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Critiques filtrées sur 5 étoiles  
Ce devait être en 1967... j'étais en vacances dans la Somme et le temps était à la pluie et au vent. Pour parer à mon ennui, mon parrain m'a emmenée dans le petit bazar du village et m'a offert Astérix le Gaulois.
Bien que neuf, le livre était imprégné de l'odeur de vieux et d'humidité qui flottait dans cette petite boutique de bord de mer.
La tête dans les épaules, nous sommes rentrés à la maison et je me suis assise par terre dans un coin de la véranda pour dévorer ma première vraie BD.
Dès lors, j'ai guetté chaque parution d'une nouvelle aventure d'Astérix. et des décennies plus tard, je m'en délecte avec le même plaisir. Les dessins, les textes, l'humour.... jubilatoires !
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"Astérix le gaulois" est la première aventure du plus célèbre breton de France.
Nous sommes en 50 avant Jésus Christ et "Toute la Gaule est occupée ... Toute ? ... Non ! Car une région résiste victorieusement à l'envahisseur. Une petite région entourée de camps retranchés romains ...".
Et ces gaulois en font baver aux romains, surpuissants qu'ils sont grâce à une potion magique préparée par leur druide Panoramix !
Et les romains les craignent comme la peste, encore que la peste serait peut-être plus douce que de croiser le chemin d'Astérix : "Supérieure en nombre ... On ne peut pas dire !!! Ils étaient un ... et pas bien gros avec ça !"
Ce premier album est l'occasion de présenter les personnages, du côté des gaulois, mais aussi des romains.
C'est en effet la première confrontation entre Astérix et Jules César, ce dernier, magnanime, lui rend sa liberté : "Quant à vous, en échange du service que vous venez de me rendre, je vous accorde la liberté ... mais ce n'est que partie remise, gaulois. Nous nous retrouverons !", sans doute aurait-il mieux fait d'y réfléchir à deux fois ... .
Il est évident à la lecture de cet album qu'il s'agit du premier, les dessins et les traits des personnages ne sont pas encore bien définis, les auteurs cherchaient encore à fixer les représentations de leurs personnages.
C'est par exemple le cas avec Panoramix, dont la barbe est différente dans cet album par rapport aux suivants; il n'est pas non plus encore question d'attacher à un arbre le barde pour l'empêcher de pousser la chansonnette..
L'atout indéniable de cette bande dessinée, c'est son humour ravageur et constamment présent.
Il y a des passages extrêmement drôles, notamment l'un dans le camp romain avec des échanges de jeux de mots entre Astérix et Panoramix.

"Astérix le gaulois" est une bande dessinée fort sympathique, avec beaucoup d'humour, et qui laisse présager de la suite des aventures de ce gaulois, escorté de son fidèle ami Obélix et du chien Idéfix (le premier chien écologique de l'histoire qui devient méchant lorsque l'on déracine un chêne).
A découvrir ou à re-découvrir pour un bonheur identique à tout âge !
Lien : http://lemondedemissg.blogsp..
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Première BD de la série des Astérix, que je relis aujourd'hui avec mon enfant qui adore ce petit personnage aux moustaches bien jaunes et au caractère bien trempée et encore plus qu'en elles sont dans la potion magique du druide Panoramix.
Sur ce livre, Obélix a un rôle moins important car on ne le voit quand début et en toute fin, Astérix se débrouillant seul pour sauver leur druide Panoramix des griffes des romains.
Caïus Bonus en a mal à la tête d'entendre ses poils et cheveux pousser à cause de la fausse potion.
Evidemment, bien qu'Astérix rencontre Jules César, ça finira bien pour lui sur ce tome là.

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Jules César est venu, il a vu et il a vaincu la Gaule. Enfin presque toute la Gaule… « Une région résiste victorieusement à l'envahisseur. Une petite région entourée de camps retranchés romains. » (p. 3) Dans un village, de valeureux Gaulois aiment la fête et les banquets, la chasse au sanglier et la taille des menhirs. Et par-dessus tout, ils aiment une bonne bagarre avec les Romains.
Mais c'en est assez ! Caïus Bonus, centurion du camp de Petitbonum veut découvrir le secret de la force incroyable des Gaulois. Il envoie le légionnaire Caligula Minus, déguisé en gaulois, espionner Astérix et ses amis. le Romain découvre la fameuse potion magique : « Voici la potion qui rend invincible ! La potion qui décuple les forces du consommateur pendant un temps limité. » (p. 6) Caïs Bonus fait alors enlever le druide Panoramix pour obtenir le fameux breuvage et prendre la route de Rome et le trône De César. Mais c'est compter sans Astérix venu délivrer son ami et jouer un bon tour aux Romains.
Dans le premier album du célèbre Gaulois, Goscinny et Uderzo ont posé les fondations de tout un avenir d'humour : les noms des personnages, les notes explicatives, les contrepèteries, tout participe de l'humour par le mot. Pour ce qui est de l'image, on sent bien que les personnages se cherchent d'une case à l'autre. Il faudra quelques albums pour fixer enfin le visage aimable et rusé d'Astérix, la bouille ronde et goguenarde d'Obélix et la face vénérable et malicieuse de Panoramix. Point d'Idéfix pour le moment, mais c'est tout un univers qui se dessine au travers de ce premier album. du plaisir en perspective !
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Depuis un petit moment, j'avais envie de me refaire quelques Astérix ! Quelle joie de retrouver cette première histoire
Les dessins en étaient encore aux prémices, ces personnages bien connus ont bien évolué depuis, au fil des bandes dessinées.
C'est avec beaucoup d'humour qu'on (re) découvre Astérix dans un sauvetage de Panoramix capturé par les Romains. Et il n'y a pas à dire : ils se moquent bien d'eux
Une bande dessinée qui fait du bien, qui redonne le sourire.
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Je ne prétendrais pas avoir jamais souhaité en me précipitant pour lire ce premier album, la qualité des gags des albums de ce que certains ont appelé "l'âge d'or d'Astérix". J'avais raison, évidemment ; il y a encore du rodage à faire, mais pour un premier album, c'est pas si mal, et même pas mal du tout ! Il y a plein de gags qui sont plutôt bons, il y a des idées. Donc, un coup d'essai vraiment bon, par Toutatis !
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Astérix le Gaulois, qui a 'ailleurs donné assez vite lieu à une adaptation en dessin animé... Comment oublié ce que j'ai hérité enfant déjà de la collection de B.D. de mon père.... Avec le druide Panoramix et Astérix qui se moquent des romains et dont Calligula Minus fait particulièrement les frais.... Alors que les romains tentent de percer le secret de l'invincibilité du village gaulois....
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Ne me demandez pas pourquoi je me suis plongé dans cette lecture, je ne le sais pas moi-même. Une pulsion. Une envie de redécouvrir le premier album d'Astérix qui a bercé mon enfance (que ce soit en bande dessinée ou dessin animée d'ailleurs !).

Critiquer négativement ce livre ce serait comme critiquer les débuts d'un mythe, les débuts de l'écriture, les débuts de tout art. C'est juste impossible, inconcevable. Surtout que la sensation de « début » est ancrée dans cet album. Les dessins ont une saveur particulière, les traits des personnages sont grossiers et pas encore affirmés, certains personnages récurant n'ont même pas encore fait leur apparition. Mais une chose est déjà présente : l'humour.

Cet album est très amusant et riche en aventure. Mine de rien, l'univers des aventures d'Astérix a trouvé sa place dès le départ, dès ce premier album. Et cela n'est pas pour me déplaire tant j'adhère à cet univers. Astérix, Obélix, Caius Bonus, Caligula Minus… Tant de personnages déjà riches d'une personnalité humoristique étonnante. Et puis le meilleur personnage de ce roman reste le marchand de boeuf. Je vous laisse d'ailleurs sur sa cultissime chanson, histoire de vous parasiter pour la journée :

Je suis un marchand de boeuf
Et vraiment très malheureux
Si j'vends mes boeufs au marché
Qui va pouvoir m'transporter

J'hésite à vendre mes boeufs
Que deviendrais-je sans eux
Pour moi c'est un vrai cauchemar
Comment vais-je tirer mon char

Je dois continuer mon chemin
Pas laisser pourrir mon foin
Sans boeufs je n'avancerai plus
c'est sûr j'suis un homme perdu

Je suis un marchand de boeuf
Et vraiment très malheureux
Si j'vends mes boeufs au marché
Qui va pouvoir m'transporter

Je suis le marchand de boeufs
Du monde entier le plus heureux
Si j'vends mes boeufs au marché
J'pourrai toujours voyager

Enfin j'peux vendre mes boeufs
Je m'débrouillerai bien sans eux
Pour moi fini le cauchemar
J'pourrai tirer seul mon char

Je vais continuer mon ch'min
Et vais garder tout mon foin
Je suis dev'nu le plus fort
À moi les petites pièces d'or

Je suis le marchand de boeufs
Du monde entier le plus heureux
Si j'vends mes boeufs au marché
J'pourrai toujours voyager
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Je me suis lancé dans la relecture de l'intégralité de la série.
Ce premier album est une réussite.
Le décors est planté (Le village qui résiste, Jules César, le Druide, le barde, La chute d'Obélix dans le chaudron quand il était petit...)
Il est intéressant de voir les personnages sur ce premier opus, en effet le dessin et les caractéristiques de nombreux personnages vont évoluer sur les albums suivants.
Sur ce, je vais me lancer dans le second titre, la Serpe d'or
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Qu'il est difficile de faire une notice sur cette BD, lue et relue maintes fois !

Certes, c'est la première de la série, mais déjà, tout y est : dès la 2ème case, l'humour de la reddition de Vercingétorix annonce le reste. Les romains, dépassés en nombre (4 contre 1 !), le homard ajouté à la potion pour donner du goût, le jeu de chaises musicales pour désigner un volontaire, la naïveté du marchand de chars (ou de boeufs ? ) qui pouffe, la danse où on se tire la moustache...

Les dialogues aussi sont désopilants : je vais loquacer comme on n'a jamais loquacé, les jeux de mots sur la pilosité, le latin de cuisine. Tout est drôle et sympathique.

D'accord, c'est une mise en place, les traits des personnages ne sont pas tout à fait au point. Je crois que c'est la seule occasion où l'on voit Obélix porter 2 menhirs à la fois, Astérix tirer une charrette de troncs d'arbres, et le prédécesseur de Cétautomatix frapper le fer avec ses poings.
On remarque dans le festin final qu'Assurancetourix n'est pas ligoté et il y a déjà un petit chien qui ronge un os.

Bien sûr, j'ai révisé avec un grand plaisir tous ces gags que l'on retrouvera plus tard, avec des variantes et des enrichissements.

Bravo au duo Goscinny et Uderzo pour cet incontournable !
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