil des pages de Still Alice : L'envol du papillon. Comme moi, ce livre poignant ne pourra vous laisser insensible. Maintenant, je compte bien voir l'adaptation ciné qui en avait été fait, afin de retrouver encore un peu Alice...

Still Alice : l'envol du papillon de Lisa Genova est disponible aux Éditions Presses de la Cité.
Lien : http://ladoryquilit.blogspot..
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L'envol du papillon est un roman sur le combat contre la maladie d'Alzheimer... on est au coeur de la vie de cette femme et sa famille. Ce livre est très touchant, je l'ai lu plusieurs fois car on s'attache à Alice qui tente de trouver des stratèges pour s'en sortir sans aide, sans pitié.
L'histoire est construite comme un roman; chronologiquement et très facile à lire; sans informations médicales soit dit en passant.
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