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3,85

sur 292 notes

Critiques filtrées sur 4 étoiles  
La dernière fois que j'ai pris un Robert Goddard en audio, je me suis dit que je ne le ferai plus. Mais voilà, j'ai remis ça.
550 pages sur une vingtaine de chapitres, c'est long et passionnant ! Mais il faut s'accrocher. L'auteur se joue clairement de son lecteur en alternant les points de vue narratifs ou en sautant d'une temporalité à une autre dans un même (très long) chapitre. Il nous perd dans cette enquête qui n'en est pas une. On tient une piste pour la perdre quelques vingtaines de pages plus loin. le style est envoûtant, la langue parfaite, les personnages attachants et détestables à la fois.
Je me suis perdue, souvent, mais j'ai pris beaucoup de plaisir à découvrir cette histoire.
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En furetant à la bibliothèque, je tombe sur ce petit pavé. le nom de l'auteur ne m'est pas inconnu, mais je ne l'ai jamais lu auparavant. Et le résume m'attire : époque victorienne, aristocratie, secret de famille, disparition et réapparition. Ça sent bon la lecture qui va me faire oublier que mon train est en retard.
Ainsi, James Davenall, héritier d'une baronnie, revient après avoir disparu 10 ans plus tôt. Mais tout le monde n'est pas convaincu de son identité. Et beaucoup n'ont surtout aucun intérêt à ce qu'il refasse surface aujourd'hui, comme le mari de celle qui lui était promise, ou son frère cadet, qui a hérité à sa place. Cette « quête d'identité » va mener les personnages à faire remonter à la surface un certain nombre de secrets pour le moins étonnants.
Ce que j'aime dans ce genre de livre, c'est toute la délicatesse déployée pour raconter des évènements qui ne le sont pas toujours. Ici, le fond n'est pas très glorieux : viol, prostitution, manipulation. Mais c'est anglais, c'est très classe ! L'écriture est fine et agréable. L'intrigue progresse toute seule. J'ai eu l'impression de donner une petite impulsion à une pelote en tournant la première page. Puis celle-ci s'est mise à se dérouler en dévalant la pente. Et rien ni personne ne l'empêchera de se dévider entièrement, faisant apparaître sur son passage tout ce qu'on aurait aimé continuer à cacher.
Malheureusement, ça traîne parfois en longueur. Certains passages en deviennent un peu ennuyeux, j'aurais aimé que ça bouge un peu plus. Mais ce n'est pas vraiment une surprise dans ce genre de récit, ça fait partie du style.
En conclusion, ce fut une bonne lecture. Je n'ai pas oublié que mon train est arrivé en retard, mais l'occupation fut bonne en attendant.
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"L'héritage Danevall" , dés les 3 premières pages du prologue, j'ai adoré l'accroche . J'ai très vite pensé au film "le retour de Martin guerre", film bien mené mais dans une période médiévale.
Ici, nous sommes plongés dans l' Angleterre des années 1880, au sein de la petite noblesse, financièrement aisée et au sein d'une famille qui se trouve face à un départ volontaire (suicide sans corps), les affres de la succession.
Les portraits détaillés de ces personnages les rendent attachants ou détestables mais plus on avance plus le mystère et les raisons du retour du disparu James Danevall nous motivent à lire la suite.
Le style est fluide , les intrigues qui s'emmêlent tellement bien ficelées qu'on va au bout.Les ultimes rebondissements semblent au cours de la lecture de trop mais il faut attendre la dernière page pour comprendre la maestria de R.Goddard.
j'ai beaucoup aimé ce pavé et je le conseille !
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J'ai failli abandonner tant cela me paraissait vaseux.
Et puis j'ai recommencé et suis allée jusqu'au bout intriguée par les rebondissements sans fin. Je voulais savoir ce que le coup d'après l'auteur avait bien pu inventer... Car c'est ce qui - à mes yeux - rend le livre intéressant.
Mais à part cela rien d'autre à en dire sauf qu'il y a 850 pages en format poche à lire.
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Imposteur ou héritier légitime ? C'est la question que vous vous poserez réellement au fil de plus de 800 pages.

Si l'intrigue en elle-même donne envie de connaître le dénouement, j'ai failli décrocher à maintes reprises du fait des longueurs descriptives et des sauts dans le temps parfois difficiles à suivre jusqu'en milieu de livre.

La deuxième moitié est beaucoup plus rythmée à tous les niveaux donc si vous avez envie d'abandonner autour de la 300e page, tenez le coup, le pire est presque passé :)
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Avec L'héritage Davenall, Robert Goddard nous propose, comme à son habitude, une sacrée brique fourmillant de secrets de famille, avec des rebondissements et un bon suspens à la clé, sans oublier un final OMG !

C'est ma quatrième incursion dans l'oeuvre de Robert Goddard après Par un matin d'automne, Heather Mallender a disparu et Sans même un adieu, il me tardait vraiment de le retrouver dans un registre historique.

En dépit de son épaisseur, je n'ai pas trouvé de longueurs, il se lit incroyablement bien tant l'auteur anglais arrive à prendre le lecteur dans sa toile dès les premières pages pour ne plus les lâcher ! Il flirte avec le coup de coeur tant je l'ai lu avec une avidité, une soif de découvrir la vérité si je n'avais pas trouvé le fin mot de l'histoire.

Cet incroyable page-turner reconstitue avec maestria l'atmosphère corsetée d'une aristocratie victorienne déclinante et c'est passionnant de la première à la dernière page. La plume de l'auteur est addictive et je me suis vraiment régalée pendant près de 900 pages, avalées en 4 petits jours !

L'histoire est longue mais à aucun moment je ne me suis ennuyée, pressée de savoir si Davenall était bien celui qu'il prétend ou si ce n'était qu'un vulgaire manipulateur, cherchant à capter la fortune familiale.

Robert Goddard prend son temps pour tisser les fils de son intrigue, installer une atmosphère comme il sait si bien le faire et nous présenter sa galerie de personnages principaux et secondaires.

J'ai beaucoup aimé ces personnages qui ont tous une réelle épaisseur et sont vraiment incarnés, les multiples rebondissements et fausses pistes qui nous font à chaque fois douter de nos raisonnements, le suspens qui monte crescendo et qui nous tient vraiment en haleine du début jusqu'à la fin.

Jusqu'au dénouement, j'ai douté, tantôt persuadée que j'avais raison, tantôt que je m'étais fourvoyée. Robert Goddard nous mène vraiment par le bout du nez avec ce roman d'inspiration victorienne très bien mené. Il met en lumière tous les rouages de cette société vieillissante, qui va bientôt s'éteindre.

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Nous sommes en 1882 en Angleterre. Un homme se présente chez Constance Trenchard. Il prétend être James Davenall, son ancien fiancé disparu des années plus tôt et déclaré mort. Elle le reconnaît, de même que l'ancienne gouvernante de James. Mais elles sont bien les seules. Car tout le reste de la famille Davenall n'en démord pas, il s'agit d'un imposteur.

Je découvre l'auteur pour la première fois. Une immersion totale dans l'Angleterre en 1880. le style m'a plu et tout de suite embarqué. L'auteur a une belle plume et sait transporter dans son univers. Comme les personnages, nous sommes perdus. Norton est-il James Davenall ou pas ? Nous changeons d'avis comme de chemise, impossible de faire autrement. Chaque élément apporté nous fait basculer. Il ne nous reste plus qu'à échafauder des théories et croiser les doigts. Raté ! Enfin, presque trouvé, mais vraiment, non, jusqu'au bout l'auteur nous tiendra en haleine, entrecroisant les histoires sans se perdre et sans nous perdre. Peut-être un peu long, il s'agit d'un beau pavé de 700 pages, mais après être restée aussi longtemps dans cette histoire, je referme quand même le livre avec regret.
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L'homme qui vient soudainement d'apparaître est-il ou n'est-il pas James Davenall ! Telle est la question !
Tout comme ce pauvre Richard nous naviguons entre certitude et doute changeant d'avis à chaque secret révélé.

Robert Goddard a parfaitement construit son intrigue et nous envoie sur plusieurs pistes ne démêlant les écheveaux qu'à la dernière minute. Cependant, tout comme son autre roman, le temps d'un autre, toutes ces révélations au goutte à goutte finissent par devenir un peu lassantes et réduisent considérablement l'intérêt du lecteur.
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Constance Trenchard et son époux vivent une vie paisible. Trop peut être?
Un jour tout va basculer. Un homme se présente à eux et déclare être James Davenall, l ancien fiancée de Constance, mort il y a 11 ans.
Un amour disparu qui refait surface. Constance est face au doutes, à des sentiments contradictoires et pourtant tout la pousse vers James qui se fait appeler Norton et font sa famille même voit en lui un imposteur
Prétendant héritier d une famille aristocratique, James va inquiéter. d'abord son frère devenu héritier, le mari de Constance qui voit ressurgir le passé, et Constance elle même qui va passer des doutes à la conviction.

Le lecteur est tout aussi malmené entre doutes et certitudes. Un roman trépidant, infernal et addictif.
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Les ingrédients d'une tragédie grecque sous les brouillards anglais.
Tout y est : la passion, la mort, la fatalité.
Les personnages glissent inexorablement vers leur destin dont le lecteur sait d'emblée qu'il sera funeste.
Le suspense est garanti jusqu'à la fin.
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