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Critiques filtrées sur 3 étoiles  
Présenté comme un premier roman ce livre est plutôt un récit autobiographique sur la période où l'auteur a vécu en osmose avec une pie qu'il avait recueillie toute petite.

La vie de l'auteur est vite devenue obsessionnelle et torturée tant vis à vis de la pie que de son père biologique qui l'avait abandonné dans sa petite enfance et qui a possédé un choucas à un moment de sa vie.

La belle écriture de l'auteur, poétique d'ailleurs, a fait passer beaucoup de répétitions et de longueurs et c'est une bonne chose car j'ai souvent eu envie de le secouer quand il se perdait dans ses délires sur son géniteur, essence même de l'homme déséquilibré et hautement égoïste !

Difficile d'exprimer ce que j'ai réellement ressenti pendant la lecture où j'ai oscillé entre fascination pour les moments hors du temps et irritation devant quelqu'un qui soit capable de perdre autant d'énergie avec un comportement égoïste et puéril !

L'auteur a eu la chance, a la chance, d'être entouré d'un amour sans faille de la part de sa famille et de sa compagne et je lui souhaite que ça continue encore longtemps !

#Premièresplumes #NetGalleyFrance

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Charlie Gilmour a un père célèbre, David, mais Premières plumes ne lui est pas consacré, pas plus d'ailleurs qu'à la vie des flamants roses. C'est d'un autre oiseau qu'il est question dans ce livre grandement autobiographique, une pie nommée Benzene, que l'auteur a nourri et "élevé", trouvant en elle un réconfort certain, non pas parce que son propre couple battait de l'aile (oups) mais bien parce que, depuis toujours, ses rapports avec son père biologique, Heathcote Williams, poète, acteur, dramaturge et à l'occasion magicien, ont été marqués par l'absence de ce dernier, son comportement erratique et un refus presque continuel de donner un semblant d'affection à son rejeton. le récit est obsessionnel et pourrait parfois sembler répétitif puisqu'une grande partie de la vie de Charlie Gilmour tourne autour de ses relations avec la pie (qui enchante) et avec son paternel (avec lequel il ne cesse de déchanter). Étonnant livre qui narre par le détail la croissance et les postures d'un oiseau attachant et intelligent, à l'encontre des préjugés qui accompagnent les corvidés, cette famille de passereaux qui regroupe corbeaux, corneilles, geais et pies. Ce livre, dit l'éditeur, a la capacité de modifier notre regard sur la nature et la vie sauvage qui nous entourent. Et surtout, en apercevant le noir et blanc d'une pie au-dessus de nos têtes, pourrons-nous désormais la considérer différemment d'un oiseau réputé bavard et chapardeur.

Un grand merci à NetGalley et aux éditions Métailié.
Lien : https://cinephile-m-etait-co..
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Lorsqu'un oisillon tombe d'un nid, une femme décide de le recueillir et de le confier à son fiancé. Celui n'y connait absolument rien aux animaux, mais accepte de s'occuper de lui. Une relation se noue avec la pie nommée Benzène et l'homme. Une relation qui le mènera a se poser des questions.
Je reste sur un avis mitigé.
La plume de l'auteur est très poétique, très belle. Il y a beaucoup d'humour tout du long du texte.
Le personnage principal, est sur le point de se marier et son épouse lui confie cet oisillon. Ils font tout pour le maintenir en vie et s'occuper de lui. Dès lors Benzène, la pie, devient leur animal de compagnie.
L'homme se rappelle de la relation entre son vrai père et les oiseaux et cela le pousse à vouloir en savoir plus sur ce géniteur qu'il n'a pas connu. Il part donc à sa recherche.
Il fait également beaucoup de recherches sur les oiseaux. Tout le long du texte le champ lexical des oiseaux est utilisé.
Je me suis un peu perdue dans les passages sur les oiseaux.
La relation entre l'homme et l'oiseau est jolie. Mais je n'ai pas bien compris ce lien qui fait qu'il est poussé à revoir son père.
Pour le coup, je n'ai pas réussi à rentrer dans l'histoire. Peut-être était-ce simplement pas le moment pour lire ce livre.
Cela dit, je le répète, je salue la qualité de la plume.
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Premières plumes est une aventure telle que je n'en n'avais lues depuis bien longtemps…
Quand j'ai eu achevé le livre, je me suis instantanément souvenu du début, lorsque Charlie disait qu'il n'aurait jamais ramassé cette pie pour la sauver du caniveau et la guérir. L'appelant même « oiseau de mauvais augure » !
Depuis, il a dû remercier sa chère Yana, - amie, amante, future épouse et réparatrice en chef de tout ce qui est réparable - des milliers de fois pour avoir eu autant de coeur en secourant la future la pauvre bête.

Devenir « papa oiseau » du jour au lendemain n'est pas une mince affaire ! Loin de là ! Charlie commence par chercher des informations utiles sur le net, mais la toile revêt davantage d'articles pour éradiquer les pies et ses semblables, que de conseils pour les sauver. Ce ne sont pas les appels passés tour à tour à sa grand-mère et à sa mère qui vont faire avancer son enquête. Toutefois, sa mère lui conseille de demander de l'aide à son père biologique qui par le passé, s'était occupé d'un choucas qui avait fini par passer son temps sur son épaule. Les quelques souvenirs épars de ce père provisoire resurgissent et la submersion n'est pas loin…

À partir de là, le récit va osciller entre le sauvetage de la pie, alors nommée Benzene, et sa pseudo éducation ; avec les souvenirs et l'Histoire de Charlie auprès de son père biologique et de celui qu'il finira par appeler papa.

C'est très beau, c'est émouvant de voir à quel point la relation entre l'oiseau et l'humain fluctue, se développe et progresse. L'attachement est évident, presque palpable tant il est décrit avec subtilité et pudicité. Cette affection est d'autant plus touchante que la complexité à satisfaire Benzene n'est pas de tout repos. Sans parler du temps infini qu'il est indispensable de lui consacrer. Enfin, et pas des moindres, les conséquences pratiques de laisser un oiseau en liberté dans son logement en feraient paniquer plus d'un. On retrouve en effet ses défécations un peu partout, des réserves de nourriture cachées dans les endroits les plus improbables et parfois trouvés longtemps après leur dissimulation.

Malgré ce nouveau travail à plein temps, Charlie n'a de cesse de tracer un parallèle avec son père biologique, en se retrouvant lui aussi avec un corvidé sur le dos. Il tente d'échapper à ses pensées et de ne surtout pas se remémorer l'état misérable dans lequel il se trouvait à chaque nouvel abandon paternel…

Puis vient le jour où Benzene est en état de voler et de retrouver sa liberté dans la nature. Comment se passer de cet animal devenu un membre de la famille, qui vient se blottir contre lui pour s'endormir, qui cache de la nourriture dans ses cheveux et qui joue même avec lui…?

Charlie a trois situations urgentes à régler dorénavant. Tout d'abord, sa vie avec Yana et le mariage qu'ils avaient prévu ; ensuite, l'aura de son père biologique qui plane au-dessus de lui telle une épée de Damoclès aux issues incertaines ; et enfin, sa situation avec Benzene qu'il ne peut pas garder enfermée à vie dans son logement.

Premières plumes est un récit véritablement incroyable ! La vision du monde d'un humain est totalement perturbée par l'arrivée d'un volatile dans sa vie. C'est une des plus belles relations qu'il m'ait été donné de découvrir. Je n'oublierai pas l'adorable Benzene de sitôt…
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J'ai apprécié la lecture de ce récit autobiographique où l'on rencontre l'auteur à un tournant de sa vie :
c'est alors qu'il tente encore et toujours de comprendre l'abandon inexpliqué de son père,
alors que la seule idée d'être père à son tour le panique,
que surgit fort à propos un bébé pie qui va l'aider à s'accepter et le guider sur le sens de la paternité.
Une écriture introspective sensible, d'une touchante sincérité, et jamais trop people.
Un témoignage fort sur les ravages d'un abandon inexpliqué, et sur le soutien émotionnel que peut offrir la relation avec un animal.
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