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Wild West tome 1 sur 4
EAN : 9791034731022
56 pages
Dupuis (24/01/2020)
4.09/5   116 notes
Résumé :
Le paysage de Monument Valley, Tsé Bii' Ndzisgaii, comme disent les indiens navajos suffit à évoquer la Conquête de l'Ouest. À l'arrière d'une calèche, un garçonnet joue Oh Suzanna au banjo. Mais derrière ce décor majestueux à la tranquillité trompeuse, la mort rôde pour faucher sur la route le rêve américain. Le prologue met le lecteur au diapason du climat de violence qui règne dans l'Ouest sauvage, avec ses assassins et ses chasseurs de tête, ses proxénètes et se... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (37) Voir plus Ajouter une critique
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A l'heure où les éditions Soleil ont dégainé avec la collection "West Legends", les éditions Dupuis ont répliqué avec "Wild West"… avec ici aux dessins et aux couleurs un Jacques Lamontagne inspiré, mais j'imagine que les pisse-froid et les bobos hipster trouveront bien un moyen d'écrire que c'est trop ceci ou pas assez cela juste pour faire style...

Avec ce tome 1 intitulé Calamity Jane, les auteurs mettent en scène un far west grimdark soumis à la loi du plus fort qui se résume à la loi du plus riche, et le monde des forts et des riches semble fort bien peuplé en psychopathes de la pire espèce (ce n'est pas moi qui le dit mais les très sérieuses études du FBI, arrêtées sur ordre du gouvernement américain pour les raisons que l'on sait). Je connaît trop bien le scénariste Thierry Gloris qui ne m'aura pas comme il aura sûrement tous les prescripteurs d'opinions : il pioche trop dans la série TV "Deadwood" d'HBO pour que cela ne se voit pas… Mais c'est loin d'être une mauvaise idée tellement la série TV d'HBO détruisait de A à Z le prétendu rêve américain où pour 1 gagnant qui pète allègrement dans la soie il y a 99 perdants qui n'ont plus que leurs yeux pour pleurer !!!

Dans un monde où il n'y a strictement aucune différence entre État et mafia (quelle surprise), entre délinquance d'en haut et délinquance d'en bas (quelle surprise bis), on suit en parallèle les destins de James Butler Hickok chasseur de primes pourchassant des tueurs et des violeurs protégés par les riches et les puissants, et Martha paumée obligée de se prostituer après avoir été violée. Elle devient la pute de Buck Calahan, beau-gosse maquereau au service du parrain Hick passionné de taxidermie, de manipulations psychologiques et de sévices corporels… Quand son maq prend la tête du cloaque elle se prend pour une reine, mais elle est vite rattrapée par la réalité. Sa planche de salut est alors les recommandation de James Butler Hickok : Dieu a crée l'Homme et la Femme, mais Samuel Colt les a rendu égaux… Aides-toi et le ciel t'aideras ! Martha décide alors de prendre son destin en main : elle deviendra soldat comme elle l'a toujours rêvé, mais avant cela les crevards qui l'ont trompée, exploitée et martyrisée vont bien morfler !!!

Le personnage de Calamity Jane n'a cessé d'écrire et de réécrire sa propre légende au point que nul ne peut se targuer de savoir sur elle la vérité… Mais son passé de prostituée n'a jamais figuré dans aucune de ses nombreuses mémoires et lettres sans cesses réécrites, donc je soupçonne Thierry Gloris d'être passé en mode #meetoo. Et c'est tant mieux car il y a du boulot à faire avec une Marlène Schiappa qui justifie les violences faites au femmes quand elles sont commises par des représentants du gouvernement, Roxana Maracineanu qui couvre les violences faites aux femmes quand elles sont commises par des notables (y compris quand elles ont lieu sous ses yeux ou presque), ou encore Franck Riester qui autorise qu'on finance et qu'on déroule le tapis rouge à des pervers patentés. Ça aussi, c'est la macronie (je n'utilise plus la majuscule car elle le mérite même plus)...
Lien : http://www.portesdumultivers..
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Bienvenue dans l'Ouest sauvage où l'espérance d'une vie longue et sereine tient bien plus de l'incantation que de la triste et courte réalité.
Jeanne Calment et son record peuvent dormir (et chanter) tranquille.

Calamity Jane, au rapport !
Calamité la bien nommée tant son potentiel d'attraction à emmerdes semble sans limite, ni réelle concurrence.

De découvrir ici quel fut son misérable parcours tout en croisant, ça et là, sans avoir l'air d'y toucher, une ou deux légendes vivantes.
James Butler Hickok, chasseur de primes émérite, ne me contredira pas.
Ce qui m'arrange au vu de ma faible tolérance au plomb.

Que dire de ce premier opus si ce n'est le sentiment d'un vigoureux aller-retour, joue gauche, joue droite, avec élan, tant le graphisme, saisissant de réalisme, parvient à se mettre au niveau d'un récit déjà fort joliment narré.

Calamity Jane, là où il y a de la Jane, y a énormément de plaisir !
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L'histoire commence dans l'état de Utah aux USA, dans la seconde partie du XIXe siècle, par le massacre d'une famille en route vers un nouveau destin…

Elle se poursuit au Kansas, neuf mois plus tard par la mort d'un homme qui effectuait un besoin que mère nature lui impose. L'homme est d'humeur chantante et bien qu'assis sur le trône de majesté, il s'accompagne au banjo. Survient un dénommé James Butler Hickok qui souhaite lui parler. Il recherche un dénommé Graton Albow. L'homme à la digestion paresseuse le prie d'attendre qu'il ait fini sa commission, mais prenant par surprise Hickok, il lui tire dessus au fusil, transperçant… le chapeau de ce dernier qui, n'ayant qu'un sens de l'humour peu développé, lui envoie deux balles bien ajustées qui percent la chemise du constipé, mettant ainsi un terme définitif à ses problèmes intestinaux. En faisant le ménage dans la bicoque du défunt, Hickok tombe sur un télégramme d'un certain Snake qui affirme qu'il y a du pognon facile à se faire à Omaha.

Sans transition, nous nous retrouvons dans une petite ville où l'endroit le plus animé est le saloon, hôtel, hôtel de passe, du coin. Martha Cannary, une très jeune demoiselle y fait le ménage. Dans le saloon, elle est apostrophée par un client qui souhaite lui verser deux dollars en échange de.. Mais la petite tient à sa vertu, sa seule fortune, et refuse. Bien entendu, l'individu n'accepte pas ce refus et décide de la retenir par le bras. Mauvaise pioche : un beau blond lui présente le canon de son revolver contre la tempe qui abrite les neurones dérangés du bonhomme. Celui-ci pense prendre le blondinet par surprise en utilisant son couteau…


Critique :

Je suis extrêmement impressionné par la qualité graphique de bien des BD qui paraissent depuis quelques temps déjà. Wild West, tome 1, dessiné et mis en couleurs par Jacques Lamontagne est un pur chef-d'oeuvre. Les dessins des personnages sont incroyablement expressifs et les décors sont d'une minutie digne des tableaux des grands maîtres de la Renaissance. La mise en couleurs varie considérablement d'une scène à l'autre, mais toujours avec des tonalités qui s'accordent parfaitement à l'ambiance du moment. Pratiquement chaque case est un tableau. (Sans parler de la couverture, un portrait d'une intensité incroyable.) Par ses dessins, où le moindre détail est peaufiné, le Québécois participe largement à crédibiliser le scénario du Français Thierry Gloris.

Ah, le scénario, parlons-en ! Je n'ai rien compris aux deux premières planches et demie (le massacre de la petite famille de pionniers dans l'Utah). Je n'ai pas saisi le lien avec la suite du récit et je n'ai pu que formuler des hypothèses. Par contre, le reste de l'histoire se tient bien et nous fait découvrir les très pénibles conditions de vie des hommes et des femmes à cette époque dans l'ouest des Etats-Unis d'Amérique où bien peu deviennent riches et où beaucoup meurent de mort violente. Les femmes, très peu nombreuses dans cet ouest sauvage, souffrent énormément et sont souvent condamnées à la prostitution par des individus riches, puissants (pléonasme), arnaqueurs et violents, usant de tous les moyens pour arriver à leurs fins.

C'est aussi la période où le chemin de fer commence à traverser le continent amenant bien des richesses et des convoitises.

C'est dans ce contexte que celle qui n'est encore qu'une jeune fille timide du nom de Martha Cannary va être abusée, mais saura se venger de ceux qui ont usé d'elle grâce au « chasseur de primes » Wild Bill Hickok qui lui apprendra comment se servir d'un pistolet.

Alors, attention, ladies and gentlemen, ne cherchez pas de vérité historique dans ce scénario ! Thierry Gloris prend énormément de libertés avec ce que nous savons de Calamity Jane (vous aurez compris que Martha Cannary va devenir la célébrissime Calamity Jane) et de Wild Bill Hickok. C'est l'histoire revisitée et romancée de ces deux personnages, pour, il faut bien le dire, notre plus grand plaisir. Remarquez que la brave Calamity elle-même se créa sa propre légende et qu'il est très difficile de démêler le vrai du faux.

Je vous souhaite de ressentir autant de plaisir à savourer cette BD que j'en ai éprouvé. Vivement la suite.
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Dans ce premier tome de Wild West on rencontre pour la première fois Miss Canary, future Calamity Jane. On comprend très vite que dans ce monde dominé par les hommes être une femme seule est quasiment suicidaire. Alors pour ce qui est de l'honneur je n'en parle même pas. Pourtant un caractère bien trempé et une rencontre avec le célèbre Will Bill va tout changer. Il suffit parfois de quelques mots et d'un flingue pour révéler la vraie nature des gens. « La force n'est rien, la volonté est tout ». Et le moins qu'on puisse dire c'est que de la volonté elle en a à revendre.

Ainsi Martha Canari va faire ses premiers pas vers celle qui deviendra un mythe de l'ouest sauvage, laissant derrière elle une vie ne pouvant lui apporter que larmes et souffrances. En parallèle on découvre James Butler Hickok alias Will Bill. Héros de la guerre de sécession, il se comporte désormais comme un simple chasseur de prime, pourtant il semble y avoir plus que cela en jeu.

Les dessins sont très détaillés et précis, dans une palette de couleurs sombres qui joue beaucoup sur les ombres. Les visages sont durs à l'image des personnages qui sont loin d'être des enfants de choeur.

Un premier tome prometteur
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Ça canarde sec dans les ruelles puisqu'après Soleil, c'est au tour de Dupuis de sortir une série western réaliste qui aux antipodes de ce bon vieux Lucky Luke.

Mettez de côté la vision de Calamity Jane que Morris nous a donné car ici, nous sommes dans le réalisme et donc dans la violence, le sexe, la prostitution, le sang, les tripes, les magouilles et j'en passe.

Réaliste ne veut pas dire que ceci est la biographie officielle de Martha Cannary, future Calamity Jane !

L'auteur prend des libertés avec ce que fut la vie de Martha Cannary mais il le fait avec brio, alors, pourquoi pas puisque ce n'est pas une biographie ? Nous n'étions pas présents, de toute façon.

Ce western au dessins plus vrais que nature nous offre des personnages détaillés physiquement ainsi que des décors soit magnifiques (Nature), soit glauques (rues des villes). Mais le tout est somptueux et les couleurs ont été choisies avec soin car elles correspondent bien à l'ambiance.

Le prologue, qui commence de manière bucolique, est déstabilisant car sur le moment, je n'ai pas très bien compris où il allait s'inscrire dans l'histoire, puis, j'ai étudié les cases et j'ai supposé que la gamine avec ses couettes était Martha Cannary allant vers l'Ouest avec ses parents avant que le voyage ne tourne au drame.

Après ces deux pages d'intro qui ne sont pas restées idylliques longtemps, nous entrons de plain-pied dans une bédé à la violence omniprésente, tenant plus de la série Deadwood que de la Petite Maison Dans La Prairie. Au cas où certains n'auraient toujours pas compris…

Cette superbe bédé ne met pas qu'en scène notre future Calamity Jane qui apprend violemment que dans la vie, il y a les prédateurs et les prédatés, mais elle nous fait aussi croiser la route de James Butler Hickok chasseur de primes, dit Wild Bill, qui lui expliquera que Dieu a créé un instrument qui donne l'égalité parfaite entre les hommes et les femmes… Sans doute par l'entremise de Samuel Colt…

Ne cherchez pas la bonté humaine dans ces pages, à cette époque et en ces endroits, elle n'existe pas ou alors, elle n'est jamais désintéressée. Les hommes veulent du sexe et font parler la poudre (ils tirent leurs coups dans tous les sens du terme) et les femmes sont soit bonniches, soit prostituées.

Lien : https://thecanniballecteur.w..
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critiques presse (3)
BoDoi
26 février 2020
Pour mieux mettre en lumière ce parti pris réaliste, Jacques Lamontagne ne ménage pas ses efforts peignant un décor détaillé, avec un gros travail sur les textures et la lumière. Mais sans doute va-t-il un peu trop loin, ses planches ressortant un brin chargées, ce qui n’aident pas ses personnages à prendre vie.
Lire la critique sur le site : BoDoi
Auracan
20 février 2020
Thierry Gloris signe un scénario sombre, violent, mais diablement efficace. Le dessin très travaillé de Jacques Lamontagne restitue à merveille l'ambiance poisseuse, sale, empreinte de violence et de désespoir dans laquelle baigne le récit. Rien n'est laissé au hasard et le dessinateur propose des planches relevant parfois de la prouesse graphique.
Lire la critique sur le site : Auracan
Sceneario
11 février 2020
Jacques Lamontagne est un grand artiste. Il montre ici une nouvelle facette de son art, en nous en mettant plein la vue avec ces planches d'une grande beauté. Les couleurs sont magnifiques, et collent parfaitement à l'atmosphère de ce western qui ne laisse pas indifférent par son travail et l'efficacité de cette mise en scène. Les personnages sont très expressifs.
Lire la critique sur le site : Sceneario
Citations et extraits (13) Voir plus Ajouter une citation
Les hommes sont des bêtes sauvages. Prêts à tout pour satisfaire leurs pulsions primaires. Des coyotes écumant. Ne comprenant que la loi du plus fort. Et ici elle a un nom… Buck Calahan !
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La force n’est rien. La volonté est tout.
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Les hommes sont des bêtes sauvages, prêts à tout pour satisfaire leurs pulsions primaires, des coyotes écumants ne comprenant que la loi du plus fort.
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Dieu vomit les tièdes. L’Amérique aussi.
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- Wild Bill : Dieu n’a pas créé l’Amérique pour les usuriers mais pour les hommes libres.
- Calamity Jane : Vous avez raison, M. Hickok. Malheureusement, Dieu a oublié les femmes dans ses plans. Ici comme ailleurs, nous ramassons les miettes et les beignes de ces messieurs.
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