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Critiques filtrées sur 5 étoiles  
En ce début de troisième et dernier tome de la saga, c'est le moment pour lady Helen d'être face à son destin : son mariage avec Lord Selburn arrive à grands pas, à l'instar de l'affrontement avec l'Abuseur suprême.

La tension est donc de mise, d'abord entre les membres du Club des mauvais jours, qui n'ont toujours pas identifié leur ennemi malgré leurs efforts, et particulièrement entre Lady Helen et Lord Carlston : ce dernier lui reproche en effet de vouloir d'une part se conformer à la société au lieu d'être une Vigilante à part entière, et d'autre part de se laisser amoindrir par Selburn, celui-ci voyant d'un mauvais oeil les activités de sa fiancée malgré son soutien apparent. Ce dernier vient ainsi jouer les trouble-fête en chargeant Helen d'obligations liées à leur futur mariage, la noyant sous une lourde pression supplémentaire (ce n'est pas comme si elle avait déjà à sauver le monde…) : comment concilier vie aristocratique et vie conjugale avec le statut de Vigilante ?

Beaucoup de questions se posent ainsi à notre jeune héroïne, qui ne sait plus ou donner de la tête entre morale et société. C'était déjà le cas dans le tome 2, mais cette fois-ci — et fort heureusement —, nous sommes face à une jeune femme qui prend de plus en plus confiance en elle et en ses capacités, ce qui la rend plus actrice de sa vie.

Ce tome devient ainsi presque un roman à charge contre le mariage, en tout cas tel qu'il était au XIXe siècle, qui étouffe la vie de toute jeune fille un tant soit peu rebelle à la norme, et encore plus quand elle est une Vigilante, en montrant qu'il est impossible, ou presque, de concilier les deux d'autant plus si le partenaire est contre.
Il délivre également, si l'on décide de voir l'affrontement avec les Abuseurs comme une métaphore, un message sur les difficultés du passage à l'âge adulte, quand on affirme des choix, notamment de vie, hors normes. Et c'est pour ce sous-texte que j'ai particulièrement apprécié la lecture de ces trois tomes. Pour être honnête, c'est parce qu'il mêle aussi avec équilibre romantisme (je n'ai pu l'empêcher de voir Lord Carlston comme une version plus sombre de Darcy), surnaturel et aventure.

En effet, les rebondissements sont nombreux dans ce roman final, et l'autrice a su faire en sorte que ce qui apparaissait comme des détails n'en était pas vraiment, les faisant passer de secondaires à principales. Seul petit bémol, j'ai trouvé qui était le méchant par une déduction logique et un peu fleur bleue, mais vu que je me suis faite avoir sur le reste, je n'en tiens pas rigueur à l'autrice !
Les trois tomes de la saga Lady Helen sont ainsi d'une qualité et d'une tenue remarquable, et qui m'ont fait passer un excellent moment de lecture. Je les conseille à qui aime l'ambiance Régence, le surnaturel (et aussi un peu l'eau de rose). Bon moment garanti !
J'ai l'impression que ces romans n'ont pas vraiment trouvé leur public en France, et c'est vraiment dommage.
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Un coup de coeur !
Le plus est toujours aussi bonne et fluide.
J'avoue avoir été un peu surprise pour ce qui est des ennemies. Une bonne conclusion même si j'aurais aimée avoir un petit prologue.
Ca me rends triste de quitter cette histoire et ces personnages.
Je la recommande 1000x
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Voici le tome final de la géniale saga de Dark Fanstasy de l'autrice australienne, Alison Goodman. On y retrouve, bien entendu, Helen, Carlston et le reste du club des Mauvais Jours. Après Londres et Brighton, iels sont désormais à Bath. Iels sont à la recherche d'un abuseur qui pourraient les aider dans l'approfondissement de leur pouvoir, pourvoir impératif afin de vaincre l'Abuseur Suprême...
Comme les deux tomes précédents, j'ai adoré ce final. Les personnages restent très bien nuancés, leur évolution est logique et agréable bien qu'elle prenne tout son temps. J'aime particulièrement voir Carlston plus vulnérable et Helen plus forte et soupçonneuse, plus ancrée dans son rôle de Vigilante. Fan de Jane Austen moi aussi, j'ai beaucoup aimé la romance qui garde une bonne place dans le roman sans pour autant être le sujet premier. J'ai donc beaucoup aimé la fin offerte aux personnages même si on peut facilement la deviner si on connaît un minimum les oeuvres de Jane Austen. On retrouve toujours les thèmes de la misogynie, du racisme et de l'homophobie en fond, ce qui est toujours agréable, mais on y rajoute aussi le thème de la cleptomanie, que j'ai trouvé bien traité. Les détails historiques sont aussi toujours très intéressants. Pour le combat final, je l'ai trouvé très palpitant. J'avais deviné en partie l'identité de l'Abuseur Suprême, mais les rebondissements sont bien ancrés et arrivent à nous surprendre. Je viens de réaliser qu'on a cependant aucune idée de l'avenir de Sprat (à moins que ça me soit sorti de la tête) et je trouve ça un peu dommage.
En bref, ce tome 3 reste parfaitement dans la lignée des deux autres. La fin est parfaitement trouvée pour conclure cette saga. Tout est au rendez-vous ! Lady Helen d'Alison Goodman fait donc officiellement parti de mes sagas préférées !
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Dans ce tome 3, on retrouve Helen, qui n'est plus une débutante mais bel et bien formée à son statut de Vigilante et en voie de débusquer l'Abuseur Suprême. On la trouve aussi fiancée à Selburn, personnage qui m'a semblé bien manipulateur tout au long de ce tome 3 et encore plus irritant que dans le tome 2. Entre sa mission de Vigilante et ses fonctions de future mariée, duchesse de surcroît, Helen tente de concilier l'impossible.

Alison Goodman continue à nous présenter son monde, tout en le rendant très technique même si cela se lit plutôt bien. On découvre un à un les réponses aux différentes questions que l'on pouvait avoir, qu'elles nous conviennent ou non. Cela donne lieu à beaucoup de rebondissements et son lot de trahisons qui surprend le lecteur dans le bon sens.
Côté Régence, on est toujours bien immergé dans cette bonne société. Après Londres et Brigton, on met le cap sur une autre station balnéaire bien connue de l'époque : Bath. Lower Rooms, Upper Rooms, Buvette... L'autrice nous prend par la main et nous emmène dans ces lieux si célèbres. Elle a continué à bien se documenter, nous offrant ainsi un contenu très fourni sur les habitudes sociales de l'époque telles que les coutumes de Noël ou de l'Epiphanie, le déroulé d'un mariage anglican, etc. On sent donc ici le poids des convenances qui est une pression supplémentaire pour lady Helen et la tâche qu'elle tente d'effectuer et c'est ce qui fait le charme de ce roman au parfum féministe.

L'action est sensiblement identique aux premiers tomes. Elle a eu du mal a démarré au début de cet opus, plutôt focalisée sur le contexte Régence, le mariage. On commence vraiment à rentrer dans le vif du sujet qu'à partir du deuxième tiers et à partir de là, page-turner à l'horizon. Les pages se tournent, les chapitres se succèdent, le contenu est plein de révélations et de trahisons. le duo Carlston-Lady Helen nous fait vivre également de belles montagnes russes émotionnelles. Je n'aime pas particulièrement les triangles amoureux mais il faut reconnaître qu'Alison Goodman a bien su mener celui-ci.
Le tout nous emmène donc à une fin peut-être convenue mais au moins qui répond à toutes nos attentes.

Une formidable série !
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Un dernier tome à la hauteur des autres. Lady Helen doit se concentrer sur son mariage avec le duc Selburn et en même temps rechercher le moyen de vaincre l'Abuseur Suprême. Elle joue sur de nombreux tableaux au point de se le faire reprocher des deux côtés.

Lady Helen ne semble plus décidée à se laisser marcher sur les pieds excepté par Selburn personnage que j'ai déteste de plus en plus jusqu'à la fin.
Le retour de Lady Pennworth ne m'avait manqué non plus, elle est un cruel rappel de la condition initiale et obéissante d'Helen. Andrew est pas mal dans son genre aussi, un poivrot perclus d'orgueil. Une belle ribambelle de chieurs (excusez-moi le terme)

Par rapport à l'exploration des nouveaux pouvoirs d'Helen, je trouve certains détails un peu compliqués à comprendre mais ils sont pour le moins intéressants.

J'ai apprécié ce dernier tome au moins autant que les autres et c'est une très agréable saga qui s'achève.

SPOILER :

[ la fin était assez inattendue pour moi, je voyais bien Selburn se révéler méchant mais Lady Margaret c'était une surprise. Et puis cette fausse lettre d'Elise sur le supposé enfant à failli me faire sortir de mes gonds, une des choses que je déteste le plus dans les histoires d'amour impossibles, c'est quand un enfant se met entre les deux. ]
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Ce 3eme tome est encore mieux que les deux précédents : des rebondissements, des aventures, de nouveaux lieux et décors, de la passion, du fantastique.
J'ai véritablement adoré cette série qui m'a transportée, une superbe découverte. Je garde de très bons souvenirs des instants que j'ai partagé avec les personnages.
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Lady Helen est une jeune femme qui va tout juste faire son entrée dans le monde. Les étiquettes sociales la poussent à une exemplarité afin de redorer l'image de sa famille. Pourtant, dans cette société anglaise de 1812, elle fera la rencontre de Lord Carlston, homme à la réputation sulfureuse, et du Club des Mauvais jours. Une rencontre qui la fera basculer dans un tout autre monde...

Que dire sur cette trilogie qui a été un énorme coup de coeur ? Elle a possédé tous les ingrédients pour me plaire : une plume incroyable (même traduite, elle est prenante), une intrigue pleine de rebondissements et des personnages vraiment bien construits.

Lady Helen est un personnage féminin que j'ai vraiment aimé. Elle est jeune et confrontée à un monde qui la place sous des codes sociétaux qui l'empêchent de s'épanouir. Pourtant, on ressent son indépendance et son émancipation. Loin du stéréotype du protagoniste féminin qui se fait évincer par une présence masculine, elle est forte, intelligente. Elle est vraiment bien construite et j'ai vraiment adoré suivre son point de vue, ses réflexions, ses actions, quelque soit ses erreurs et difficultés.

A cela, on ajoute Lord Carlston. Que dire ? Il est beau, il est mystérieux. Et surtout, il sait où est sa place. Quand je dis que Lady Helen ne se fait pas évincer par une présence masculine... C'est tout simplement parce que Lord Carlston aussi génial soit-il ne l'efface pas, ne la fait pas passer pour une greluche qu'elle n'est pas. Il a sa place, elle a la sienne et ils forment un duo incroyable (vraiment pépites les moments à deux).

On est sur des personnages vraiment intéressants, même au niveau des personnages secondaires. Il y en a pas mal mais tous vraiment différenciables et reconnaissables. On s'attache même à eux (Quinn et Darby sont dans mon coeur ainsi que Mr Hammond). Leur mentalité va en fonction de la société et de leur connaissance de la part d'imaginaire.

Une part d'imaginaire qui est vraiment bien construite. Elle se glisse parfaitement dans l'univers historique, (je trouve que c'est super cool d'en apprendre plus sur les recherches d'Alison Goodman). On comprend chacune des explications aisément et l'intrigue se ficelle vraiment bien. (J'ai peut-être vu venir quelques éléments sur la fin, mais les retournements de situation sont vraiment mais alors vraiment bien construits). En termes de tension et de rythme (même de romance), j'ai une bonne préférence pour le tome 2 mais l'ensemble de la trilogie était un véritable plaisir à suivre.

L'action, la romance sous-jacente, la lecture qui est féministe à mes yeux et qui nous a offert des personnages et un univers nuancés, ce mélange ne pouvait être qu'un coup de coeur. Puis, les couvertures des brochés sont juste magnifiques. Tout m'a plu, j'ai bien l'impression 🥲.
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Voilà cette trilogie enfin terminée avec un dénouement mais *waouh* !

Je ne peux mettre que 5 étoiles à ce dernier tome, haut en révélations et en actions. Helen se marie avec le Duc de Selburn, récemment entré au club des mauvais jours, et continue de s'entraîner en compagnie de Lord Carlson, le lien du Vigilent Suprême battant toujours plus intensément dans sa poitrine… La recherche de l'Abuseur de Bath se poursuit, pourrait-il les aider dans l'anéantissement de l'Abuseur Suprême ?

Alors oui, c'est vrai, il faut rentrer dans l'univers et le garder en tête donc ne pas lire les 3 tomes avec 2 ans entre chaque. Mais l'auteure s'inspire aussi des faits et lieus réels de l'époque de la régence anglaise de la Reine Charlotte, ce qui donne au roman une touche authentique parfaite ! le rythme est intense, les découvertes et batailles s'enchaînent pour notre plus grand plaisir !
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Tout dans la continuité de la saga Lady Helen, ce troisième et dernier tome est magnifique. Dans un nouveau cadre nous vivons une aventure passionnante et dynamique qui se complète à merveille avec l'originalité de l'histoire. Avec cette nouvelle intrigue, la recherche de l'abuseur suprême, nous rend tout de suite accro au récit. Alison Goodman crée l'addictivité en apportant une nouvelle ambiance ainsi qu'une quête approfondie.

L'intrigue est parfaitement ficelée avec des surprises inespérées et une action trépidante. La révélation de l'identité de l'abuseur suprême nous laisse sans voix. On peut s'en douter un peu quelques chapitres auparavant, mais la cohérence et le fait de dévoiler le juste point pour garder le mystère jusqu'au bout, créent la surprise. En bref, tout ce qu'on aime.

Découvrez la suite de l'avis et l'analyse sur https://livre-romance.com/lady-helen-tome-3-lombre-des-mauvais-jours-alison-goodman?utm_source=Babelio.com&utm_medium=Referral&utm_campaign=Lady+Helen+-+Tome+3

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Autant dire que cette trilogie m'aura tenue en haleine de bout en bout.
Ici pas de rythme effréné, les choses se mettent en place petit à petit, il faut être patient pour que les tournants de l'histoire se dessinent.
L'apprentissage de notre héroïne n'est pas facile, du début à la fin rien n'est donné à Lady Helen, et j'ai adoré ce côté réaliste des difficultés du monde réel.

De plus, l'enquête n'avance que petit à petit, les informations n'arrivent pas de nulle par, il faut évoluer dans un univers sombre où aucun cadeau n'est fait à nos protagonistes.

Tous ces éléments mis bout à bout ont vraiment fait que j'ai accroché à l'histoire. L'attention accordée aux détails, le travail de recherche d'Alison Goodman font toute la différence sur la cohérence de l'histoire, tout est bien ficelé et a su me convaincre.

Même chose pour la relation entre les personnages, je les ai trouvées très réalistes et ancrées dans l'époque où se place le récit, j'ai d'autant plus ressenti la force des sentiments et des doutes qui se déployaient tout au long de ma lecture.

𝔼𝕟 𝕓𝕣𝕖𝕗: Si vous aimez Jane Austen et la Dark Fantasy, n'ayez aucune hésitation, le détail des décors saura vous transporter au 19ème et vous faire vivre une aventure que vous n'aurez pas envie de lâcher.
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