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Citadins, prenez une bouffée d'air pur, venez, sans détour, écouter frissonner la nature et profiter des atours du vaste et beau massif du Mercantour.
Ruraux, venez débattre de l'intérêt de la réintroduction du loup près des bergeries.
« La vie s'écoule et un petit courant d'r frais et tout s'écroule ».
Un meurtre, un autre meurtre.
Retrouvez F.O.G. c'est fuir le brouillard des pudicités, ces textes sont tellement limpides que l'on se voit dedans, il donne tant de relief aux phrases que le contenu des mots vous sautent au visage.
Bon client, pensez-vous ? Pas tant. A mi-chemin du livre et du flanc des montagnes, le caractère épais, bien campé et bien trempé des hommes et des animaux a du mal à contrebalancer l'intrigue, mince alors.
Le malaise monte comme un orage de montagne, l'r est entré, vicié par la mort qui rôde.
Marcel Parpaillon a bien du mal à s'y retrouver entre amour et haine.
Sa vie ? Il ne parle qu'avec sa femme morte, son berger muet et peut-être avec Trésor, son chien.
C'est une ode aux bergers que vous lirez, poétique, rugueuse, brute comme le granit.
Tournez les pages, vous vivrez l'alpage et ses pâturages où des centaines de brebis devenues corps unique à mille pattes évoluent au rythme du soleil, du vent, du loup.
Vous partagerez des moments de vie intime, très intime, puisque il y a F.O.G. qui sait tellement bien faire la mise au point avec des mots si précis que l'on croirait lire un livre d'images.
Pourtant, que la montagne est belle, comment peut-on s'imaginer…un tel dénouement.
Tout éclate, la vérité surtout, aussi claire que l'eau du torrent, tellement surprenante que je me suis cru, par instant, dans un Pagnol des montagnes.
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Le livre commence par la mort d'un berger retrouvé par son père.
Pas d'étalage de tristesse, on dirait que le vieil homme sourit parce qu'il a le soleil dans les yeux.
Le ton est donné. On regarde autour de soi, ce Mercantour qui semble magnifique. On absorbe l'ambiance de village retiré. le monde moderne n'est pas loin mais pas trop près quand même.
La vie suit son cours, les rencontres se font, les brebis sont bien gardées.
Il n'y a pas de loup.
Mais les brebis meurent anormalement...
On ne peut pas tuer le loup.
D'ailleurs, il n'y en a pas, ce n'est pas bon pour le tourisme.
Plein de sujets sont doucement abordés, sans moralisme, juste des mots joliment agencés.
Le vent souffle dans nos cheveux et le troupeau avance dans la montagne.
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Bucolique : relatif à la poésie pastorale
Définition idéale pour définir ce roman sympathique.
Dans le Mercantour, des personnages atypiques: un vieux berger qui parle à sa femme morte, un arabe muet qui héberge un écureuil blessé dans sa musette, une journaliste nymphomane, un écrivain, un curé, un voisin acariâtre et son chien féroce et, traités comme des personnages, un troupeau de mouton et la nature.
C'est bourré de métaphores surprenantes qui charment au début du livre puis deviennent assez vite répétitives et peu variées donc presque lassantes. le vocabulaire est un peu toujours le même.
Cependant c'est un agréable moment de lecture poétique, sans prétention et sans prise de tête
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Quitte à en surprendre plus d'un, pour moi l'un des meilleurs livres de GIESBERT. Ici point d'ex-président de la République , mais un hommage à la Nature et aux Animaux (oui avec un grand"a") sur fond d'enquête pour meurtres.
Le roman atteint parfois une dimension cosmique dans ce Mercatour ou vivent des personnages hors du commun.
Beaucoup de fraîcheur dans ce livre à l'écriture simple et fluide.
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C'est seulement après avoir regardé le téléfilm franco-belge « Mort d'un berger », réalisé en 2023 par Christian Bonnet et diffusé pour la première fois en France le 23 janvier 2024, que j'ai éprouvé le besoin de lire le roman éponyme écrit par Franz-Olivier Giesbert. Et force est de constater que l'adaptation télévisée est aussi bouleversante et romantique que le récit du livre.
Tel un funambule en équilibre instable sur sa corde, le romancier oscille en permanence entre un style littéraire tantôt libertaire, tantôt puritain, teinté d'une douce et mélodieuse poésie naturelle. L'intrigue policière de la narration ne tient qu'à un fil et se transforme, au fil des pages, en une belle histoire d'amour, sur fond de paysages magnifiques et un peu sauvages, au coeur du Mercantour.

L'auteur a choisi de nous entraîner dans cet environnement champêtre, baigné d'une belle luminosité parfois aveuglante, pour nous raconter la plus belle des histoires. Elle prend place, durant la période estivale, sur fond de transhumance d'un troupeau de moutons en partance vers l'alpage dans un silence quasi-monacal à peine troublé par les tourbillons du vent sur les collines, le bêlement des brebis, le tintement des sonnailles et les aboiements du chien Patou.
J'ai été subjuguée par les belles descriptions d'une nature verdoyante dans toute sa splendeur avant de me laisser happer par un mélodrame, portant, en toile de fond, sur deux meurtres officiellement non résolus mais sublimant l'amour sincère et touchant de deux amants auxquels on peut tout pardonner et qui ont gagné, au regard de Dieu, le droit de vivre et de s'aimer en toute liberté !
En lisant cet ouvrage, j'ai découvert chez Franz-Olivier Giesbert un talent d'écrivain que je n'aurais peut-être jamais remarqué si je n'avais pas été captivée par le téléfilm, avec dans le rôle principal une merveilleuse Anny Duperey !
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Bon petit livre à la Magnan ou bien à la Giono en beaucoup plus simple le style chez Giesbert étant assez léger L'histoire elle bien provençale ,sent bon la garrigue et l'intrigue tient bien la route
Un livre bien agréable à lire
Voilà quelque chose de bon quand les auteurs parisiens ou/et urbains se rappellent que la campagne existe ça change des sujets typiquement parisiens consacrés à un écrivain ou lettré en mal d'inspiration
C'est curieux dans les six derniers ouvrages que je viens de lire il y a toujours un personnage qui picole et pas qu'à moitié là c'est le curé mais bien sympa le ratichon et les autres poivrots trouvés au fil de mes lectures des...écrivains ...bizarre l'alcoolisme serait-il l'apanage des gens hautement spirituels et raffinés
Bref un bon bol d'air de Provence c'est toujours bon à prendre Giesbert fait parfois de bonnes choses en tout cas meilleures que ses activités d'éditorialiste
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Un curieux roman qui mêle pastoralisme, traditions ancestrales, réintroduction des loups dans le Mercantour, l'avidité de certains élus, des personnages peu ordinaires et même une affaire criminelle.
Mais ce qui m'a le plus frappée dans ce roman régionaliste, c'est l'amour avec lequel est décrite la Nature, traitée comme un personnage à part entière, fantasque et multiforme.
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Avec le titre "Mort d'un berger" on n'a aucune illusion sur la fin du récit. Mais avant d'y arriver, à cette fin, le berger il nous enchante avec sa manière bien à lui de vivre les choses au travers d'un prisme poétique. Il ressent la nature qui l'entoure comme nul autre, et le Mercantour prend des allures de terre originelle, où il livre son dernier combat.
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