Comment expliquer le sentiment que j'ai eu en lisant ce livre sans passer pour une chieuse qui « ne comprend pas les feel-good ou les romans légers » ?
Sofia revient dans son village de naissance, en Italie du sud… après avoir vécu à Paris, aimé à Paris, s'être séparé à Paris… Elle revient sur ses terres et va croiser, Maria,
Mamma Maria, fan d'un chanteur italien très célèbre, récente veuve, qui se mêle de tout, intervient dans la vie de tout le monde, déteste sa bru, et qui vaque à des occupations de femmes « cuisine, ménage, son homme, ses enfants, etc. ».
Là, on retrouve des petits vieux, dont un, veuf, qui va trouver dans son jardin, une migrante, enceinte, et son jeune fils… Sofia ment à Maria pour aider ces deux personnes, Franco aussi, la bru aussi… et le village qui prépare sa fête annuelle.
Les chapitres courts sont vus par le prisme de Sofia et Maria, principalement… et…. C'est creux !
Les dialogues sont plats, voire insignifiants… les situations banales, évidentes, trop téléphonées… la belle-mère qui déteste sa bru, qui l'insulte, qui se pâme devant son fils, qui se prend pour Zorro avec les petits cons du collège qui importunent une jeune fille…
Mais pitié… le dénouement (2 ans plus tard) est tellement prévisible que cela en est même déprimant… le comble pour un feel-good…
Alors, oui, oui, bien sûr, c'est un feel-good donc on doit retrouver les hauts et bas d'un personnage, cela doit se finir bien, avoir plein de bons sentiments dedans… avec, si possible (obligatoire), une palette de personnages de moeurs différents… car oui tout le monde il est beau, tout le monde il est gentil…
Je râlais l'année dernière de la Brodeuse de Winchester qui était cucul la praline… après cette lecture, je me dis que c'était mieux écrit, au moins !