Cela se passe en une semaine, un chapitre par jour et l'histoire remonte le temps. Il s'est passé un événement grave, la perte d'un être cher et chaque chapitre raconte la journée de la semaine en remontant jusqu'au jour fatidique : J+7, J+6, J+5, J+4 ... On s'approche peu à peu de l'oeil du cyclone...
Ce procédé narratif permet d'entretenir le suspense quant à l'identité de celui qui est mort, du lien qu'il avait avec le narrateur, jeune garçon de 5ème. On sait qu'il était proche en lisant les échanges qu'ils ont eus dans les souvenirs de leurs conversations mais était-ce un grand frère, un grand cousin? Dans ces journées qui s'égrènent, se révèle le lent travail du deuil, de l'hébétude des premiers jours à la lente remise en route de la vie quotidienne.
C'est écrit d'une plume sobre, fluide avec cet humour sous-jacent, malgré le chagrin car tout au long des chapitres courent les réponses possibles à la devinette que le disparu avait posée au jeune héros et dont il n'aura jamais la réponse.
Un très beau roman donc sur le deuil et la disparition d'un proche. Court et facile à lire.
A partir de 13 ans
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