Les filles de Salem

J'ai eu un peu de mal à accrocher à cette BD. Autant l'histoire est intéressante et révèle des comportements et des jugements qui étaient plus que répandus à cette époque, autant le récit en lui-même est assez long. J'aurais aimé qu'on me parle davantage de ces jeunes femmes, puisque le révérend prend beaucoup de place. C'est une histoire qui est là pour dénoncer une triste réalité, mais le manque d'attachement pour ces femmes qui ont subi cela m'a peut-être empêché d'apprécier un peu plus ma lecture. de plus, les illustrations soulignent d'autant plus l'aspect sombre et difficile de cette histoire. Je crois au fond que je n'ai pas trouvé la lecture très facile et que j'aurais aimé trouvé un peu de lumière au milieu de toute cette obscurité. Un peu d'espoir au milieu de toute cette souffrance, comme pour souligner que cette liberté que ces femmes attendaient existera tout de même un jour.

Thomas Gilbert nous propose une revisite de l'histoire malheureusement vraie des Sorcières de Salem. Ainsi, nous plongeons dans la société terrifiante et oppressante de la colonie de Salem, en Nouvelle-Angleterre au 17e siècle. le récit se concentre du point de vue d'Abigail Hobbs, une jeune femme qui fait partie des victimes de la triste affaire des "Sorcières" de Salem, alors qu'elle n'avait que 17 ans. Si j'ai été déconcertée par le style graphique dans un premier temps, j'ai vite été happée par le récit. C'est passionnant, horrifiant, prenant. On s'immerge complètement dans cette histoire qui nous serre le coeur, nous touche et nous indigne tout au long de notre lecture. Tant et si bien qu'on n'arrive plus à décrocher nos yeux des pages, qui défilent encore et encore, tant on souhaite connaître le fin mot de l'histoire ... bien qu'on le connaisse déjà. Au fur et à mesure, l'atmosphère s'assombrit jusqu'à devenir oppressante. On devient prisonnier du récit, on ne peut pas quitter l'histoire, au même titre que les protagonistes. L'histoire nous happe et nous enveloppe, nous laissant impuissant face à l'issue des événements. Thomas Gilbert maîtrise le récit de bout en bout. Au final, les dessins rendent parfaitement justice à l'histoire qui nous est racontée. Ce qui est certain, c'est que la lecture de Les filles de Salem ne vous laissera pas indifférent(e).

Si je ne peux nié le côté réaliste atroce de l'histoire, je suis au regret de dire que cette bande-dessinée ma beaucoup déçue. le procès ne prend pas assez de place, les histoires des femmes non plus (à part une). J'ajoute également que je n'ai pas du tout été réceptive au dessin que je trouvais trop fluctuant, les couleurs un peu passées n'ont pas aidé. En bref, je n'ai pas été convaincue.

C'est la première fois que je prenais une histoire rédigée en BD unique et je n'ai pas trop aimé celle-ci. Les dessins ne m'ont pas plu du tout et sujet trop survolé. En revanche, nous sommes vraiment plongés dans la folie religieuse et dans la peur du malin qui pouvait exister à cette époque.
Le sujet des sorcières de Salem étant encore plein de suppositions, nous avons là le point de vue de Thomas Gilbert, donc l'oeuvre reste une fiction, il ne faut pas la prendre comme réelle représentation historique 😌

Comme son titre l'indique, ce roman graphique retrace l'histoire de Salem, dans l'état de Nouvelle Angleterre, où des femmes seront accusées de sorcellerie et mises à mort sur la place publique durant le mois de mai 1692.

Ce fait historique est relaté en suivant l'histoire d'Abigail Hobbs, jeune fille de 13 ans, éperdue de nature et de liberté. Lorsque Peter, son ami d'enfance, lui montre son intérêt en lui offrant une figurine en bois sculptée de ses mains, sa belle-mère réalise qu'Abigail a grandit et qu'elle va commencer, malgré elle, à susciter l'intérêt des hommes. Désormais, elle ne sera plus libre de ses mouvements et toute escapades devra être justifiée. En même temps, les récoltes ne sont pas à la hauteur des besoins de la communauté et la famine menace. Sous couvert de croyances ancestrales, ce sera le point de départ de conflits où les étrangers seront les premières victimes, puis ce sera le tour des femmes célibataires, qui seront accusées d'avoir pactiser avec le Diable et ainsi d'avoir mener Salem et ses habitants à leur perte.

L'atmosphère lourde et anxiogène de l'histoire relatée est accentuée grâce aux graphismes des dessins. Les traits des personnages sont anguleux et reflètent d'autant plus la froideur de certains d'entre eux. Les couleurs sombres très présentes dans cet album renforcent le côté dramatique du récit.
J'ai eu du mal à m'attacher au personnage d'Abigail, j'aurais apprécié que l'auteur creuse un peu plus sa personnalité. Aussi, bien que les faits historiques relatés m'intéressent, je n'ai pas vraiment accroché avec ce roman graphique. À vous de vous faire votre propre idée sur cet ouvrage 😉.

J'avais beaucoup entendu parler de cette BD sur bookstagram notamment et j'avais très envie de la découvrir car j'aime tout ce qui tourne autour de Salem. de plus la couverture me donnait très envie.
Et bien le moins que l'on puisse dire c'est que cette lecture aura été assez glauque et étouffante. L'histoire en elle-même n'invente rien, on y retrouve l'histoire des pauvres jeunes filles sacrifiées à l'hystérie collective dans ce fameux village de Salem fin du XVIIème. Sauf que l'auteur prend un peu de liberté avec la réalité puisqu'il fait apparaitre notamment l'attaque des indiens qui pourtant n'est absolument pas survenue à la même période.
En ce qui concerne les dessins, je les ai trouvé très durs mais cela sert la lecture qui devient de plus en plus oppressante, éprouvante et angoissante.
Par contre l'apparition des dessins démons m'a paru un poil trop grotesque même si ils servent certaines scènes.
Je suis donc assez mitigée sur cette lecture qui malgré tout ne m'a pas emballé plus que ça et qui aura été assez pénible il faut bien le dire.

Je ne connaissais pas beaucoup l'histoire des sorcières de Salem. Pour bien comprendre cette BD, j'ai quand même dû consulter un dictionnaire car la lecture n'est pas très aisée. le dessin et le graphisme ne m'ont pas enthousiasmé.
Je retiendrai surtout de cette histoire les ravages du fanatisme religieux et la facilité avec laquelle une société peut se déchirer à cause de l'intolérance et de l'exclusion de n'importe quelle différence.

Je dois avouer que je ne m'attendais pas à ce genre de récit. Après avoir été attiré par ce roman graphique depuis sa sortie, je suis par hasard, tombée dessus à la bibliothèque.
Je ne m'étais pas du tout renseignée cet ouvrage. Je voulais pleinement le découvrir. Je pensais à un récit plutôt "fantastique". Mais cela reflète plutôt une dure réalité, qui a sûrement bien existé durant la Nouvelle-Angleterre (à qui veut le croire).
Ce n'était pas la lecture que j'en attendais, et j'ai trouvé certains passages très dérangeant visuellement, moi qui suis plutôt sensible, cela m'a poussé à abandonner ma lecture.
Peut-être la reprendrais-je bien plus tard. Mais avant j'aimerai mieux me documenter sur cette période, afin de mieux comprendre le vrai du faux.

J'ai un avis plus que mitigé sur cette BD. Je pense aussi être fort influencée par l'horreur de cette histoire qui s'est réellement passé (peut-être pas tout à fait dans ces conditions mais sûrement da manière assez proche) et il m'est impossible de passer outre cela donc il est possible que ma note soit plus basse qu'elle ne devrait l'être…

Tout d'abord, cette histoire est bien racontée, on se met à la place de plusieurs personnages qu'ils soient dans un “camp” ou dans l'autre. On voit les choses à leur manière et c'est juste monstrueux. Cela est très bien montré avec certaines planches. L'histoire est noire, malsaine et profondément injuste, elle ne peut que vous faire hurler au plus profond de vous-même. Tout ça par la faute d'un seul homme…

Je n'ai pas du tout apprécié les graphismes qui sont trop carrés, trop durs, trop sombres pour moi. Je m'en doutais en la prenant mais j'avais envie de découvrir ce que l'auteur faisait de cette histoire.

Il y a par contre, certaines planches que j'aurai bien passé, je trouve qu'elles n'apportent pas grand chose à l'histoire à part une touche de fantastique glauque.

Difficile donc d'avoir un avis plus objectif avec une histoire pareil, je ne peux que vous conseiller de la lire et vous faire votre propre avis si cette BD vous intéresse ou vous intrigue.

Nous sommes en 1692, à Salem. Abigail Hobbs est l'héroïne de ce roman graphique. Âgé de quatorze ans, son personnage est représentatif du sort réservé aux filles devenues des jeunes femmes dans la société austère de Salem.

On retrouve d'autres personnages féminins restés tristement célèbres dans l'histoire des procès de Salem tels que Sarah Good, Bridget Bishop ou encore Elisabeth Parris.

Le graphisme est intéressant. A travers les dessins transparaissent l'horreur et la noirceur de cette période. Ce n'est pas vraiment une lecture pour se détendre... L'ouvrage dépeint une ambiance oppressante.

En revanche, l'éloignement de la réalité historique m'a un peu dérangée comme la relation entre Mikweh et Abigaïl par exemple (ou alors des notes en fin d'ouvrage auraient pu être ajoutées). Car finalement, difficile de démêler le vrai du faux dans cette interprétation de l'histoire.

En résumé, j'ai trouvé ce livre intéressant mais j'ai été un peu déçue car j'aurais souhaité en apprendre davantage sur le sujet.