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Critique de belette2911


Certains hommes auraient bien aimé avoir la Gaule, ils se contenteront de l'Espagne ! Ce n'est pas le même effet, je vous l'accorde.

Oui, si vous avez l'impression qu'une grivoiserie se cache dans ma première phrase, sachez que ce n'est pas qu'une impression !

Quand tout ne va pas bien, quand on est au bout du rouleau, les médecins devraient prescrire quelques albums d'Astérix et Obélix car c'est salutaire pour le moral et les zygomatiques.

Pour ma 368ème lecture de cet album, j'ai ri de nouveau, j'ai fait "Ah oui, c'était dans celui-ci qu'il y avait tel ou tel calembour" et j'ai beau savoir comment tout cela va se terminer, je prends toujours autant de plaisir à le relire encore et encore.

Pepe est un personnage bizarre : un sale gosse qui a du cran, un sale gosse qui a fait tourner les romains en bourriques et qui va énerver le pauvre Obélix avant qu'ils ne deviennent des amis, enfin, surtout Pepe et Idefix qui seront des copains.

L'envoi de ce petit otage dans le camp de Tartopum… Non, dans le camp de Babaorum et sa délivrance par les irréductibles Gaulois va être un bon prétexte pour nos amis d'aller faire un tour en Hispanie afin de le reconduire chez son père, le chef Soupalognon Y Crouton.

Toute l'Espagne se retrouve caricaturée dans cet album, mais la caricature est gentille, aimable tout en étant juste et possédant des traits de notre époque personnelle mise dans celle de nos ancêtres les Gaulois (les maisons sur roues pour partir en vacances, les files à la frontière, la cuisine des espagnols qui s'améliore, les routes défoncées, les prix qui griment, la cuisine espagnole qui s'adapte à sa clientèle…).

Les auteurs avaient déjà compris ce qui faisait les lieux communs d'un pays et le reproduisaient dans leurs albums, à leur sauce, ce qui est bien plus drôle que dans la réalité.

Un scénario intelligent, bourré d'humour et de jeux de mots du tonnerre qui resteront dans les annales ("Tous les étés, les Ibères deviennent plus rudes !" et "Il affranchit le rubicond" en parlant de César qui gracie un barbare roux), cette aventure de nos irréductibles Gaulois possède aussi ces classiques habituels tels que le banquet final, le barde qui chante faux, des romains bastonnés, les disputes dans le village et du poisson (frais ou pas, on ne se prononce pas).

De plus, apprendre l'origine de la tauromachie (magnifique, ici) ou voir Obélix danser le flamenco, ça n'a pas de prix ! Même pas les 20 sesterces pour passer la frontière de jour afin d'éviter les patrouilles romaines.

Un must de la collection ! Et si vous ne me croyez pas, je retiens ma respiration!!!

Lien : https://thecanniballecteur.w..
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