Qu'il est difficile de faire une notice sur cette BD, lue et relue maintes fois !
Certes, c'est la première de la série, mais déjà, tout y est : dès la 2ème case, l'humour de la reddition de Vercingétorix annonce le reste. Les romains, dépassés en nombre (4 contre 1 !), le homard ajouté à la potion pour donner du goût, le jeu de chaises musicales pour désigner un volontaire, la naïveté du marchand de chars (ou de boeufs ? ) qui pouffe, la danse où on se tire la moustache...
Les dialogues aussi sont désopilants : je vais loquacer comme on n'a jamais loquacé, les jeux de mots sur la pilosité, le latin de cuisine. Tout est drôle et sympathique.
D'accord, c'est une mise en place, les traits des personnages ne sont pas tout à fait au point. Je crois que c'est la seule occasion où l'on voit Obélix porter 2 menhirs à la fois, Astérix tirer une charrette de troncs d'arbres, et le prédécesseur de Cétautomatix frapper le fer avec ses poings.
On remarque dans le festin final qu'Assurancetourix n'est pas ligoté et il y a déjà un petit chien qui ronge un os.
Bien sûr, j'ai révisé avec un grand plaisir tous ces gags que l'on retrouvera plus tard, avec des variantes et des enrichissements.
Bravo au duo Goscinny et
Uderzo pour cet incontournable !