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J'avais beaucoup aimé cette histoire, lorsque j'étais jeune adolescente.

Il s'agit d'une autobiographie (romancée) d'un frère et d'une soeur nés dans une famille nombreuse et aisée.
L'histoire se passe aux États-Unis dans le début du 20e siècle. Elle raconte leur enfance et dépeint un père drôle et farfelu, qui a à coeur d'instruire et d'éveiller ses enfants.
Les parents sont ingénieurs.
Le père est spécialiste du rendement, met en pratique au sein de sa famille, ses théories de rationalisation du temps et du mouvement, comme à l'usine.

C'est un livre jeunesse à partir de 10 ans, mais l'écriture le vocabulaire sont riches, avec des passages complexes pour un enfant sur certaines notions techniques.

A lire aussi la suite : Six filles à marier (à partir de 12 ans)
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Je l'ai lu à un âge où je n'étais plus une enfant.
Peut être avais-je donc plus de recul et de maturité pour rire du système organisé de la famille Gilbreth, un planning familial sur le modèle fordiste, millimétré et très efficace... Cette autobiographie est hilarante, et donnerait bien des complexes aux familles dites nombreuses aujourd'hui, dès trois enfants !
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Contrairement au film qu'il a inspiré, ce livre évoque simplement la vie d'une famille de douze joyeux larrons et d'un couple qui, pour l'époque, est éclairé (l'épouse a fait des études et travaille dans le domaine de la science). le livre se décline en chapitres, chacun présentant une tranche de vie particulière. Leur point commun ? Tout tourne autour de M. Gilbreth, homme fantasque passionné par la question du rendement et du gain de temps. Avec sa femme, il met au point des tas de petites expériences qu'il teste sur ses têtes rousses dans des objectifs éducatifs. Ainsi les marmots se mettent à apprendre le morse, l'allemand, le français, l'astronomie ou encore la dactylographie par des astuces hallucinantes. Et le livre ce clôt sur une fin touchante, avec laquelle le lecteur comprend que cette recherche active du temps lui permet de passer plus de temps avec ses enfants.

"Ou jouer aux billes, si c'est ce qui vous tient le plus à coeur"
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Je reprends ici ma contributin à la présentation du livre, qui fait également partie de ma critique.
Frank Bunker Gilbreth (1868 - 1924) a travaillé comme Taylor sur la rationalisation et la standardisation du travail. Ils sont les pères du travail à la chaine, mais aussi du management, dont on connaît les ravages sociaux. Gilbreth a eu l'idée pour le moins baroque d'appliquer ses méthodes à l'éducation de ses enfants; deux d'entre eux, Frank Jr et Ernestine, en ont tiré ce livre, publié aux USA en 1948 et traduit en France en 1949 aux Editions Pierre Horay dans une collection pour adultes. Il a été publié par la suite dans diverses collections pour la jeunesse, ce qui vaut d'être classé à tort parmi les livres pour enfants, ce qu'il n'est nullement."
Et en effet, je l'ai lu pour la première fois dans l'édition 3Bibliothèque Verte dans les années 50; il est exact qu'il est parfaitement à la portée d'un public de cet âge, et qu'il était judicieux de publier dans les collections pour la jeunesse des ouvrages pour adultes, sélectionnés bien sûr, ce que l'on fait beaucoup moins aujourd'hui.
Il est cependant dommage de continuer à le voir uniquement dans ce type de collection, en éloignant ainsi le public adulte, pourtant tout à fait capable de l'apprécier et pour lequel il avait été fait au départ, ce qui est d'autant plus malheureusement vu l'incroyable "âgisme" qui règne aujourd'hui dans le milieu de l'édition; il y a déjà un certain temps que les collections pour la jeune se sont divisées entre "enfants" et "adolescents" (elles-mêmes divisées en sous-catégories; et il y a quelques années sont apparues les collections "jeunes adultes" dont le concept même est ahurissant, comme s'il s'agissait de les maintenir dans l'enfance (e que font d'ailleurs ces livres, dont le contenu est ahurissant de bêtise et de vacuité; enfin, tant qu'on ne me contrait pas à ne lire que des livres "seniors"...(pour employer cet horrible terme hypocrite que l'on apprécie parce qu'on le croit anglais, alors qu'il est purement et simplement emprunté au latin, et d'ailleurs employé fautivement puisque senior n'est pas un substantif mais le comparatif d'un adjectif qualificatif)
Bon, cesse de radoter, senior, et dis-nous ce que tu penses du livre.
Alors je l'ai beaucoup aimé et je l'ai relu un peu plus âgé. Je ne reviendrai pas ici sur son contenu, qui est assez bien relaté dans la présentation éditeur
Cependant je ne me risquerai sans doute pas à la relire aujourd'hui, craignant d'éprouver la même sensation de malaise que j'avais éprouvé à ma dernière lecture de "l'oeuf et moi", autre livre bien aimé de mon enfance.
Je ne peux croire en effet que l'application des méthodes de standardisation et de rationalisation élaborées par Gilbreth, déjà destructrices pour des adultes, n'aient eu aucun effet sur des enfants, malgré l'amour sincère de leurs ^parents leur portaient certainement, et qui reste sans doute l'ingrédient essentiel d'une éducation réussie.
Il est à noter que les auteurs ne remettent nullement en cause les principes de cette éducation. Outre que cela est toujours difficile à l'égard de parents non maltraitants, une critique de la standardisation et du taylorisme n'aurait pas été recevable dans l'Amérique de l'époque, et ses auteurs probablement qualifiés de communistes.
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Livre de chevet de mon enfance.
Quand je suis tristounette, je me replonge dans cette fratrie.
Un papa qui fourmille d'idée, une maman qui n'aime pas la violence, la lecture des "Petites graines" le livre fétiche de la famille, même si les grands le connaissent par coeur, ils se pressent autour de la maman pour y puiser un moment de tendresse.
La grande tablée, les dortoirs... les vacances au bord de la mer...
A lire et à relire.
Lien : https://www.babelio.com/monp..
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Ce roman que je viens de retrouver dans une vieille édition , Editions de Fore datant de 1949, et qui aujourd'hui est en collection chez Folio m' a enchanté, pendant un après-midi. Ce petit roman écrit par un soeur et un frère est une histoire vraie puisque c'est l'histoire de leur famille, une famille de 12 enfants, 6 garçons et 6 filles. C'est frais, drôle, truculent et plein de tendresse.
Je me suis régalée.
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L'histoire d'une famille grandeur nature de 12 enfants et de la rencontre de leurs parents, leur naissance, et surtout leur éducation qui se révélera très comique à lire.
J'ai bien aimé la façon de voir et penser du père et ses grands défauts ainsi que ses convictions qui font de lui un homme attachant.
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Un classique de la littérature jeunesse que je n'avais jamais lu ! Et bien voilà, c'est fait ! La lecture de la vie d'une famille de douze enfants au début du 19ème siècle ne m'attirait pas plus que ça, car la mienne en comptait onze (cinq filles et six garçons) ! J'ai retrouvé quelques anecdotes en commun, ce qui m'a bien fait rire ! Je pensais que ce livre serait un peu plus drôle, peut-être aurais-je dû le lire quand j'étais (beaucoup) plus jeune ? J'ai quand même passé un bon moment !
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Est-ce ce livre qui a inspiré l'émission Famille XXL ?
En tout cas, ce fut un plaisir pour moi de pénétrer pendant quelque temps dans la vie pleine de joie et de rebondissements de cette petite tribu.
Ils en voulaient douze, ils en ont eu douze, et en plus, si je me souviens bien, six filles et six garçons.
Quelle organisation, et toujours dans la bonne humeur.
Mais que l'un des membres s'en aille pour un monde meilleur, et la vie ne sera plus la même... L'histoire s'arrête là...
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Début du siècle dernier aux États-Unis. Couple avec 12 enfants (6 garçons, 6 filles). le papa est obsédé par le temps et chronomètre régulièrement sa progéniture pour améliorer leurs performances comme il le fait dans les usines. C'est mouvementé, coloré, bourré d'anecdotes. Moins drôle que je l'espérais. Merci à Rabanne qui m'en a parlé.
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