Lucky Luke, tome 17 : La ballade des Dalton et autres histoires

Un album de quatre histoires qui font peine à lire.
La pire de toute est la première où les Dalton vont devoir tuer les jurés du procès de leur oncle pour toucher l'héritage, tout ça sous l'égide de Lucky Luke. Autant vous dire que le scénario du récit est bidon et que l'histoire est racontée par un troubadour qui fait encore plus mauvais effet.
Un scénario donc complètement raté où les Dalton assiste à un Lucky Luke meurtrier d'innocents ! Des situations complètements loufoques ! Des running gags ratés (le vendeur d'armes - chevaux - tenues ... est à pleurer) ...
La seconde histoire est un peu mieux avec une tendre histoire d'amitié entre Lucky Luke et Jolly Jumper interrompue par une histoire d'amour chevaline. Il y aurait pu avoir un brin plus de sentimental dans cette histoire mais on peut dire quand même que c'est l'histoire qui sauve les meubles.
La troisième histoire, très courte, voit Lucky Luke chercher le voleur de son cheval. Une histoire vraiment mal-fichue et pas rigolote du tout mais qui est sauvée par sa chute finale.
Enfin la dernière, qui aurait été une bonne histoire si elle avait été réalisée en un album entier, semble avoir été faite avec un gros blanc au milieu.
Lucky Luke est chargé d'entraîner des futurs shérifs très mauvais tireurs. Et bien, on ne voit rien de cet entraînement : cette histoire aurait pu être faite en 3 vignettes (les élèves sont mauvais / Lucky Luke arrive / les shérifs sont des terreurs ).
Un album à oublier.

J'ai emprunté à mon fils cet album de Lucky Luke que je ne connaissais pas. Sorti en 1986, il regroupe quatre histoires inédites en album relié. Disons-le tout de suite, on est loin des épisodes de la série qui bénéficient souvent d'un solide scénario. En effet, à travers les aventures de Lucky Luke, Morris revisite le Far West à sa manière en s'inspirant régulièrement de faits historiques. On ne trouve rien de tout cela ici.

« La ballade des Dalton », une histoire trop courte pour en faire un album (26 pages), paraît pourtant beaucoup plus longue. Les péripéties répétitives ne parviennent pas à masquer l'absence d'un bon scénario. Même si l'on y retrouve avec plaisir les Dalton en grande forme, Rantanplan et les stéréotypes chers à Morris (le blanchisseur chinois, le charlatan, le vieux chercheur d'or, le croque-mort, le chef indien…).

« Un amour de Jolly Jumper », « Grabuge à Pancake Valley » et « L'école des shérifs », trois petites histoires de quelques pages seulement, complètent l'album. Gentillettes et décalées, elles n'en demeurent pas moins modestes.

Voilà une BD à lire pour les dessins toujours réussis de Morris et ses personnages récurrents mais pas pour ses histoires.