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EAN : 9781092100267
L'atelier Mosésu (01/05/2014)
3.96/5   34 notes
Résumé :
Où étiez-vous le matin du 11 septembre 2001, quand le premier Boeing a embrassé la Tour Nord du World Trade Center ?
Moi, je me souviens très bien. J’étais dans la Tour. Même que j’y suis mort.
Jusqu’à ce qu’on me ressuscite, quelques jours plus tard, pour une drôle de mission punitive. J’en connais certains en haut lieu qui ont du mouron à se faire…
Ne croyez pas tout ce qu’on vous raconte : les zombies existent, nous sommes parmi vous, nous av... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (22) Voir plus Ajouter une critique
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En un mot : Jubilatoire.


Décédé dans les attentas du WTC, Orcus revient en zombie pour se venger. La lutte du bien contre le mal.


Le livre dont vous êtes le héros, mais cette fois vous incarnerez le méchant. Ce n'est pas la première fois dans l'univers zombie qu'on prend le point de vue de Zack, mais cette fois-ci c'est particulièrement corsé.

Outre le fait de connaître le principe de la zombification selon Gillio, on aura le droit à un florilège de massacre, de gore et d'intestin à l'air. Et même une scène de baise zombie. Beurk. Orcus est un méchant, un vrai qui butte et qui bouffe du bébé. Mais quoi ? On l'aime bien quand même. L'humour, ça fait tout passer, et ça passe crème.


L'auteur annonce une suite (certains l'aiment froid - introuvable - blague dans le cadre de la promo du premier ?) et a écrit malgré tout un vrai deuxième tome en auto-édition : Pangolin express sur, vous l'aurez deviné, notre virus préféré à tous.


C'est court, c'est dense, c'est gore et c'est drôle. Aucune raison de s'en passer.
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Lorsqu'un avion de ligne a embrassé (sic) le World Trade Center à New York, un certain 11 septembre, Orcus Morrigan était un des mecs les moins chanceux des Etats-Unis ce jour-là : il était dans la tour Nord. Une semaine après, Orcus Morrigan devient un des mecs les plus chanceux du monde : il revient à la vie, zombifié.

Par qui ? Pour quoi ? Toujours est-il qu'il n'a pas le choix, le voilà parti pour sa nouvelle vie (haha)… En fait si, il a le choix. On a toujours le choix. le choix entre rester complètement mort, et devenir un revenant à la solde du Diable (« ou Lucifer, Moloch, Belzébuth, Satan, Huwa, Loki, que sais-je encore ? ») qui, curieusement, est looké comme le bassiste des Triggerfinger. Orcus a tellement peur de la mort, que sa voie est tout tracée… Il n'a pas envie de mourir deux fois, si vous voyez ce que je veux dire !

« Il va falloir vous faire à l'idée que tout ce que vous croyiez savoir sur les zombies n'est la plupart du temps qu'un tissu de conneries alimenté par une sous-littérature et un cinéma de série Z recyclant les mêmes idées et les mêmes clichés. »

Le ton est donné. C'est violent, iconoclaste, irrévérencieux et d'une grande verdeur de langage ; pour la faire courte, Manhattan Carnage porte bien son nom et se destine à un public d'avertis. Les pages suintent tellement l'hémoglobine qu'on ne peut s'empêcher de ressentir comme un arrière-goût de fer et d'avoir les doigts poisseux.
La nouvelle condition d'Orcus Morrigan lui fait ouvrir un oeil neuf (si j'ose m'exprimer ainsi) sur la politique des Etats-Unis (et par extension sur la marche du monde). Et aujourd'hui il a décidé d'ouvrir sa gueule (oui, ça pue la vase, c'est normal), pour que le monde SACHE. Sauf que voilà, le « puritanisme échevelé » présent en Amérique a fermé la porte de chaque éditeur sollicité, et à la lecture on comprend très bien pourquoi.

Le narrateur (et accessoirement personnage principal) de ce roman, Orcus Morrigan en est également l'auteur. Oui, ça peut surprendre, un auteur mort-vivant (quoique, lorsqu'on lit certains romans, on est en droit de se poser la question…) ; mais lorsqu'il a de tels dossiers à balancer, il n'y a pas à hésiter pour les publier ! On tient enfin LA vérité sur les attentats du 11-Septembre, sur la mort de… Mais je m'emballe ; je ne peux pas trop en dire, je ne dispose pas de la même protection juridique que l'éditeur, moi.

L'éditeur, tiens, parlons-en une minute. Connaissez-vous L'Atelier Mosésu ? Eh bien pas moi. J'ai découvert complètement par hasard et le biais du bouche-à-oreille cette « jeune maison d'édition qui se veut novatrice » et, preuve en est cet article : je ne le regrette pas ! L'Atelier Mosésu « veut créer de nouvelles séries basées sur des concepts n'ayant jamais existé, des personnages que l'on ne croise pas ou très peu dans la littérature. » Un roman écrit par un zombie (ne demandez pas d'où viennent les taches sur le manuscrit, s'il vous plaît), il faudra bien convenir qu'on n'en trouve pas tous les jours en librairie.

Heureusement, pour notre bonheur et celui du portefeuille d'Orcus Morrigan, L'Atelier Mosésu découvre ce manuscrit. Ni une ni deux, l'équipe charge le bizarre et multitâches Maxime Gillio de la traduction. En passant, un grand merci à lui pour avoir su saisir l'ambiance gore et déjantée de cet étrange récit à la première personne, et de l'avoir rendu aussi vivant dans la langue de Molière en piochant judicieusement dans celle de Shakespeare.

En un mot comme en sang (euh, je voulais écrire « cent », pardon), jetez vos Walking Dead et dévorez ce concentré d'« entertainment survitaminé » !

It's slaughter time !
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J'ai rencontré Maxime Gillio lors du salon du polar "Seille de Crime". C'était un auteur avec beaucoup d'humour qui, au détour de la conversation, m'a présenté "Manhattan Carnage", un roman qu'il a traduit d'Orcus Morrigan. (A moins qu'il ne s'agisse d'un pseudonyme ? Ce qui est bien possible étant donné le caractère déjanté de l'auteur.) Du zombie dans un salon du polar ? Pourquoi pas... Il a fallu quelques minutes à Maxime Gillio pour me convaincre d'acheter cette étrange lecture qui sortait vraiment des sentiers battus : il me promettait du sang à outrance, du trash, du sexe, de l'action et du politiquement incorrect. D'accord, essayons... It's slaughter time !

Un carnage... C'est bien le mot qui peut résumer ce livre. Celui-ci a pour narrateur non pas un survivant, mais un zombie (ce qui était original avant l'énorme vague de romans Z de ces dernières années) du nom d'Orcus Morrigan (comme l'auteur dont on ne sait finalement pas grand chose même en surfant sur la toile). Mort le 11 septembre dans l'une des tours du World Trade Center, il a été ressuscité par le Diable, surnommé Wilson, qui a un sinistre marché à lui proposer... le lecteur plonge alors dans un monde nouveau où tout ce que l'on sait sur les zombies est brisé par l'auteur. Par exemple, il est inutile de viser la tête d'un non-mort car celui-ci ne sentira rien. Même décapité, un revenant continuera de tuer. Un zombie peut être de deux types différents : il est soit un golgoth, soit un lieutenant. Orcus fait partie de la deuxième catégorie. Ainsi, il sait parler, réfléchir et établir une stratégie. Il est redoutable... Ce qui lui sera très utile dans sa mission...

Orcus est un protagoniste atypique auquel il faut s'habituer pour apprécier le roman. Je dois avouer avoir eu du mal à rentrer dans le délire de l'auteur et à tolérer cet anti héros qui n'a pas de respect pour les autres, qui juge et insulte facilement tous ceux qui croisent sa route. Si encore il n'y avait que son langage cru ou vulgaire, cela irait, mais ce n'est pas tout ! C'est un être sanguinaire dénué de compassion, un violent psychopathe qui a mauvais fond et qui fait passer sa petite personne ou ses pulsions avant le reste. Je n'ai donc pas été surprise par son passé mêlant Wendy et Danny, ni par la façon dont il réfléchit... Finalement, il faut prendre du recul et voir ce récit (et son protagoniste) comme une parodie mêlant cynisme, humour noir, action, sexe et violence. Alors, entre deux jugulaires qui giclent dans tous les sens, vous en apprécierez le contenu.

Certains éléments m'ont fait sourire, notamment l'idée de croiser François Villon (qui est très habile avec une faux), Léonard de Vinci (le "rafistoleur de zombie"), Georges W. Bush, Jeffrey Dahmer, etc. Et bien d'autres encore (mention spéciale pour les sbires-zombies à l'apparence particulière lors de l'assaut pour tuer Bush). L'auteur a beaucoup d'humour, il faut juste le comprendre et y adhérer. En effet, les clichés ou les clins d'oeil à la réalité ne manquent pas, de même que les explications sur la mort de certaines personnes célèbres ou ce qu'il s'est réellement lors des Attentats du 11 septembre...

Derrière ce récit original, cynique et gore à souhait se dissimulent également quelques critiques politiques et sociales, ce qui peut sans doute refroidir quelques lecteurs. Amateurs de bienséance, passez votre chemin, car vous ne tiendrez pas deux chapitres ! le style littéraire de l'auteur est trash, grossier, incorrect et rempli de violence ou de sang. Les descriptions ou les scènes gores ponctuent chaque chapitre et entraînent le lecteur dans un univers sombre, macabre et cruel (exemple : ce que fait Orcus au bébé du chapitre 7). le sexe est également très présent. Si vous aimez les beaux sentiments ou les actes respectueux et pleins d'amour, ce livre n'est absolument pas fait pour vous. La Femme est "bonne" et uniquement faite pour écarter les cuisses. Qu'elle soit effectivement jolie ou vieille et fripée, qu'importe ! Notre colosse zombie s'en contente. Il aime le sexe sale et violent. Des toilettes ? Derrière une poubelle ? Ce n'est pas grave, ce n'est qu'un coup de rein qui ne durera pas longtemps. C'est l'une des raisons qui m'ont fait détester Orcus au début du roman. La Femme a vraiment la place d'une chienne et n'est décrite que par ses attributs (fesses, seins). Même Félicia que je pensais aussi "badass" et intéressante qu'Orcus n'est finalement qu'une "bonnasse inutile". Ce qui lui arrive est aussi répugnant et sanglant que le reste de l'oeuvre...

Vous l'aurez compris : pas de pitié dans "Manhattan Carnage" ! On est aux côtés d'un vrai "méchant" psychopathe zombie dénué de compassion qui va vivre un périple aussi déjanté que morbide. Si j'ai passé un moment assez correct (avec parfois des sourires, de la colère ou des haut-le-coeur), je ne suis pas sûre de me pencher sur le tome deux dont on peut découvrir l'extrait à la fin du premier opus. Cela reste une découverte surprenante que je conseillerai à des amis adeptes du gore ou de l'hémoglobine. E. C.
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Manhattan Carnage, ou le roman zombie décalé, met en scène un anti-héros atypique qui vaut probablement à lui seul la lecture de ce roman. L'auteur n'est autre qu'Orcus Morrigan le personnage principal de cette histoire débordante d'humour, de sang et de tripes. (encore un américain, oui ! La classe française ne semble par correspondre à ce genre de personnage… pour la petite histoire, tout cela n'est que fiction, le véritable auteur du roman est Maxime Gillio, le soi-disant traducteur… Vous suivez l'état d'esprit ? Cela annonce déjà la couleur !)

Orcus Morrigan est fébrile psychologiquement. Sous anti-dépresseurs et autre substances psychomédicamenteuses anesthésiant son cerveau depuis des lustres, tellement qu'il ne se souvient plus de l'origine de son traitement. Il est embauché en tant qu'agent de la sécurité dans une des tours du World Trade Center et lors de son dernier jour, il tente sa chance avec la jolie Mademoiselle Ramsey. Un sourire, un prénom et le voilà dans les toilettes du 75ème en pleine culbute quand soudain une explosion survient (je vous vois venir, non non, elle est loin d'être orgasmique ! Explosion, World Trade Center, 2011… Arf oui les terroristes, bien sûr ! Vous me suivez toujours ?). Quand Orcus reprend ses esprits, Mademoiselle Ramsey est morte, que se passe t-il ? Notre héros tente de sauver sa peau, de fuir et c'est le trou noir… Plus tard, il se réveille, ne reconnaît pas l'endroit, pense à un simple cauchemar jusqu'à l'apparition de Wilson, un dandy grassouillet au sourire sadique, « Mais qui est ce type au juste ? » – « non je ne suis pas celui que vous appelez communément Dieu. » (…) »Alors je serai quoi ? Un… Un zombie ? »


Maxime Gillio, pourquoi vous cachez vous derrière ce personnage, Orcus Morrigan ? Assumez votre côté zombie, voyons ! Vous avez raison Orcus Morrigan, ça sonne bien, c'est original, plutôt sexy comme nom… Revenons à nos moutons, enfin à notre charmant mort vivant, Orcus donc est une sorte de super vilain ou de méchant malgré lui, enfin pas tant que ça finalement ! On retrouve dans ce roman, ces ambiances très particulières des comics. Orcus est le genre de personnage que l'on adore parce qu'au fond il fait ce qu'il veut, il ose ce que nous n'oserions pas, et il n'est pas si vilain, il use simplement de son statut, nuance ! Et puis entre un physique pareil, imaginez un grand bonhomme de 2.0 m à la carrure imposante et musculeuse, et ses réparties sadiques, ironiques et sarcastiques, il en deviendrait presque séduisant. Sa violence, sa force, son absence d'état d'âme, Orcus n'a aucune pitié, c'est ce qu'on appelle un héros « Badass ».
Alors que fait notre héros à part jurer comme un charretier, dévorer quelques humains entre deux missions, donner des coups, arracher quelques chairs ? Orcus dort, se régénère dans sa cuve rempli d'un liquide dégueu et surtout obéit à Wilson qui l'a en quelque sorte sauver d'une mort inévitable (ironique, non ?). Qui est Wilson ? Et bien à part lire le roman, difficile de le découvrir autrement… Donc Orcus travaille pour Wilson, enfin plutôt tue pour lui, accompagné de Golgoths. Jusqu'au jour où Wilson, qui aime le jeu, propose une mission à Orcus où il devra affronter un autre zombie, un ancien tueur en série cannibale, un certain Dahmer… Une seule mission, un seule vainqueur, il n'en faut pas plus à Orcus pour que le sang lui monte au nez et qu'il en vienne à défier son supérieur.

Des morts vivants, des vivants morts, des morts morts (oui, oui, ça existe ici), la mort est omniprésente et elle n'est pas des plus propres. C'est assez gore, sanglant et blindé d'humour noir, riche d'un langage très familier, le héros n'a pas langue (épaisse et gonflée, hmmm ! tentant non ?) dans sa poche, il est plutôt brut de décoffrage, vous assène d'obscénités et de coups d'une rare violence. Si vous êtes un temps soit peu sensibles aux descriptions sanguinolentes et aux morceaux de corps arrachés ou encore à la chair nécrosée, ne vous lancez pas. Laissez carrément tomber si vous n'êtes pas ouverts à l'humour noir, je pense notamment à une scène avec un bébé de dix mois (oui il a osé, en même temps, c'était tellement drôle…). Remarque, c'est un zombie rappelons – le, comment voulez – vous qu'il résiste à cette chair tendre et fraîche ? Nous préférons souvent les jeunes pousses, et bien Orcus aussi..! Si au contraire, vous cachez des penchants un peu sadiques, des travers carrément humoristiques et que vous aimez les héros « badass » alors foncez !

Il y a énormément d'action dans ce roman, l'affrontement est perpétuel, continuel entre le bien et le mal. La jolie Félicia, membre du clan adverse, avec ses lames aiguisées et son silence apporte une aura de charme à l'ouvrage, un peu de féminité ne fait pas de mal surtout face à tant de brutalité ! La blancheur immaculée se heurte donc aux borborygmes suintants et poisseux, la finesse de la lame et la sagesse doit faire face au bourrin aux coups de poing ravageurs ; ça cogne, ça flingue, ça mord, ça mutile, ça découpe, ça décoiffe, une vraie boucherie !

Le roman est (trop) court, l'écriture est brute et un peu furieuse, elle se lit vraiment très bien, on ne s'ennuie pas ! « Orcus » (Maxime, on sait que c'est vous !) écrit à son image, c'est franc et sans aucun faux semblant, il n'y va pas par quatre chemins, il y a donc point de détails superflus.

En bref, un roman fun, extravagant et original. Je suis très curieuse de connaître la suite qui semble prometteuse. Orcus, beau gosse putrescible, tu attends quoi pour tout nous dire dans le tome 2 ? J'ai ouï dire par ailleurs que tu allais faire la connaissance de Félicity Atcock, tu craquais pour Félicia ? Méfies – toi tu pourrais bien fondre pour Félicity mais surtout essaie de te tenir et s'il te plaît, garde tes boyaux en place face à elle…
Lien : https://songesdunewalkyrie.w..
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Comme vous pouvez le constater je reste dans l'univers des morts-vivants et dans l'Amérique post 11 septembre, sauf que présentement l'auteur se contrefout de l'authenticité, on flirte même avec l'uchronie. Mais attention ce n'est pas une critique négative, au contraire on se régale avec une intrigue complètement déjantée qui nous fera croiser quelques grands noms de l'époque (et même d'avant puisque l'on croisera notamment François Villon et Leonard de Vinci, en version zombie).

De même l'auteur se joue des règles inhérentes à la littérature zombie, il les fracasse même en les démontant avec une logique implacable. La série The Walking Dead est d'ailleurs souvent citée en exemple, ce qui en soi est déjà anachronique, l'action est sensée se dérouler en 2002 alors que la série n'a vu le jour qu'un 2010 (même les comics ne sont apparus qu'en 2003).

D'Orcus Morrigan, l'auteur, je ne peux rien vous dire. Si ce n'est que nul éditeur n'a osé publié son roman outre-Atlantique… Il faut dire que le sieur Morrigan fait dans le politiquement incorrect, cash et trash (à ne pas mettre entre toutes les mains). Tout ce qu'il faut pour choquer le puritanisme hypocrite et bien pensant yankee.

Par contre je vous invite vivement à découvrir les aventures d'Orcus Morrigan, le zombie. Aventures narrées par lui même vu qu'une majeure partie du bouquin est écrite à la première personne. le langage de notre ami en voie de décomposition est plutôt fleuri et il ne manque ni d'humour (noir de préférence), ni de cynisme.

Un grand merci à l'Atelier Mosésu (éditeur) et à Maxime Gillio (traducteur) de nous offrir ce petit bijou, jouissif à souhait tant il sent le soufre. J'ai hâte de retrouver Orcus Morrigan pour ses prochaines missions, et oui Manhattan Carnage est le premier opus d'une série qui nous réserve encore bien des surprises (le premier chapitre du second volume est offert en bonus à la fin du bouquin).
Lien : https://amnezik666.wordpress..
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Il sait qu'à Ground Zero, les secouristes retrouvent encore des corps sous les gravats. Il y a les chiffres officiels. Et puis les autres, ceux qu'on se passe sous le manteau sans oser les divulguer : travailleurs clandestins, bonniches tiers-mondistes et autres réfugiés non comptabilisés dans les listes des services du NYPD. Des pauvres zigs at the wrong place, at the wrong time, victimes collatérales d'une guerre qui ne dit pas encore son nom.
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Je fais mine de m'écrouler. Mais comme je vous l'ai dit, nos têtes ne sont pas nos points faibles. Pas comme celles des électeurs républicains. Ce sont des conneries de scénaristes hollywoodiens.
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Elle lance ses mains dans son dos, saisit ses katanas, effectue quelques moulinets, plonge en avant, atterrit devant Logan et effectue une magnifique Wilkinson : la première lame soulève le poil, la deuxième le coupe à la racine.
En l’occurrence, le poil, c’est la tête de Logan.
Ce dernier cesse d’avancer puis, dans un ralenti presque comique, sa tête glisse sur le côté et finit par tomber, tranchée net.
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Je m'approche d'une cage thoracique ouverte, y fouille d'un doigt négligent. Cool! J'arrache un morceau de poumon et m'exclame :

Au goudron, mon préféré!
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Seuls les morts ont vu la fin des guerres.

George Santayana

ça se discute...

Orcus Morrigan
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