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Critique de H-mb


Pour un coup d'essai, ce fut un coup de maître ! On a peine à croire que Werther précède les Liaisons dangereusesDe Laclos tant celui-ci est un représentant parfait du XVIIIe siècle quand celui-là annonce le romantisme qui n'adviendra en France qu'au XIXe siècle.
Et c'est romantique en diable : par la passion amoureuse contrariée, par l'expression de la douleur, par la nature, omniprésente dans le récit. le roman se présente pourtant, comme beaucoup au siècle des Lumières, comme un roman épistolier dont on n'aurait les lettres que d'un seul des correspondants. La fin est même confiée à un "éditeur".
La langue est celle du XVIIIe siècle, simple et coulante. Mais que de fougue, que d'emportements, que de transports sont rendus dans cette belle langue ! C'est un roman quasi sans intrigue, tout est tenu par la passion de Werther. du moment qu'il la rencontre, toute la réalité pour Werther passe par Charlotte, son appréciation de la nature comme ses rapports avec les autres êtres.
Je me suis étonnée d'avoir autant apprécié ce roman si exalté, d'avoir été portée jusqu'au bout par les épanchements désordonnés de Werther. C'est plutôt inhabituel pour moi. Je rends hommage au talent de J.W. Goethe.

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