Le livre commence par la
mort d'un berger retrouvé par son père.
Pas d'étalage de tristesse, on dirait que le vieil homme sourit parce qu'il a le soleil dans les yeux.
Le ton est donné. On regarde autour de soi, ce Mercantour qui semble magnifique. On absorbe l'ambiance de village retiré. le monde moderne n'est pas loin mais pas trop près quand même.
La vie suit son cours, les rencontres se font, les brebis sont bien gardées.
Il n'y a pas de loup.
Mais les brebis meurent anormalement...
On ne peut pas tuer le loup.
D'ailleurs, il n'y en a pas, ce n'est pas bon pour le tourisme.
Plein de sujets sont doucement abordés, sans moralisme, juste des mots joliment agencés.
Le vent souffle dans nos cheveux et le troupeau avance dans la montagne.
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