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Critiques filtrées sur 5 étoiles  
http://delphlabibliovore.blogspot.fr/2014/11/orcus-morrigan-manhattan-carnage.html?m=0
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En commençant ma lecture, je pensais m'embarquer dans un récit narré par un zombie. C'est bien le cas, sauf qu'Orcus n'a rien du zombie ordinaire. Sa transformation n'est pas le fruit du hasard : il a été recruté dans l'armée du Diable et devient un de ses principaux généraux dans la guerre entre le bien et le mal.

L'histoire commence le 11 septembre 2001 – Orcus travaille dans une des tours du World Trade Center lorsqu'elles s'effondrent. L'histoire se déroule principalement aux USA et il y a pas mal d'éléments de la culture américaine – histoire, musique politique, etc. – qui sont présentés. J'ai cependant été soulagée que les événements du 11 septembre aient ici été utilisés à des fins narratives et non idéologiques.

Avec Manhattan Carnage, on laisse tomber tous les clichés du genre : Orcus n'a pas été infecté par un virus mais s'est engagé dans la lutte du mal contre le bien, il a encore un cerveau et une libido, il aime la viande fraîche mais celle-ci ne se métamorphose pas en zombie une fois qu'il en a croqué un morceau, il est quasiment indestructible, etc. L'auteur lui donne le nom de zombie, mais il n'a pas grand chose à voir avec ce qu'on en connait, même s'il est aussi un cadavre ambulant. :p

Grâce à ce changement dans les codes du genre, on s'attache plus facilement au protagoniste. Ce n'est pas une entité décérébrée mais un être qui a des sentiments, un passé, qui ressent des émotions. Même si c'est une grosse brute et qu'il est du côté du mal, on a envie de le voir sortir vainqueur des différentes épreuves qu'il va traverser.

Parmi les autres zombies, l'auteur fait apparaître des célébrités : génies, auteurs, hommes politiques, psychopathes célèbres. Il y en a pour tous les goûts ! le récit est truffé de rebondissements qui m'ont plus d'une fois surprise. J'ai particulièrement aimé le style de l'auteur, très direct, assez trash et qui ne lésine pas avec l'humour, surtout le noir !

Je recommande ce livre qui sort des sentiers battus et explore une toute nouvelle dimension de la figure du zombie. C'est trash, c'est drôle, c'est surprenant. Bref, j'adore!
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Manhattan Carnage, ou le roman zombie décalé, met en scène un anti-héros atypique qui vaut probablement à lui seul la lecture de ce roman. L'auteur n'est autre qu'Orcus Morrigan le personnage principal de cette histoire débordante d'humour, de sang et de tripes. (encore un américain, oui ! La classe française ne semble par correspondre à ce genre de personnage… pour la petite histoire, tout cela n'est que fiction, le véritable auteur du roman est Maxime Gillio, le soi-disant traducteur… Vous suivez l'état d'esprit ? Cela annonce déjà la couleur !)

Orcus Morrigan est fébrile psychologiquement. Sous anti-dépresseurs et autre substances psychomédicamenteuses anesthésiant son cerveau depuis des lustres, tellement qu'il ne se souvient plus de l'origine de son traitement. Il est embauché en tant qu'agent de la sécurité dans une des tours du World Trade Center et lors de son dernier jour, il tente sa chance avec la jolie Mademoiselle Ramsey. Un sourire, un prénom et le voilà dans les toilettes du 75ème en pleine culbute quand soudain une explosion survient (je vous vois venir, non non, elle est loin d'être orgasmique ! Explosion, World Trade Center, 2011… Arf oui les terroristes, bien sûr ! Vous me suivez toujours ?). Quand Orcus reprend ses esprits, Mademoiselle Ramsey est morte, que se passe t-il ? Notre héros tente de sauver sa peau, de fuir et c'est le trou noir… Plus tard, il se réveille, ne reconnaît pas l'endroit, pense à un simple cauchemar jusqu'à l'apparition de Wilson, un dandy grassouillet au sourire sadique, « Mais qui est ce type au juste ? » – « non je ne suis pas celui que vous appelez communément Dieu. » (…) »Alors je serai quoi ? Un… Un zombie ? »


Maxime Gillio, pourquoi vous cachez vous derrière ce personnage, Orcus Morrigan ? Assumez votre côté zombie, voyons ! Vous avez raison Orcus Morrigan, ça sonne bien, c'est original, plutôt sexy comme nom… Revenons à nos moutons, enfin à notre charmant mort vivant, Orcus donc est une sorte de super vilain ou de méchant malgré lui, enfin pas tant que ça finalement ! On retrouve dans ce roman, ces ambiances très particulières des comics. Orcus est le genre de personnage que l'on adore parce qu'au fond il fait ce qu'il veut, il ose ce que nous n'oserions pas, et il n'est pas si vilain, il use simplement de son statut, nuance ! Et puis entre un physique pareil, imaginez un grand bonhomme de 2.0 m à la carrure imposante et musculeuse, et ses réparties sadiques, ironiques et sarcastiques, il en deviendrait presque séduisant. Sa violence, sa force, son absence d'état d'âme, Orcus n'a aucune pitié, c'est ce qu'on appelle un héros « Badass ».
Alors que fait notre héros à part jurer comme un charretier, dévorer quelques humains entre deux missions, donner des coups, arracher quelques chairs ? Orcus dort, se régénère dans sa cuve rempli d'un liquide dégueu et surtout obéit à Wilson qui l'a en quelque sorte sauver d'une mort inévitable (ironique, non ?). Qui est Wilson ? Et bien à part lire le roman, difficile de le découvrir autrement… Donc Orcus travaille pour Wilson, enfin plutôt tue pour lui, accompagné de Golgoths. Jusqu'au jour où Wilson, qui aime le jeu, propose une mission à Orcus où il devra affronter un autre zombie, un ancien tueur en série cannibale, un certain Dahmer… Une seule mission, un seule vainqueur, il n'en faut pas plus à Orcus pour que le sang lui monte au nez et qu'il en vienne à défier son supérieur.

Des morts vivants, des vivants morts, des morts morts (oui, oui, ça existe ici), la mort est omniprésente et elle n'est pas des plus propres. C'est assez gore, sanglant et blindé d'humour noir, riche d'un langage très familier, le héros n'a pas langue (épaisse et gonflée, hmmm ! tentant non ?) dans sa poche, il est plutôt brut de décoffrage, vous assène d'obscénités et de coups d'une rare violence. Si vous êtes un temps soit peu sensibles aux descriptions sanguinolentes et aux morceaux de corps arrachés ou encore à la chair nécrosée, ne vous lancez pas. Laissez carrément tomber si vous n'êtes pas ouverts à l'humour noir, je pense notamment à une scène avec un bébé de dix mois (oui il a osé, en même temps, c'était tellement drôle…). Remarque, c'est un zombie rappelons – le, comment voulez – vous qu'il résiste à cette chair tendre et fraîche ? Nous préférons souvent les jeunes pousses, et bien Orcus aussi..! Si au contraire, vous cachez des penchants un peu sadiques, des travers carrément humoristiques et que vous aimez les héros « badass » alors foncez !

Il y a énormément d'action dans ce roman, l'affrontement est perpétuel, continuel entre le bien et le mal. La jolie Félicia, membre du clan adverse, avec ses lames aiguisées et son silence apporte une aura de charme à l'ouvrage, un peu de féminité ne fait pas de mal surtout face à tant de brutalité ! La blancheur immaculée se heurte donc aux borborygmes suintants et poisseux, la finesse de la lame et la sagesse doit faire face au bourrin aux coups de poing ravageurs ; ça cogne, ça flingue, ça mord, ça mutile, ça découpe, ça décoiffe, une vraie boucherie !

Le roman est (trop) court, l'écriture est brute et un peu furieuse, elle se lit vraiment très bien, on ne s'ennuie pas ! « Orcus » (Maxime, on sait que c'est vous !) écrit à son image, c'est franc et sans aucun faux semblant, il n'y va pas par quatre chemins, il y a donc point de détails superflus.

En bref, un roman fun, extravagant et original. Je suis très curieuse de connaître la suite qui semble prometteuse. Orcus, beau gosse putrescible, tu attends quoi pour tout nous dire dans le tome 2 ? J'ai ouï dire par ailleurs que tu allais faire la connaissance de Félicity Atcock, tu craquais pour Félicia ? Méfies – toi tu pourrais bien fondre pour Félicity mais surtout essaie de te tenir et s'il te plaît, garde tes boyaux en place face à elle…
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Changement de registre pour mon autre domaine de prédilection : les zombies.
Bon ben le moins que je puisse dire c'est que j'ai été chamboulée…
Oubliez tout ce que vous pensez savoir sur les zombies.
1- Pas de virus qui rend zombie
2- Pas d'arme chimique non plus
3- Pas de morsure qui rend zombie
4- On ne tue pas un zombie en lui tirant dans la tête
Orcus Morrigan est dans une des tours du World Trade Center le 11/09/2001.
Il est tué dans l'effondrement de la tour. Lorsqu'il se réveille, il se rend compte qu'il est devenu un zombie. Un « élu » puisque les ramenés à la « vie » sont choisis par un homme se faisant appeler Wilson. Dans quel but ? Bouffer et étriper du vivant qu'est-ce que vous croyez ! Mais pas n'importe lequel, des cibles choisies.
Orcus devra affronter une ninja blanche particulièrement redoutable bossant pour le Vatican, un psychopathe zombie et ses Golgoths.
Dans un style très très brut de décoffrage au langage pour le moins sonore, Orcus nous raconte ses aventures avec du gore, du très gore, du sexe et des clins d'oeil aux séries Z.
Là j'avoue que ça m'a un peu titillée. En fan de Walking dead, traiter Daryl de Robin des Bois et Rick de cowboy avec son gamin débile… Sacrilège !
Mais je me suis régalée à lire ces aventures, j'ai beaucoup ri, un très bon moment de passé avec Orcus.
Dis monsieur Gillio, c'est quand qu'on aura la suite ?
Pour celles et ceux qui connaissent et ont aimé Série B de Marc Falvo et Je m'appelle Requiem et je t'… de Stanislas Petrosky, ce roman est fait pour vous.
Pour les fans de zombies, ce roman sort vraiment des sentiers battus, à prendre au second degré, original. A ne pas zapper !
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Moi qui n'avais jamais, vraiment accrochée au style, que ce soit film, où série, et jamais lu encore moins !

Orcrus Morrigan Manhattan Carnage, m'a scotché, et j'avoue réconcilié avec les ténèbres !

Maxime Gillio est plus que jamais un écrivain caméléon !
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Magnifiquement sanglant, sexuellement dégoutant, Orcus, le premier auteur zombi, juste fantastique.

Oubliez tout ce que vous avez lu sur les zombis
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