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Critique de jelgertijmenbakker


À part Mme de Staël et George Sand, encore peu de femmes auteurs du dix-neuvième siècle sont présentes dans les grandes collections de livres de poche. Il en va de même pour les romans de Delphine de Girardin, qui à mon humble avis ne manquent aucunement d'esprit ou d'inventivité. Lecture très agréable même, divertissante, d'une plume raffinée et élégante.

Il est difficile de dire si le personnage principal du roman est Tancrède Dorimont ou plutôt la fameuse canne aux turquoises De Balzac. C'est en tout cas grâce aux pouvoirs magiques de cette canne monstrueuse que le lecteur est plongé dans les aventures de Tancrède qui a le malheur d'être d'une extrême beauté, ce qui est à l'origine de sa malchance (les réseaux sociaux n'existaient pas encore pour en tirer un profit maximum moyennant des selfies et des Reels) pour trouver un emploi et établir une solide réputation parmi la bourgeoisie bien-pensante.

Roman conçu après avoir en vain tenté de reconquérir l'amitié De Balzac qui s'était à nouveau brouillé avec son mari Émile de Girardin, ce roman de Delphine est comme un hommage à l'oeuvre et le génie de son ami et nous montre avec quel brio et ironie Delphine nous brosse un tableau du beau monde à l'époque du romantisme.
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