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Citations sur Beyrouth-sur-Seine (148)

Alma me répète toujours la même chose: « C'est fou combien tu ressembles à tes parents. Moi, je ne ressemble pas tellement aux miens mais toi, tu es le même qu'eux, tu es le parfait mélange de ton père et de ta mère. » Je ne sais pas si je le fais exprès ou non mais Alma a raison, je leur ressemble de plus en plus et je m'en réjouis. Ils ne me quitteront plus jamais. Même après leurs décès, je n'aurai qu'à me regarder et m'écouter pour les retrouver dans mes gestes et mes mots. Ils continueront à vivre en moi.
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Quelque fois seulement, je me suis senti concerné par l'histoire de ce pays, la France : lors des attentats du 13 novembre, de l'Hyper Cacher, de Nice et après la fusillade de Charlie Hebdo où je suis descendu le lendemain, place de la république, avec un panneau : "Je suis Charlie" écrit en arabe, honteux que des hommes emploient cette langue si belle, la langue de mes parents, et commettent de tels crimes. Je reste aussi persuadé qu'un jour, la France ne voudra plus de moi, enfin de nous : les bougnoules, et qu'elle nous poussera à nous exiler ailleurs (et ainsi de suite) comme le Liban, pour d'autres raisons, l'a déjà fait avec mes parents.
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Dans les trois premiers albums, elle n'écrivait qu'en arabe, même le mot "Tour Eiffel", ce qui n'a parfaitement aucun sens. Puis l'arabe s'est mélangé au Français pour enfin totalement disparaître dans les derniers albums qu'elle a réalisés un peu après ma naissance.
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“En fait, le Liban, c’est mes parents. Quand je passe les voir dans leur appartement parisien, j’atterris au Liban… Dans leurs yeux, je vois ce pays. D’ailleurs, je ne peux plus voir mes parents pleurer à cause de ce pays. A chaque fois que le Liban est touché par un attentat, une explosion ou une guerre, j’ai l’impression que l’on vise mes parents, et ça, je ne le supporte plus”.
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“Mes parents me racontent presque uniquement leurs mauvais souvenirs : les attentats, la prise d’otages, le mal du pays. Pourtant lorsque j’observe les albums de famille que ma mère a composés, je ne vois aucune trace de guerre, d’attentats, de malheur sur les images. Si quelqu’un les feuillette, on croirait à une vie idéale faite de soleil, de repas, de famille et de fleurs”.
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“Le week-end, elle va au marché. (…) Même s’ils sont bretons, elle leur parle en arabe, et s’ils ne comprennent pas, ça l’agace mais elle oublie très vite d’avoir été agacée.”
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“Tout indique dans ces images que nous sommes au Liban, la (les) langue(s) parlée(s), les visages, les attitudes, les plats sur la table, la musique, les sujets de conversation, sauf quand le dernier plan, lorsque la caméra se tourne vers la fenêtre et que la tour Eiffel apparaît au loin, à moitié floue”.
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J'ai besoin de l'écrire cette guerre, de la raconter, de comprendre ce que mes parents ont ressenti et vécu. J'essaie de mettre des mots sur des photos de famille, des images que j'imagine, sur celles d'un pays détruit, en ruines (...). Je les feuilletais pendant des heures et je découvrais cette terre qui me donnait envie malgré sa violence.
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