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4,21

sur 3606 notes

Critiques filtrées sur 5 étoiles  
Voilà deux trois semaines maintenant que j'ai fini ce livre et que je suis revenu en France et à notre époque. Geisha est un bon livre, c'est un voyage dans le temps et l'espace qui plonge ses lecteurs à la découverte de la vie que menaient les geishas.

J'ai aimé découvrir le quartier de Gion à Kyôto des années 30 en suivant la vie de la petite Chiyo et son parcours pour devenir geisha. Je ne savais pas grand-chose sur ce groupe social avant de lire ce roman. Ce n'est plus le cas désormais.

On suit l'histoire de Chiyo vendu par son père à une okiya et on découvre alors le parcours du combattant de cette petite fille dans le monde à part des geishas où elle fut bien malgré elle projeté. À travers l'histoire de Chiyo on s'immerge totalement dans ce dernier passant de leur apprentissage, des différentes cérémonies qui marquent la vie de ses femmes, de leurs tenues vestimentaires, de leur finance ainsi que de leur rapport avec les hommes. le tout est vraiment passionnant et les pages se tournent toutes seules.

Ainsi geisha fut une lecture autant immersive que passionnante que j'ai pris grand plaisir à lire, je vais maintenant me laisser tenter par le film en espérant autant l'apprécier que le roman.
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C'est la seconde fois que je le lis et j'en arrive au même constat qu'il y a une vingtaine d'années : quelle merveille, quel dépaysement ! Impossible de s'arrêter de lire tellement l'histoire est passionnante. Elle est si bien décrite que l'on la croie réelle. Pourtant l'auteur est un homme, américain de surcroit, pour nous conter une histoire de femmes japonaises. Sa sensibilité fait merveille pour nous permettre de pénétrer un sujet rarement abordé : l'univers des geishas. Les rapports amoureux, conflictuels, les rivalités, les jalousies, les alliances, les traitrises tout est si bien relatés que ce livre est pour moi dans le top de ce que j'ai pu lire. Quel regret de devoir le fermer !
Dans une petite ville portuaire du Japon la mère de deux jeunes fillettes se meurt. le père, un pauvre pêcheur dépassé par les évènements, se résout à les vendre à monsieur Tanaka. L'une ira comme servante dans une maison de geishas, l'autre dans un bordel.
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Quel pur plaisir que de suivre les aventures de la petite Chiyo et son initiation à la vie de geisha!
Ce roman est une vraie réussite à tous les points de vue : Les personnages sont très attachants, surtout notre jeune héroïne, à laquelle on n'a aucun mal à s'identifier puisqu'on découvre en même temps qu'elle la vie au japon pendant la première moitié du vingtième siècle ainsi que les privilèges et les devoirs d'une geisha.
L'intrigue est très très prenante et j'ai eu beaucoup de mal à ne pas lire le roman d'une traite mais je me suis forcée à faire des pauses car c'est l'un de ces ouvrages dans lesquels on se sent si bien qu'il est bon de faire durer le plaisir!
Arthur Golden, sans doute aidé par son expérience d'historien, parvient vraiment à nous faire entrer dans l'ambiance de ce japon très particulier et à plusieurs reprises, au cours de ma lecture, j'ai été surprise et un peu troublée en levant la tête de mon livre et en découvrant que j'étais dans le métro ou dans une salle de cours, tant je me sentais à ce moment là plongée dans les méandres de rivalités et d'amours de l'okyia de Mameha...

A lire absolument !
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J'ai lu cet ouvrage avec avidité. Il s'offre à nous comme le récit des mémoires d'une geisha retraitée, expatriée aux États-Unis à l'heure de ses confidences. Il m'a fait découvrir l'envers d'un pan de décor de la société nippone qui aura pu leurrer l'occidental non averti que je suis. Les geishas sont-elles des femmes artistes, ou bien des courtisanes précieuses qui pratiquent là comme ailleurs le plus vieux métier du monde ?

"Nous ne devenons pas geisha pour jouir de la vie, mais parce que nous n'avons pas le choix".

Ces propos mis dans la bouche de Mameha, la grande soeur de Sayuri, au sens de celle qui la prend sous son aile pour lui apprendre le métier, sont de nature à couper court à toute spéculation quant à l'élégance d'une culture. Il y a donc aussi derrière le masque de la poupée le drame de jeunes filles qui ont accédé à ce statut parce que, comme Sayuri, elles ont été vendues par des parents qui ne pouvaient plus subvenir à leurs besoins.

L'estampe japonaise, le cliché de la femme au visage fardé de blanc, enveloppée dans son kimono de soie richement décoré, aux gestes à la fois gracieux et calculés, fait illusion quant à la finalité du cérémonial qu'elles ont appris à mettre en scène.

Magnifique roman d'Arthur Golden qui aborde ici une forme d'asservissement institué en tradition pour des jeunes filles qui ne deviennent pour le coup plus propriétaire de leur propre corps. La jeunesse et la beauté sont devenues valeur marchande dans les mains de tuteurs dont on comprend bien le rôle véritable. La vente de la virginité de Chyio, devenue Sayuri sous son nom de geisha, sera négociée au plus offrant pour rembourser le coût de son acquisition et ses frais d'éducation. Il est clair que dans pareille situation les penchants affectifs d'un coeur tendre ne pèsent guère plus lourd que le jour où elle a été arrachée à sa famille.

Prise au jeu de l'intérêt qu'elles suscitent les geishas sont élevées dans un univers de rivalité sans concession. Une éducation draconienne conditionne la jeune fille, laquelle n'envisage alors plus pour s'émanciper que de devenir la maîtresse d'un riche protecteur, un danna, qu'elle cherchera à séduire avec le plus extrême raffinement dans un climat de concurrence féroce.

L'aspect qui a pu détourner le spectateur non averti de la réalité moins brillante de cette caste sociale inscrite dans la tradition japonaise est le côté sophistiqué de l'exercice de séduction pratiqué par ces femmes. Ce qui reste une forme de prostitution, certes dirigée vers une élite fortunée, présente un aspect artistique indéniable dont la finalité est d'éveiller l'imaginaire et porter le désir à son paroxysme.

Cet ouvrage produit par un spécialiste de la culture japonaise allie avec grand succès les références sociétales, culturelles et historiques au drame qu'ont pu vivre certaines d'entre elles, comme la jeune Chyio héroïne de ce roman. Une fresque picturale qui n'est pas exempte de sensualité au spectacle de l'effleurement de corps graciles offerts à la convoitise des puissants. Ces derniers présentés sous un aspect moins reluisant. Un roman moral à l'esthétique rare qui donne le goût de sa relecture et de voir le film qui en a été tiré en 2005.
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Deuxième livre choisi par ma binome Carnetdelecture pour notre challenge "Livra'deux pour pal'Addict" qui était dans ma PAL depuis très longtemps. Je suis ravie de l'avoir sorti car j'ai vraiment adoré me replonger dans l'univers de Gion (ou je suis allée il y a deux ans maintenant).

Arthur Golden a choisit pour son roman la forme de mémoire et nous compte ici le destin de Sayuri, une petite fille vendue pour devenir geisha. Il nous fait part de son apprentissage, de ses heures de travail, des jalousies et des moeurs de l'époque. On découvre un univers inconnu et fascinant.

Malgré les 600 pages de l'édition de poche, on ne s'ennuie absolument pas car le roman est très bien écrit. J'ai vu l'adaptation cinématographique il y a quelques années mais bizarrement, je n'en ai gardé aucun souvenir alors que je pense que le livre va me laisser plus de traces. Il est, je pense, plus marquant.

En tout cas, c'est une très belle découverte et une idée de lecture pour les vacances.
Lien : http://missmolko1.blogspot.i..
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Ce roman est un véritable coup de coeur. J'avais envie de parler d'une véritable découverte, mais c'est faux. le Japon pro et post seconde guerre mondiale sont des milieux que j'affectionne et que je commence à bien connaître.

En effet, la culture japonaise a su au fil des années se développer afin de s'installer complètement dans nos sociétés. Grâce aux mangas, livres, films et musiques japonaises on commence à devenir de plus en plus envahi par cet univers qui pour ma part me fascine. J'aime le contraste que représente le Japon, c'est le seul pays qui mêle aussi bien la modernité extrême aux plus grandes traditions. Ici on va nous décrire la vie de geishas (de prostituées) entre règle et tradition. Bravo c'est magnifique !

Sayuri est belle. Elle a pour elle des yeux d'un bleu gris translucide qui vous transpercent le coeur. Mais elle est également la cadette d'une famille de pêcheur pauvre et dont les parents seront très vite emportés par la maladie et la vieillesse. Elle va donc être vendue dans un salon de thé, pour devenir une Geisha. C'est donc avec sa grande soeur qu'elles vont être envoyées à Kyoto, puis séparées dans différentes maisons pour devenir des Geishas.

J'ai dévoré ce roman autant pour l'histoire magnifique que pour les descriptions de ce milieu. C'est avec poésie que l'auteur nous dépeint un tableau tout en finesse. D'un côté la seconde guerre mondiale en toile de fond. Une guerre où les femmes n‘ont pas ou peu d'informations. Effrayées à l'idée de devoir travailler dans des usines. Puis d'un autre côté il y a le monde des Geishas. Ces femmes dont la beauté n'avait pas d'égal. Une beauté naturelle pour les plus chanceuses, mais qui pouvait être artificielle grâce à leur tenues, leur arts, leur ornements, leur maquillage.

Ce roman qui nous parle d'un sujet très dur arrive à nous émerveiller. Au lieu de nous apitoyer sur leur sort, il nous rempli d'espoir. Avec une écriture légère et tout en poésie on suit le parcours d'une jeune femme qui a choisie de vivre. Malgré l'abandon, la guerre, la cruauté. Comme un poème rempli de sagesse et de beauté, Sayuri va devoir apprendre à être forte pour trouver sa place dans ce monde cruel.

C'est grâce à l'amour qu'elle deviendra Geisha. Mais le jeu en vaut il la chandelle ? Tout porte à croire que oui… Seul le futur pourra le confirmer !
Lien : https://charlitdeslivres.wor..
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J'ai longtemps repoussé cette lecture. Moi, l'amoureuse du Japon, qui y ai même passé mon voyage de noces, j'avais tellement peur d'être déçue par un roman américain, par un style ne se prêtant pas à la délicatesse du "monde des fleurs et des saules". Mais quand j'ai finalement sauté le pas, j'ai été tout simplement transportée à Gion. Je suis devenue Chiyo, timide mais déterminée, j'ai détesté Hatsumomo avec elle, j'ai angoissé face à Mère et Granny, j'ai prié pour croiser le "Chairman" au détour d'une rue... Vous l'aurez compris, j'ai aimé ce roman ! Je ne me suis ennuyée à aucun moment, au contraire, arriver au boulot le matin était devenu un vrai supplice dans la mesure où cela signifiait devoir fermer mon livre pour au moins 4h (oui j'ai même profité de mes pauses déjeuner pour avancer !!!)

Arthur Golden nous offre un récit étonnant de détails sur la vie des geishas, sur leurs codes et leurs traditions, mais aussi sur le Japon des années 30 et 40. Avec nos yeux d'européens, quel contraste de vivre la seconde guerre mondiale du côté des ennemis ! Ce contraste m'a d'ailleurs un peu fait penser à "Autant en emporte le vent", on pourrait même retrouver un (tout petit) peu de Scarlett dans la détermination de Sayrui ! Mais la comparaison s'arrête ici !

Pour faire simple, ce roman m'a offert exactement ce que j'attendais de lui. de l'émotion, de la poésie, dans un style presque japonnais. Des descriptions si précises que j'ai vu les kimonos flamboyer devant mes yeux. Un moment de bonheur que je recommande sans hésiter !

J'ai tout de même 2 points négatifs à souligner :

1/ La traduction en VF.
J'ai lu ce livre en anglais. Je lis autant que possible les romans anglophones en VO, mais j'avoue que parfois je perds un peu de nuances donc quand j'en ai la possibilité, je relis en français les quelques passages qui m'ont déroutée. Mais ici j'ai été terriblement déçue par la VF, je l'ai trouvée très fade, sans finesse ni nuances, et pour un livre traitant de "personnes pratiquant les arts" c'est quand même désolant ! En bref, j'ai eu l'impression de lire des extraits de la rédaction d'un enfant de 12 ans (je parle uniquement du style bien sûr). Finalement, je suis sûre que je n'aurais pas autant apprécié l'oeuvre si je l'avais lue en VF.

2/ le film !
Autant j'ai aimé le roman, autant le film, que je viens de regarder, m'a fait bondir. Il aurait pu s'intituler "Comment dénaturer un chef-d'oeuvre en 1 leçon" tellement je n'y ai pas retrouvé l'esprit du livre. La première moitié encore est à peu près fidèle au scénario, mais la seconde est tellement Hollywoodienne, tellement loin du récit original tout en finesse nipponne que j'ai vraiment du me forcer pour aller au bout. Un film à oublier !
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Je ne connaissais pas du tout l'univers des Geishas avant d'avoir lu ce livre. J'ai vu le film « mémoires d'une Geisha » avant de lire ce livre. le film étant déjà génial, le livre est juste exceptionnel. Les détails fourmillent, les relations sont bien plus détaillées, bien plus prenantes et les personnages extrêmement bien travaillés. On suit les aléas d'une jeune geisha et l'amour qui lui est interdit. L'auteur s'emploie tout du long a nous faire comprendre qu'il ne s'agit pas ici de prostitution comme beaucoup le pensent, et que bien au contraire, être geisha est un art de vivre, on voit dans ce livre comment certaines ont un pouvoir incroyable au sein de la société et comment d'autres, plus volages, peuvent finir dans le caniveau. L'auteur peint ici un portrait réaliste des Geishas dans un Japon des années 30. On s'attache où on déteste certaines protagonistes si bien qu'une fois la lecture commencée, j'ai eu du mal à m'en défaire. Sans conteste un de mes livres favoris en ce qui concerne l'ouverture d'esprit.
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Encore un livre que je redoutais d'ouvrir. J'avais peur de m'ennuyer et de ne rien comprendre. Autant dire que je me suis bien trompée. Dès les premières pages, j'ai été embarquée dans la vie de Sayuri que rien ne destinait à devenir geisha. Achetée dès son plus jeune âge et placée dans une okiya, Sayuri va suivre l'apprentissage des geishas, jusqu'à devenir l'une des plus renommées. Souvent naïf, son récit va se faire de plus en plus dur au fil des rebondissements que va connaitre sa vie. Je pensais que les geishas étaient des prostituées de luxe, et encore une fois je me suis bien trompée. C'était avant tout des femmes très éduquées et intelligentes, même si leur principale mission était de divertir les hommes. Je me suis attachée à chacun des personnages, même la terrible Hatsumomo m'a été sympathique sur la fin. Et la fin, parlons-en,

Une excellente lecture, mais qui laisse une impression douce-amer.
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Geisha est un roman magnifique.

Tel un papillon qui s'épanouit, nous assistons à l'éclosion d'une des plus grandes geishas qu'à connu Gion (quartier de Kyoto réputé pour ses maisons de plaisirs). Tout commence par l'apprentissage du métier et de ses subtilités, jusqu'à l'adoption d'un nouveau prénom, qui marque leur entrée dans le monde très fermé des geishas. Considérées comme des artistes, elles ont pour mission de divertir les hommes qui requièrent leur présence et pratiquent les arts traditionnels japonais que sont la danse, la musique, le chant et la cérémonie du thé.

Nous découvrons un monde sans pitié, marqué par les rivalités entre geishas et les coups bas. L'argent occupe également une place importante. Ce roman permet aussi de mieux comprendre la vie quotidienne des geishas, empreinte de traditions séculaires et de superstitions.

Enfin, ce roman ne serait pas ce qu'il est sans la très belle écriture d'Arthur Golden. L'auteur réussit à recréer l'ambiance de Kyoto, nous emportant sur son passage. Les belles phrases sont légion et m'ont plus d'une fois évoqué les haïkus japonais par leur poésie. Raconté à la première personne, par Sayuri elle-même, on ne peut que s'identifier à cette enfant devenue geisha car elle reste quelqu'un de profondément humain malgré le milieu privilégié dans lequel elle évolue.
Un vrai coup de coeur !

Lien : http://carnetdelecture.skyne..
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