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Citations sur La Terre le feu l'eau et les vents : Une anthologie d.. (11)

Une cruche de vin parmi les fleurs,
Je bois seul, sans compagnon,
Je lève ma coupe pour inciter la lune,
Avec mon ombre nous voici trois.
Or la lune ne sait pas boire,
Et l'ombre inutilement me suit.
Lune, ombre, compagnons d'un instant,
Joyeusement célébrons le printemps !
(Li Bai)
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Que d'étoiles ont filé devant nous
Frôlant les eaux.
Chaque aurore n'était-elle pas le reflet
De notre nostalgie ?
On y va malgré tout, n'est-ce pas, on y va.
(Nâzim Nikmet)
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Quand je pleure
sur le Monde
fais-moi voir la poignée
d'oiseaux infirmes
qui soutient ma poitrine
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Il y a une belle chambre secrète
Dans notre maison de repos ;
Là les ombres vertes entrent pas la fenêtre ouverte
Sur un jardin de charme, de solitude et d'eau
Il écoute... il s'arrête...
Que le monde est beau, bien-aimée, que le monde est beau
(Milosz)
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Des ailes d'évasion, des présages d'oiseaux en plein vol effleurant nos yeux en contemplation de leur fuite, de leur exode, comme des langues de feu dans l'infini anxieux
(Wilfredo Lam)
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Le tonnerre gronde au loin dans l'Ankaratra
Les orchidées fleurissent au loin dans l'Anjaly
Petit-d'oiseau-bleu se met à pleurer
Qui-ne-craint-le-juste retour-de-choses se met à éclater de rire
Si c'est un juste retour de mort de mort qu'il ne soit accompli
Mais si c'est un juste retour d'amour qu'il soit accompli
(Bakely Domenichini-Ramiaramanana)
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Avec des larmes, ô grand esprit, grand esprit, mon père suprême – avec des larmes je viens vous dire que l'arbre n'a jamais fleuri. Vieil homme pitoyable, vous me voyez ici ; j'ai tout manqué, je n'ai jamais réussi. Ici, au centre du monde où vous m'avez conduit quand j'étais jeune, où vous m'avez instruit, me voilà devenu vieux et l'arbre a dépéri, père suprême, mon père suprême !
À nouveau et peut-être pour la dernière fois sur cette terre, je vous rappelle la grande vision que vous m'avez envoyée. Il se peut qu'une petite racine de l'arbre sacré vive encore. Nourrissez-la, que l'arbre fleurisse et s'emplisse du chant des oiseaux ! Écoutez-moi, non pour moi-même, mais pour mon peuple. Je suis vieux. Écoutez-moi afin qu'ils puissent retrouver la bonne piste rouge, l'arbre qui protège !
Dans ma détresse, je vous envoie ma faible voix, ô Six Pouvoir du Monde ! Écoutez-moi dans ma détresse, car il se peut que plus jamais je ne vous rappelle. Ô faites que mon peuple vive !
(Black Elk)
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Je demande pardon aux poètes que j'ai pillés
poètes de tous pays, de toutes époques,
je n'avais pas d'autres mots, d'autres écritures
que les vôtres, mais d'une façon, frères,
c'était un bien grand hommage à vous
car aujourd'hui, ici, entre nous, il y a
d'un homme à l'autre des mots qui sont
le propre fil conducteur de l'homme,
merci.
(Gaston Miron)
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« …tant de guerres ont ravagé partout qu’il ne reste plus de songe ni de rêve éveillé où se recueillir, et tant d’épidémies insondables comme des flammes d’incendies ont mangé la pensée du monde… »
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Une lance à la pointe d'os,
un tambour de cuir et de bois :
mon aïeul noir.
Un gorgerin sur un cou large,
une grise armure guerrière ;
mon aïeul blanc.
(Nicolas Guillèn)
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