Citations sur Valois, tome 2 : Si Deus pro nobis, quis contra nos ? (11)
- WOOOOOOOH ! Foutredieu ! Jamais je n’ai connu telle jouissance. Giulia ?! Qui êtes-vous ?
- Une Latine, Charles ! Le sang d’une seule d’entre nous est plus chaud que celui de toutes vos vaccone (= grandes vaches) nordistes !
- Par ici, maintenant ?! Mais… Mais…
- Laissez-moi faire, Charles !
- WOOOOOOOH !
En France, celui qui a le dernier mot n’est pas celui qui parle le plus fort, mais celui qui possède le plus de canons !
- J’ai toujours aimé lire. Mais pour mon père, l’important n’était pas les lettres mais les chiffres.
- Ha, ha ! Logique de marchand !
L’amour est une maladie infantile.
Les bons comptes font les bons amis.
- Ah ! Les complexités du protocole ! Chaque nation a ses usages spécifiques. N’importe qui y perdrait son latin.
- Et l’honneur ?!
- L’honneur ?! Ha, ha ! Laisse-le aux Français ! Ils en sont tellement bouffis qu’à la première rebuffade féminine ils sombrent dans la mélancolie.
- Renverser le pape ?! C’est de la folie !
- C’est déjà advenu durant schismes. Qui se souvient de Jean XXIII, déposé par l’empereur germanique ?! Cela n’a rien du miracle, plutôt de la volonté du plus fort ! Et en cette belle année 1494, le faiseur de pape est le successeur de Saint Louis !
Jacques ne dit-il pas dans son épître : « Que tout homme soit prompt à écouter, lent à parler, lent à se mettre en colère ! »
La mia casa è la tua casa !
Ma maison est ta maison.