AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
>

Critique de oran


Le voyage de Michel revêt bien des similitudes avec celui qu'entreprit Gide en 1893 accompagné du peintre-graveur Paul Albert Laurens qui fréquenta, lui aussi L'École alsacienne de la rue d'Assas. Un périple favorisant pour Gide un affranchissement moral et sexuel. Au cours de ce grand voyage, l'écrivain malade vit son état empirer, mais cette expérience en fera un nouvel être , dévoilé par l'entremise de Michel qui sous le soleil algérien rejettera lui aussi, les contraintes, pour aller vers l'absolue liberté, devenant un autre , s'affirmant un autre. Madeleine Rondeaux, son épouse, prend ici les traits de Marceline. L'homosexualité, la pédophilie affleurent , se disent à demi-mots pour s'afficher sans ambiguïté lors des dernières lignes du roman dédicacé à Henri Ghéon « son franc camarade »    "l'ami et le compagnon le plus proche de Gide lors d'innombrables exploits homosexuels"   selon le biographe de Gide, Alan Sheridan, 
Commenter  J’apprécie          354



Ont apprécié cette critique (33)voir plus




{* *}