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Critique de helvetius


Satan était un ange est le premier roman de Karine Giebel que je lis et j'avoue que, même si je n'ai pas été emballé plus que ça par l'histoire, j'ai envie d'en découvrir un peu plus sur cette auteure et son univers.

François est un avocat reconnu qui a su s'extirper d'une classe sociale précaire, il est très fier de ce qu'il a et de ce qu'il est. Malheureusement la vie nous joue parfois des tours et François va alors se rendre compter que cette dernière est bien courte. Alors qu'il se remet en question dans une sorte de road trip, il fait la connaissance de Paul, jeune homme paumé qui semble bien mystérieux. Une amitié sincère bien qu'étrange se lit entre eux et va les amener tous deux à revoir leur vision de la vie

Je n'ai accroché avec aucun des personnages, c'est peut-être pour cela que je n'ai pas non plus accroché à l'histoire. François et Paul, leurs passés et leurs actes, m'ont laissé indifférente car j'ai trouvé que tout était trop prévisible. de plus, j'ai eu l'impression de lire un livre où malgré tout, tout est bien qui finit bien. François se prend d'affection pour un tueur et Paul, un brin psychopathe, se prend d'affection pour un homme qui le traite un peu comme un fils et qui lui ouvre de nouvelles perspectives sur la vie et son avenir.
Je n'ai pas aimé le fait que pour "excuser" les actes de Paul, l'auteur le fasse appartenir à une mafia même si j'avoue qu'il fallait bien ce lien pour dénoncer les agissements des gouvernements, qui vont parfois de paire avec les mafias pour faire taire ceux qui veulent révéler la vérité. C'est le seul aspect du roman que j'ai apprécié, le fait que Paul doive tuer des gens à la demande et que le meurtre d'une journaliste ait été celui de trop. Mais encore une fois, l'auteure, par l'intermédiaire de Paul, dénonce un autre filière mafieuse, celle de la vente d'êtres humains. Paul est originaire d'un pays de l'est, placé dans un orphelinat dont il s'enfuit, mais il va malheureusement tomber dans des mains qui lui feront faire les pires choses. C'est un personnage intéressant à découvrir, bien plus que François qui fait pâle figure en découvrant que la vie n'est pas faite que d'argent, de gloire et de réussite sociale...

Donc voilà, une idée intéressante et un style fluide font qu'on lit rapidement ce roman, même si pour ma part, il ne me restera pas longtemps en mémoire. Cette première lecture me donne envie de lire d'autres romans de Karine Giebel, en espérant accrocher un peu plus.
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